L'univers irrésolu, Karl Popper

La première phrase du texte pose les bases de la réflexion de Popper. Ils considèrent « les théories scientifiques comme autant d’inventions humaines » ainsi il explique que pour lui les théories scientifiques sont une sorte de progrès technique mais dans un sens non pas d’amélioration de la condition humaine mais d’expansion de la connaissance humaine. C’est ce qu’il explique dans la suite de la phrase « comme les filets créées par nous et destinés à capturer le monde ». Il reprend donc dans la deuxième partie de la phrase le même concept que dans la première partie mais en imageant ses propos. Il désigne les théories scientifiques comme des filets qui sont créé par l’homme dans le but de « capturer le monde », donc d’acquérir la parfaite connaissance de notre monde. Par la suite, il différencie les inventions dites classiques des poètes et autres techniciens, avec les théories scientifiques, « Elles diffèrent, certes, des inventions poètes, et même des inventions des techniciens. » Une fois de plus cette phrase sert à différencier théories des autres inventions pour exprimer leurs différences d’utilités. Ainsi, les théories scientifiques apparaissent non pas comme des outils aux services de l’homme mais bien comme un complément de recherches permettant aux hommes d’approfondir leur connaissance.Popper continue en exprimant l’utilité première des théories scientifiques, « la vérité ». A l’instar des inventions technologiques, les théories sont testées et se servent les unes des autres pour permettre à l’homme d’accéder à la connaissance du monde. En cela, on peut rapprocher les théories scientifiques du progrès technique, qui à partir des précédentes inventions, crées de nouvelles encore plus évoluées et efficace « en créant des filets qui sont de mieux en mieux adaptés à la tâche d’attraper nos poissons, à savoir le monde réel ». Popper cherche ici à développer sa réflexion tout en créant un parallèle avec le début du texte en réutilisant l’image du « filet » mais qui cette fois ne permet pas d’attraper le monde mais « le monde réelle ». Cet ajout de l’adjectif « réel » permet de montrer l’évolution de la réflexion de Popper.

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