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CEJM théme 1

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Par   •  29 Mars 2019  •  Cours  •  2 821 Mots (12 Pages)  •  13 648 Vues

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CEJM

Dossier 1 : Management

Lola Thessier veut créer une entreprise « La BioBox ». C’est un concept de box mensuel que les clients reçoivent chaque mois par abonnement. C’est un colis de découverte avec une sélection de 6 à 8 articles issue de l’agriculture biologique.

Pour sa création, premièrement, elle doit trouver une idée et la tester (ici, l’idée est le box mensuel) : après avoir étudié les nouvelles tendances de consommation, elle souhaite en effet développer le concept de box par abonnement, son modèle économique se base sur le succès de la FoodizBox dont elle s’inspire. Mais avant de se lancer, elle doit tester la faisabilité de son projet en réalisant une étude de marché. Cela lui permet de découvrir le marché et ses tendances, de vérifier l’existence d’une demande et d’étudier toutes les offres qui sont déjà existantes. De cette manière, elle identifie tous les concurrents et les stratégies qu’ils emploient. Elle pourra ainsi fixer des éventualités de chiffre d’affaires et de parts de marché.

Deuxièmement, c’est la partie du financement du projet : avant la création d’une entreprise, il faut déterminer l’ensemble des moyens nécessaires pour lancer le projet : on détermine les investissements à réaliser et le montant de la trésorerie de départ qui permettra d’assumer les premières dépenses (frais de création, achat de matériels…). Une fois les besoins financiers estimés, la recherche des financements va commencer. Mais, Lola Thessier n’a pas ce problème, car le plus grand avantage de l’abonnement est la récurrence, qui permet d’avoir une bonne visibilité sur la rentrée de l’argent et sur l’évolution de la clientèle. En outre, le e-commerce permet de se lancer avec des fonds limités. Comme c’est le cas avec FoodizBox.

Pour informations, quand elle estime ses besoins financiers ; si nécessaire, elle peut rechercher des financements qui peuvent résulter de la combinaison de plusieurs sources.

  • Les apports de Lola Thessier, cela représente ses apports personnels. Ils constituent ses fonds propres.
  • Les levées de fond qui correspond aux apports réalisés par des investisseurs privés ou publics.
  • Les prêts bancaires attribués pour financer la création d’entreprises. Si madame Thessier a des fonds propres et si son projet est bien préparé, cela facilite l’obtention d’un financement bancaire.
  • Elle peut aussi solliciter le financement participatif (crowdfunding) qui consiste à demander les participations des particuliers sur une plate-forme Internet pour financer son projet.

En plus, elle peut toujours solliciter l’État et les collectivités territoriales qui proposent des aides à la création d’entreprises sous diverses formes : aides financières, allégements fiscaux, exonérations de charges sociales, mise à disposition de locaux…

Avant de se lancer, madame Thessier doit élaborer et procéder à la rédaction d’un business plan. C’est le document qui formalise le projet par écrit et en présente les éléments principaux (notamment financières). La rédaction du business plan est primordiale pour analyser le projet, et pour vérifier sa faisabilité et sa viabilité. Celle-là va lui permettre de poser le projet sur papier, et ainsi d’anticiper certaines phases de coûts. De plus, il permet de garder une trame du projet.

Ce document est essentiel, car il est attendu par les investisseurs et autres partenaires pour les convaincre du sérieux du projet et de la viabilité économique de la future entreprise. Toujours dans l’hypothèse que si elle va avoir besoin de financement. Ce qui n’est pas le cas pour le e-commerce en prenant appui sur l’expérience de FoodizBox.

Pour faire son business plan, elle doit respecter des règles incontournables. Elle doit commencer par un executive summary, pour résumer le projet est exposé son pertinence, toujours dans l’hypothèse de convaincre les partenaires et de faciliter la levée des fonds. Elle doit indiquer sur 2 pages maximum :

  • Son nom à elle, la créatrice, son équipe et son parcours et ses compétences
  • Son offre, et sa pertinence sur le marché : si offre existant, s’il y a un besoin
  • Son modèle économique : politique de prix, perspectives de chiffre d’affaires, ou rentabilité
  • Le plan commercial et marketing envisagé

À la suite, elle doit choisir un statut juridique et réaliser les formalités administratives. C’est une étape importante de la création d’entreprises, car il va avoir des conséquences fiscales et sociales. Elle doit choisir la forme juridique qui convient le mieux pour son projet (activité de l’entreprise, nombre d’associés s’il y en a). Après avoir choisi le statut juridique le plus adéquat, les formalités administratives de création d’entreprises vont permettre de déclarer l’activité est d’obtenir une immatriculation. L’ensemble des formalités peut être réalisé auprès de centre de formalités des entreprises, qui va centraliser les différentes pièces du dossier et les transmettre aux différents organismes et administrations concernées par la création de cette entreprise.

La finalité de l’entreprise est sa raison d’exister définie lors de sa création par ses fondateurs. Madame Thessier souhaite développer le concept des « box » par abonnement, avec le souci de s’inscrire dans une démarche globale de développement durable. Les finalités de son projet BioBox sont :

  • La finalité économique cela consiste à crée de la valeur financière en combinant le profit et la croissance. Le succès de BioBox repose sur la garantie de produits respectueux de l’environnement et du travail humain dans une logique de développement durable. Avec cette charte des achats responsables, elle crée de la valeur financière en réalisant du profit.
  • La finalité sociale ceci correspond à l’engagement de l’entreprise à prendre en compte les attentes de ses salariés, ici il y a que madame Thessier. En suivant la charte qu’elle envisage, madame Thessier assume ses engagements vis-à-vis des consommateurs, des clients, des équipes, des fournisseurs ainsi qu’envers l’ensemble de ses parties prenantes. En suivant sa charte, elle fait du bien à elle-même, en favorisant son épanouissement.
  • La finalité sociétale est l’engagement de l’entreprise à contribuer au bien-être de la société et à interdire ce qui peut lui nuire. L’objectif de madame Thessier avec cette charte des achats responsables est de démontrer l’engagement de sa société en matière d’environnement, de droits de l’homme et de loyauté des pratiques commerciales vis-à-vis de ses clients et bien sûr de clarifier ses exigences vis-à-vis de ses fournisseurs. Madame Thessier veut intégrer de façon volontaire les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans ses activités et dans ses interactions avec ses parties prenantes. Cette démarche correspond à la contribution de l’entreprise aux enjeux du développement durable.

Cette démarche nous montre bien que l’initiative de madame Tessier est un engagement dans une démarche de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Celle-là permet également la définition de critères de sélection et d’évaluation de ses fournisseurs ; qui est aussi important que la qualité, le service et les coûts. La démarche de madame Thessier est un bon exemple pour un modèle plus responsable d’entreprises ; c’est le label d’économie responsable : B Corp (Benefit Corporation).

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