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Faut-il aimer la nature ?

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Par   •  25 Janvier 2017  •  Dissertation  •  2 304 Mots (10 Pages)  •  1 602 Vues

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FAUT-IL AIMER LA NATURE ?

Renvoie au type d’attachement à la N.

Pas forcément la passion folle.

On n’aime pas la N comme on aime sa mère ou les frites.

 

Analyse du sujet :

  • Définition amour

→Sentiment vif qui pousse à aimer qlqch ou quelqu'un qui consiste à vouloir le B d’une chose ou d’une personne.

→Inclination envers une personne (de nature passionnelle mais pas seulement).

→Attachement désintéressé et profond à une valeur (l’amour de la vérité).

→Gout très vif pour qlqch (j’aime les frites).

Il faut garder : sentiment, intensité, attachement, désintéressement.

Ça donne une nouvelle définition : sentiment profond d’attachement désintéressé envers qlqch ou quelqu'un.

Attachement qui peut être d’intensité variable (produire des hiérarchies ?). Il peut prendre des formes différentes. Il peut avoir des causes ou conséquences différentes.

Opposés : haine, indifférence qui vont induire un certain nb de conduites (réduction de la N à un moyen, exploitation).

Termes proches : distinguer l’amour du respect. L’un préférable à l’autre ? Amour renvoie à attachement subjectif qui ne s’universalise pas. KANT & TAYLOR

Distinguer amour et désir.

La philia (amitié, bienveillance mutuelle, lien fraternel) ARISTOTE

Livre 9 de l’éthique à nicomaque : être qu’on veut pas décevoir, ceux dont le regard compte pour nous. Lien entre cette philia et le sentiment de honte laydos (honte de mal agir donc j’agis bien) et la vertu entendue comme excellence.

Je suis au meilleur de moi même dans les yeux de l’aimé parce que son regard me porte, sachant qu’il me regarde je veux pas le décevoir.

L’agapé : la charité, dimension plus religieuse. Sentiment qui s’applique à tout H sans attente de réciprocité.

Eros : dimension sexuelle. C’est le sentiment, émotion provoqué par la seule existence de l’être aimé. Notion d’exclusivité. Sentiment d’attachement profond et fort à une personne qui prendra éventuellement une dimension sexuelle. (eros→erotisme) mais lié aussi à la beauté. Pas un sentiment universel.

SPINOZA : idée de l’amour dans l’éthique comme joie dans l’idée d’une cause extérieure.  NIETSZCHE : détermination de l’amour. L’amor fati posé comme nécessité. Moment où le fatoum et l’amour vont ensemble. Nécessité d’aimer toute chose : la N toute entière. Une sorte d’acquiescement : savoir toute chose, ce qu’est la N, monstre, chaos et cependant l’aimer, la vouloir telle qu’elle est. L’amour de la N même dans ce qu’elle a de tragique.

Aimer la N : il s’agit de faire cesser une relation d’indifférence vis à vis de la N, faut lui accorder une valeur et donc faut adopter une attitude de bienveillance. On va pouvoir graduer cette attitude de bienveillance et imaginer qu’elle renvoie à un attachement profond qui pourra être de N filiale (rapport à notre participation à la N). aimer la N c pas aimer qlqch d’extérieur mais pas non plus s’aimer soi : c notre participation à la N, communauté dont nous faisons partis.

  • Enjeux entre nécessité et amour

Faut-il : question de l’opportunité et de la nécessité morale. D’ou vient cette nécessité, qu'est ce qu’elle peut signifier et comment je peux lui donner une valeur morale.

La nécessité semble ne pas aller avec l’amour. Difficile de déterminer les causes de l’amour mais l’amour ne serait être imposé de l’extérieur et le sentiment amoureux comme sentiment d’attachement profond est aussi intime que (en première analyse) spontanée.

LOCKE : lettre sur la tolérance, second traité du gouvernement civil.

Obliger les H à confesser telle ou telle religion pas de sens parce que la conversion est un mouvement intime. La conversion forcée ne peut pas valoir devant dieu même, n’a pas de sens. Même pour des raisons religieuses y’a une tolérance devant dieu.

On peut pas forcer quelqu'un à aimer la N. c’est pas une nécessité forcée.

L’adhésion intime du sentiment ne saurait être imposée. Le sentiment forcé, raisonné, ne saurait être authentique.

Si ce sentiment est spontané, il serait contre N de vouloir obliger les uns et les autres à aimer et vouloir aimer la N.

Ça suffit pas de parler de la bienveillance de la N à notre égard. Ça rend la N aimable mais l’écart est grand entre le fait d’être aimable et d’être aimé.

PLAN

LOGIQUE DU I

Il n’est pas possible de poser l’obligation d’aimer la N.

Idée selon laquelle ne pas aimer la N c’est pas le plus opportun, c’est dénaturant. Faut aimer la N comme on aime sa mère. Y’a qlqch de l’ordre de la responsbilité des H. faut il aimer la N doit s’netendre comme un rappel à la nécessité, se soucier de la N.

LOGIQUE DU II-

Le fait que la N soit aimable n’implique pas qu’elle soit aimée. Différence aimable/aimée. Il faudrait mais c pas comme ça que ça marche. Est-elle aimable ? pas seulement, y’a quelque chose d’indifférent dans la N elle même.

On va dire que la N n’est jamais haïssable en elle même mais ce qu’il faut aimer c’est autre chose contre la N elle même : l’H. (LEVINAS part d’un truc d’HEIDDEGER : aimer l’H et manger la N, l’H contre la N)

LOGIQUE DU III-

ST AUGUSTIN : même dans une perspective religieuse, amour de dieu, ça n’implique pas forcement amour de la N. amour de la N prend le sens d’une idolâtrie. Attention au risque de l’idolâtrie (« je ne suis pas ton dieu »).

I°/DE LA GRATITUDE AU SOUCIS

On pose que l’amour de la N va trouver un premier fondement dans sa générosité à notre égard à laquelle répond notre gratitude. Relation de gratitude, on va aller de ça jusqu’à la prise en charge de la N.

Interaction entre la générosité de la N et la gratitude de l’H.

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