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Philosophie : la conception de l'être humain

Dissertation : Philosophie : la conception de l'être humain. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Novembre 2017  •  Dissertation  •  1 524 Mots (7 Pages)  •  4 579 Vues

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Tout d’abord, au sens philosophique, la conception de l’être humain est relative. Plusieurs philosophes se sont interrogés sur ce sujet et plusieurs interprétations de la conception de l’être humain sont nées. En effet, dans notre évolution, l’Homme à intégrer plusieurs notions indispensables à sa survie, notamment l’entraide. Comme nous pouvons l’observer dans la société moderne, ils ont instauré plusieurs institutions et plusieurs corps de métier sur cette idée d’entraide et de solidarité, tels que ; les médecins, les scientifiques, les services armés, les politiciens tous réunis dans une république. Chez l’être humain, la transmission du savoir se fait par le langage, ce qui nous distingue de l’animal. Notre évolution le prouve avec les découvertes scientifiques et par la suite technologiques, que chaque génération se communique au fil du temps. L’une des premières certitudes de René Descartes, philosophe XVIIème siècle, est « Je pense donc je suis ». Selon lui, la pensée différencie spécifiquement les êtres humains des autres espèces, car contrairement à l’animal qui agit par instinct, l’Homme réfléchit. À la vue de notre monde actuel, nous constatons que l’être humain est un être de conflit, par égoïsme il est capable du pire comme du meilleur pour défendre ses propres intérêts. Ce qui nous amène à se demander ; la conception de l’être humain, est-il fondamentalement bon ou mauvais ? En effet, définir la nature de l’être humain est difficile. D’après Honoré De Balzac, écrivain français, « L’Homme n’est ni bon, ni méchant, il naît avec des instincts et des aptitudes ». Sur cette affirmation tout d’abord, il sera question de la bonté de l’être humain appuyé par des philosophes tels que Darwin, Jean-Jacques Rousseau et Karl Marx. Par la suite, Thomas Hobbes, le psychologiste et neurologue Sigmund Freud et l’expérience d’Émile Milgram s’appuieront sur la nature mauvaise de l’être humain.

D’une part, selon Charles Darwin, philosophe né en 1809 au Royaume-Uni, l’être humain est à l’origine un animal dont le seul instinct est de survivre ; « le développement des êtres vivants dépend de leur combat pour la survie. Le plus fort l’emporte sur le plus faible condamnant celui-ci à la défaite et à sombrer dans l’oubli. » Par ailleurs, la théorie de l’évolutionnisme darwinienne explique que l’Homme est soumis aux règles de la sélection naturelle qui favorise le plus fort comme étant le plus apte à survivre. D’autre part, Rousseau, penseur du siècle des lumières, expliquera que l’homme n’est pas mauvais par nature, mais qu’il le devient de par son éducation : « L’homme est bon par nature, c’est la société qui le corrompt. » De plus, le philosophe Jean-Jacques Rousseau souligne que lorsque nous venons au monde, nous ne sommes pas mauvais mais bon, le nouveau-né est un être pur, innocent, pas encore corrompu. L’être humain est d’une bonté naturelle à la naissance, c’est ce que souligne sa théorie. C’est sa soif de pouvoir qui le pervertie et le pousse alors au mauvais. Le créationnisme est la croyance selon lequel l’Homme est créé par un ou plusieurs êtres divins. Par conséquent, d’un point de vue religieux, si l’on prend en considération que nous somme des créations de Dieu, alors nous sommes des êtres fondamentalement bon, créé à son image. L’idéologie de Karl Marx est à la fois une explication et une critique de la société dans lequel nous vivons. Selon lui, la société moderne sera toujours divisée par les inégalités des différentes classes sociales. Malheureusement, la sélection naturelle est également présente dans notre société moderne, en mettant par exemple, en comparaison à l’extrême, les hommes politiques et les personnes sans-abri. Les classes dominantes contrôlent le pouvoir politique et cela amène à une prise du contrôle d’une certaine classe sociale plutôt riche face aux autres classes sociales pauvres. L’homme veut toujours plus, être plus heureux que l’autre, plus riche. En Amérique latine Ernesto Rafael Guevara dit le « Che Guevara », influencé par la philosophie de Karl Marx, inspire à la solidarité en faveur des peuples opprimés. Ses observations de la pauvreté dans laquelle vit une grande partie de la population de son pays, l’engagent dans une révolution visant à réduire ces inégalités socioéconomiques. Il deviendra une figure emblématique de la révolution cubaine, où il jouera un rôle d’une grande importance face au gouvernement autoritaire cubain. Finalement, c’est en voulant le bien, que l’homme détruit son peuple. La révolution cubaine du Che et de Fidel Castro, a causé une perte de 5000 hommes. Cette cause noble au commencement est alors devenue une action entrainant la mort de nombreuses personnes. Cependant, d’autres grandes figures ont prouvé qu’il est tout à fait possible d’être pacifique. Gandhi,

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