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D'où vient l'angoisse chez l'être humain?

Cours : D'où vient l'angoisse chez l'être humain?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  3 Avril 2017  •  Cours  •  1 873 Mots (8 Pages)  •  1 006 Vues

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Définition : l’angoisse est une impression d’appréhension que personne n’arrive à contrôler. C’est un sentiment d’anxiété qui vient du fait que l’on pense qu’une chose mauvaise ou insurmontable pourrait arriver. La question qui se pose alors c’est d’où provient cette angoisse chez l’être humain ?

1) Angoisse liée à la vie économique

Un grand philosophe et penseur, Karl Marx, c’est tourné sur cette question, et pour lui, l’angoisse est un problème qui provient de la relation entre l’économie et la vie social. Pour lui, cet objet est un état affectif qui va être procurer par une situation économique compliquer et dont tout le monde ne peut pas y échapper. On peut prendre l’exemple de la situation de Mariental (développe).

De mon point de vue, l’angoisse apparait surtout lorsque l’on est face à une situation inconnu qui pourrait totalement changer le cours de notre vie. En quelque sorte, nous avons tous peur de l’inconnu. Et dans cet exemple de Mariental c’est ce qu’il se passe, les gens avait leur petite habitude dans cette ville, les hommes avait leur travail, mais lorsque l’activité économique c’est arrêter, toute la ville c’est arrêter, toute vie sociale a disparu comme si les gens s’arrêter de vivre tous comme l’usine qui c’est arrêter de marcher. Et surtout le fait de voir et de penser que sa vie quotidienne va changer, met les gens dans une espèce d’anxiété, comme une chose qu’ils redoutent, et ici ils ont peur de la pauvreté, comment vont il sans sortir sans travail, doivent il quitté la ville pour trouver un autre travail. Les gens se pose toute sorte de question et ils cherchent absolument une réponse. On peut donc dire que la vie économique joue sur la vie sociale, sur les sentiments et les émotions que peuvent éprouver les individus.

Un autre philosophe, Adam Smith, pense avoir une solution pour remédier à ce sentiment d’angoisse et permettre à tout le monde d’accéder au bonheur. Il parle du capitalisme et il nous dit que pour permettre aux gens de trouver leur bonheur, d’être heureux, il faut augmenter la production, augmenter la quantité des objets pour permettre à la population d’être heureuse. Plus on accède à différents produits, plus on est heureux. Et donc pour lui, pour permettre aux gens d’accéder à ce bonheur, il faut diviser le travail pour produire plus d’objet. Ce penseur crée une corrélation entre le bonheur et l’augmentation de production. Cette hypothèse n’a marché qu’un certain temps, mais aujourd’hui, le fait d’accéder à tous ces produits, on a des gens qui se plaignent de plus en plus, qui se lasse très facilement des choses qu’ils ont déjà. Et cela se voit par une augmentation de technologie du bienêtre, les gens cherche le bien être. On a donc tout un marché du bienêtre qui ces développer, car les gens ne sont pas bien. C’est cet état la qui pose problème aujourd’hui. Pour comprendre les problèmes contemporains, « il faut aller au-delà du bien et du mal » (Nietzche), il faut aller plus en profondeur pour comprendre le sens qu’il y a derrière ces problèmes. La compréhension est le résultat d’un processus, d’un raisonnement. Aujourd’hui, il y a des nouveaux capitalistes, mais qui produise non pas des objets, mais des idées, et il y a les consommateurs d’idée qui suivent comme des moutons. Ce qu’on cherche à comprendre c’est l’état qui suit la crise économique, des phénomène sociaux entre lesquelles on y peut rien, qui est une force qu’on ne peut pas toucher, mais qu’on ressent. Cet état est appelé « dépression » ou « angoisse ». Il s’agit de comprendre ce qu’il se passe quand il y a une agrégation sociale. Et donc Adam Smith a une idée qui n’a pas vraiment été convaincante.

2) Angoisse dû aux travails et aux relations entre les individus

Dans ce monde-là nous n’avons pas le choix de courir après le changement, c’est ce changement de situation qui crée justement cette angoisse.

Zeygmunt Baumann, un grand sociologue, estime que ce qui peut permettre aux gens d’être bien, c’est la relation qu’ils ont entre eu, et donc il fait un diagnostic de la société d’aujourd’hui. Pour lui, la vie est liquide, fluide, et donc elle n’est pas solide. Son hypothèse centrale est de dire que ce qui caractérise la société d’aujourd’hui, c’est la liquidité, cette image de liquide renvoi au changement permanent, nous sommes dans un monde instable, où les choses bougent. Ce qui vaut aujourd’hui, ne vaut plus demain. Baumann tire l’attention sur la spécificité des rapports entre les individus. Aujourd’hui on remarque que dans les groupes politiques, on a un engagement horizontal, puis vertical, on ne reste jamais au même endroit, nous sommes dans une société consommatrice. Donc on a une instabilité, qui atteint une relation sociale, on est frappé par la force de l’usure (péremption), et on arrive donc dans une situation où les gens sont mal, arrive à la dépression ou à l’angoisse, c’est une force sociale qui va au-delà de la force des individus. La liquidité est un phénomène d’aujourd’hui, qui montre que les individus ont un problème avec la liquidité sociale, qui vient de la consommation. Et donc de mon point de vue, en me référant aux idées de Baumann, le fait de vivre dans une société liquide ou tout bouge, les individus se retrouve dans des situations instables, ils sont perdus, ils sont perturbés par cette instabilité, par ce changement constant et qui explique donc le mal-être des individus. Il se passe qu’il y a un isolement, un éclatement de la société, et donc on a des individus qui flotte, avec un semblant de société.

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