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Karl Marx

Commentaire de texte : Karl Marx. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Février 2020  •  Commentaire de texte  •  1 454 Mots (6 Pages)  •  522 Vues

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Karl Marx:

Introduction:

Karl Heinrich Marx, est né en Allemagne, dans la ville de Trèves, le 5 mai 1818 et est mort 14 mars 1883 à Londres. Karl Marx était historien, journaliste, philosophe, sociologue, économiste, socialiste et communiste allemand.

Sa mère, Henriette Pressburg (1788-1863), est d'origine juive tout comme son père, Herschel Marx (1782-1838), qui était d'origine juive mais s'était converti au protestantisme.

Durant ses études en philosophie, Marx rencontre Friedrich Engels qui deviendra l’ami qui le soutiendra jusqu’à la fin. En 1848, après l’échec de la révolution allemande, Karl Marx s’exile à Londres pour mener une autre sorte de révolution: le communisme. La vie de Marx en exil est extraordinairement difficile mais le soutien financier d'Engels, également installé en Angleterre, lui permet de survivre. La Sainte Famille (1845), un ouvrage polémique contre les frères Bauer et leurs partisans, est le premier ouvrage que Marx et Engels ont rédigé et publié en commun. Par la suite, ils écrivent Le manifeste du parti communiste en 1848, critique les différents partis dits socialistes qui réservent la composition de société fondant l’opposition des classes. Plus tard, Karl Marx écrit cette fois-ci seul le premier tome du Le Capital en 1868 qui a pour but de démontrer l’injustice fondamentale du capitalisme qui réside dans l’exploitation des classes travailleuses, notamment l’ouvrier. Les deux autres tomes sont retravaillés par Engels après la mort de Marx. Les théories de Marx dans Le Capital ont inspiré les économistes socialistes et communistes.

Analyse:

Thèse: “société coopérative basée sur la possession commune des moyens de production”.En définitive, pour Marx une société devrait se baser sur le contrôle démocratique des moyens de production par les travailleurs. Leur permettant de se libérer de l’oppression de classe ainsi que de tout autre type d’oppression telle que l’inégalité du genre. Tout en visant l’idéale communiste d’une société sans classe, sans argent et sans État.

Arguments:

Selon Marx, le travail, ou plutôt son organisation doit être changée. En effet, le travail est censé permettre “de nous réaliser nous-mêmes, de développer les potentialités latentes de notre condition.” Or, le système capitaliste transforme le travail en marchandise qui doit avoir une valeur d’échange. C’est-à-dire que le produit du travail doit pouvoir être échangé contre de l’argent. Non seulement le produit du travail est échangé, mais aussi le travail humain. Les prolétaires sont donc rabaissés au “rang de choses monnayables”. Pour une société juste, il faudrait donc traiter les producteurs de façon plus humaine et leur permettre de s’accomplir. Par conséquent, il faudrait une révolution prolétaire, car le système capitaliste est basé sur le profit et ne changera donc jamais en faveur de la classe ouvrière.

De plus, l’aliénation du travailleur est un autre problème souligné par Marx. Tout d’abord, le terme “aliénation” est récupéré par Marx des écrits de Hegel, il signifie “ devenir étranger à soi-même de la conscience” ou devenir étranger à soi même. Premièrement, l’aliénation signifiait la séparation du travailleur et de l’objet de son travail, ensuite vendu par celui qui possédait les moyens et matières de production. Puis, nous avons par la suite, une deuxième définition expliquant une dépossession de soi, dans laquelle le travailleur est coupé de son activité. Le travail devient alors un “sacrifice de soi” sans émotions, un automatisme. Après les Manuscrits de 1844, le terme aliénation est remplacé par celui de “l’exploitation” qui signifie une surexploitation des travailleurs en augmentant le nombre d’heures de travail, afin de faire le plus de profit possible. Cette exploitation a pour effet de “mutiler le travailleur au point de le réduire à une parcelle de lui-même, rongeant l’individu à la racine de sa vie. ”Ainsi, les travailleurs sont brisés et dépourvus d’humanité. A l’inverse de l’homme aliéné, nous avons “l’homme complet” que Marx imagine dans le communisme. Celui-ci serait capable de maîtriser son travail, ainsi que d’équilibrer sa vie avec son travail, c’est-à-dire que cet homme serait capable de développer ses capacités intellectuelles et manuelles et qui serait capable de les appliquer dans son travail et sa vie. Pour cela, il faudrait toutefois une société où les salariés travaillent

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