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Etude de cas la brosserie française

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Par   •  7 Avril 2021  •  Étude de cas  •  635 Mots (3 Pages)  •  378 Vues

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  1. Lecture linéaire 3 : Artamène ou le grand Cyrus


Introduction : - Artamène ou le Grand Cyrus, œuvre écrite en 1653 par Madeleine de Scudéry est le plus long roman de la littérature française. Ce roman héroïque puise ses sources dans l’Antiquité et raconte les aventures amoureuses du roi de Perse, Cyrus. Dans ce roman, les conversations et réflexions sur l’amour l’emportent sur l’intrigue principale souvent interrompue par des intrigues secondaires.

- Dans cet extrait, Cyrus écoute l’histoire de Sapho, dans laquelle la poétesse grecque développe sa position sur l’amour et le mariage. On peut penser que deux Sapho se superposent : la poétesse grecque mais aussi l’auteur, dont Sapho était aussi le surnom. Nous verrons alors en quoi cette vision de l’amour est différente de celle de son époque.


  1. Mouvements du texte :
  1. première phrase : Question de Cydnon
  2. réponse de Sapho sous forme d'anaphore et structurée par des connecteurs logiques (pensée raisonnée)
  1. Explication linéaire :

Phrase 1 : Cydnon engage la conversation

  1. Le verbe "reprit" exprime un début in media res (dynamique) : le dialogue a déjà commencé
  2. Il désire une réponse détaillée et sincère "mais encore" "un peu plus précisément"
  3. Répétition du pronom personnel "vous" : montre que l'on va écouter avec attention les désirs d'une femme ce qui est rare à cette époque

Phrase 2 : Met clairement en évidence un amour exigeant

  1. Verbe entendre signifie vouloir, désirer
  2. Trois subordonnées conjonctives en gradation indiquent de nombreux désir, hyperbole : amour idéal, intense; fidèle et égal (personnalité très exigeante)

Phrase 3 : Renforce cette personnalité singulière ayant des demandes particulières

  1. "Je veux" : indicatif présent, elle n'utilise pas la formule de politesse au conditionnel (formulation directe)
  2. "Même" : renforcement, l'adverbe d'intensité signifie qu'elle en veut toujours davantage (désire un amour parfait)
  3. "Un amour qui...qui...qui" : touches successives qui précisent cet amour et donnent un style raffiné et précieux
  4. "Tendre et sensible" : adjectifs qui rappellent les qualités du chevalier courtoisau M-A, s'opposent à l’attitude virile des hommes de l'époque
  5. "Qui se fasse de grands plaisirs de forts petites choses" : antithèse qui désigne un amour simple et sincère

Phrase 4 : Brève qui accentue cette exigeance

  1. "Fidèle et sincère" : adjectifs reliés par une conjonction de coordination qui accentue cette notion d'exigeance (débordement)

Phrase 5 : Sapho réclame des privilèges pour les femmes accordés aux hommes

  1. Négation qui donne du pouvoir à la femme plus qu'à l'homme
  2. "Renferme" entre en contradiction avec "me vanter" : Sapho désire les privilèges des hommes du 17ème siècle

Phrase 6 : Montre une femme tellement exigeante par ses désirs qu'elle se centre sur elle-même uniquement

  1. Accumulation de subordonnées donnant le sentiment d'un amour exigeant et d'une personnalité excessive
  2. Adjectif indéfini "tout" contribue à renforcer le caractère hyperbolique de cet amant
  3. "qu’il ne me dise jamais rien" vs "qu’il me dise toujours tout" : l'antithèse marque le caractère fusionnel de cet amour.
  4. Répéttion de déterminants possessifs "mon" "me" : personnalité égocentrique, tout tourne autour d'elle
  5. Cet amour est donc basé sur la complicité, la confiance, la durabilité

Phrase 7 : Conclut son raisonnement

  1. "Ma chère Cydnon": l’apostrophe rappelle que cet un dialogue et qu'elle elle s’adresse à quelqu’un d’apprécié
  2. "Un amant sans vouloir un mari" : sans + infinitif, rejet du mariage qui s'oppose aux normes sociales de l'époque
  3. "Si je n'en trouve un de cette sorte, je n'en veux point" : hypothèse négative totale qui accentue ce rejet et qui marque la forte probabilité de ne pas trouver d'amant de la sorte (l'auteur ne s'est jamais mariée)


Conclusion : On voit bien que Sapho a des désirs individuels particuliers pour son époque et qu'ils sont sans doute impossible à réaliser. De plus, on voit que dans son discours, il n'est jamais question de physique, c'est un amour spirituel, platonique qui fait de l'auteur une Précieuse.

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