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La connaissance objective de Karl Popper

Commentaire de texte : La connaissance objective de Karl Popper. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  1 383 Mots (6 Pages)  •  418 Vues

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 “Le déterminisme est-il trop lâche pour être choisi”

 

Le paragraphe que je traite aujourd’hui, est tiré du livre La connaissance objective de Karl Raimund Popper paru en 1972. Popper est un philosophe des sciences du 20ème siècle, connu pour son idée de l’épistémologie évolutionniste. Cette idée s’inspire de la théorie de l’évolution de Charles Robert Darwin, en appliquant ces fonctionnent aux champs des idées et à l'hypothèse scientifiques. Nous pouvons donc ici faire le lien entre sa pensée basée sur l’évolution, donc la détermination des causes et des effets en biologie, et le déterminisme physique abordé dans ce paragraphe. Karl Popper traite donc ici du déterminisme physique, mais le traite de façon détaché, n’impliquant ni sa personne ni ses croyances comme le stipule la préposition “selon” ligne 6.  Il commence par nous donner sa définition du déterminisme physique, par une image et afin de la rendre plus tangible, va nous apporter deux exemples étayant le fonctionnement, et les aboutissants de cette pensée. Cette théorie a une approche épistémologique, il s’agit ici des théoriser les origines logiques du fonctionnement du monde. Cette approche déterministe, implique nécessairement la question du libre arbitre, que Popper aborde dans cet extrait. Sa place de ce système mécanique et la conclusion de ces prémisses.  Cette pensée stipule l’inexistence du libre arbitre, mais je vais quand même me demander si, selon la définition de Karl Popper dans ce paragraphe, est exclu nécessairement le libre arbitre et est-ce que cette théorie est applicable à notre supposé réalité (subjective) en vue des phénomènes perçus par nos sens et analysés par notre entendement. Ce texte se divise en trois parties ; dans la première, commençant par “J’ai traité” et finissant par “l’idée de créativité.” Popper, nous donne sa définition à l’aide d’une image du déterminisme physique. Il y apporte un jugement personnel et met le doigt sur l’annihilation de la créativité donc du libre arbitre, de l’être, de l’essence. Afin de caractériser cette pensée Popper va dans la deuxième partie, commençant par “Il réduit à” et finissant par “des marques noirs”, nous donner un exemple sur l’une des possibilités qu’engendrerai cette réalité. Cette exemple insert l’idée de destin, prédiction, dans le quel Popper, se mettant en scène, serait un automate régi par des lois physiques ou tout phénomènes ne serait qu’illusoires. L’idée que son acte, décrire, sa conférence, ne serait que le jet de “marques noires sur un papier blanc” me pousse à penser qu’elle possède deux sens, un premier explicite, et un autre qui serai une analogie d’un monde binaire, machinal. Karl Popper poursuit avec sa troisième partie débutant sur “Ou, pour utiliser” et finissant par la fin du paragraphe, dans une approche qui pose davantage de questions et de problèmes. L’introduction de l’art en exemple mais à l’épreuve le raisonnement humain. Il est question ici par un exemple concret, explicite, d’une remise en question de l’homme, de l’être en tant qu’existence, puisque l’art touche au ressentit et que ce monde inclus l’idée d’une machine mécanique, régi par des lois de causes et d'effets, qui causerai des éprouvés chez le spectateur. Cette cohabitation me semble hétérogène voir absurde.  

Le déterminisme physique.

Karl Popper commence par nous donner dans cette première partie, sa définition du déterminisme physique, que Popper apparente à un cauchemar, il s’agit pour lui d’une réalité trop violente, pour la raison, assimilant cette idée au fantastique, de l’ordre du rêve. Ce monde anéantissant toute humanité, place l’homme dans un mécanisme automatique, comparable à une bielle dans un moteur de voiture. Cette image de la machine, traduit l’inexistence de la créativité et du libre arbitre, expliqué dans la deuxième partie. Seulement je me pose tout de même la question du lien entre, l’homme comme “rouage” et la destruction du libre arbitre. Pour moi il n’est pas direct. Le fait que l’homme soit un composer d’un mécanisme ne place pas nécessairement l’être dans le néant. Nous pouvons imaginer des êtres libres dans un mécanisme déterminé, en introduisant cette liberté des êtres, comme composant de ses rouages, déterminé, par des actes volontaires. Ou du point de vue humain tout serait déterminé, mais du point de vue universel, cela s’apparenterai à une machine ou les rouages on jeu.

Des marques noires sur un papier blanc  

La deuxième partie est utiliser ici pour étayer la définition du déterminisme physique, par un exemple. Karl Popper se met en scène, comme faisant partie de cette machinerie, en nous expliquant les aboutissants, et qu’elles sont les conséquences sur sa personne, sur les êtres humains. Il introduit ici l’illusion, pour qualifier ses idées et par déduction donc les phénomènes en général. Tout ne serait que supercherie, idée créée par notre entendement, permettant de faire de nouveau liens, humanisant notre réalité. Cette détermination est ici physiologique, il s’agit d’un enchainement d’évènements biologique du corps, du cerveau, des doigts. Cette approche déterministe est inspirée du mécanisme classique Newtonien, ou tout ce qui est explicable est d’ordre mécanique, déterminisme et tout ce qui sort de la théorie classique est une réfutation du déterminisme. “Selon” le déterminisme physique, tout n’est qu’un enchainement des causes et des effets ou la connaissance de ses rouages, causes et fonctionnement de la machine nous permettrait de prédire nos actions. Il est donc question de destin, ou tout serait “tracé” à l’avance. Nous pouvons comparer ce mécanisme a un film, ou nous pourrions l’accélérer et voir la suite ou le rembobiner.  L’image d’un tracé de marque noire sur un papier blanc n’est pour moi pas anodin. Karl Popper, cherche à approfondir son idée de ce mécanisme, en faisant une métaphore, comparant cette machine à un monde binaire ou tout est “tracé” comme sur un papier blanc. Cette image me fait penser à un électro cardiogramme, comme si le monde, la vie n’est qu’un tracé s’apparentant au temps. Le monde ne serait donc qu’un dessin géant préétablie, nécessaire, et immuable ou tout le reste n’est que représentations, “illusion”.  

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