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Le Mal en philosophie

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Par   •  16 Décembre 2012  •  Cours  •  978 Mots (4 Pages)  •  2 685 Vues

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« La seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des hommes de bien »

E.Bourke.

« Il faut estimer comme un bien le moindre mal » écrit Nicolas Machiavel. Effectivement, le mal et le bien ne pourait être antonymes, ils se confondent. L’existence du bien peut être une forme du mal. Bourke propose l’approche suivant : « La seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des hommes de bien ».Pour éclairer sa conception du mal, l’auteur de la citation affirme que le comportement de l’homme inactif favorise le régne du mal. Pour cela nous sommes poussés à nous demander jusqu’à quelle point on peut dire que l’inaction des hommes de bien est suffisament pour déterminer la domination du mal ? Pour répondre à cette asserstion, nous verrons d’abord comment l’inaction des hommes du bien favorise le régne du mal, nous verrons aussi ce qui peut justifier la supériorité du mal est son contraste le bien et nous verrons ainsi, c’est que la souffrance et l’injustice qui révèle le mal. Shakespeare, Rousseau et Giono dans leurs œuvres respectives Macbeth, Profession de foi du vicaire savoyard et Les âmes fortes, nous permettront de mieux saisir ce double éclairage sur le mal.

1.

Le mal est une absurdité. Il réduit par l’inaction des hommes du bien et il est mesuré par des valeurs morales et sociales. En effet, Dans Les âmes fortes, c’est le cas de Monsieur Numance. Il accepte facilement de signer une énorme dette. Il laisse le mal ronger son couple à travers son épouse. Quant au Vicaire Savoyard accepte volontierement de ne pas réagir quand on se trompe et de laisser les choses suivre leurs chemins. Il dit « Quand vous vous tromperiez de même il y aurait peu de mal à cela ». Chez Shakespeare, le personnage de Banquo incarne le même type de l’homme vertueux qui ne reagit pas face au mal qu’il voit devant ses yeux.

Les hommes du bien ont la résponsabilité de l’adaptation du mal. Ils laissent le champ libre à la propagation du mal. Ils ont des difficultés de distinguer le bien et le mal, d’ignorer l’existence des maux et des malheurs. Mais aussi ils trouvent le plaisir de le faire. Chez Shakespeare, Macbeth tue son roi, il tue son ami, il tue des innocents il séme le mal en Ecosse. Son mal est grave et monstrieux car il n’est pas toujours nécessaire. Ce qui adopte Rousseau dans La Profession de foi du vicaire savoyard en disant « Si je fais le mal, je n’ai point d’excuse, si je le fais parceque je le veux ». On retrouve la même délectation chez Thérese les derniéres ligne des Ames fortes « Je n’airais pas voulu manquer la mort de Firmin pour tout l’or du monde ». Le mal est dans les actions et les comportements inactifs de l’homme du bien.

Si les hommes vertueux préfèrent parfois sacrifier leurs vie devant le mal, ce dernier n’est-il pas une résultat de son inverse le bien ?

2.

Le mal et le bien ne sont pas parfaitement des grandeurs opposées l’une à l’autre, le bien souvent accroche à al supériorité du mal. En effet, Giono affirme cette idée dans Les âmes fortes en disant « Thérèse est une âme forte. Elle ne tirait pas sa force de la vertu

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