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Le travail est-il une condition au bonheur ?

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Par   •  30 Décembre 2017  •  Discours  •  746 Mots (3 Pages)  •  1 092 Vues

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A : Le nombre de suicide chez les cadres, ou à France télécom, montre très clairement que le travail est nocif au bonheur humain. Pour tous, se lever chaque matin pour aller travailler res-semble à un supplice, le travail devient pour nous plus une contrainte qu’un devoir. Ainsi, nous ne pouvons être heureux via le travail puisqu’il devient un moyen d’asservissement. Cette con-trainte que pose le travail se traduit même lorsque nous ne travaillons pas, prenons l’exemple des chromeurs qui s’immolent devant les agences pôles emplois. Le travail n’est qu’une ma-nière d’oppression qui nous éloigne d’un possible bonheur ou repos.

B : Le travail n’est en rien incompatible avec le bonheur, il donne plus qu’il détruit, il est même une nécessité à la survie de l’Homme. Le travail permet d’accéder à un niveau supérieur pour l’Homme. Le travail est par conséquent un moyen d’accéder au bonheur terrestre. Ainsi comme l’évoque HEGEL dans la Phénoménologie de l’esprit, le « travail forme », au sens où l’Homme transforme la nature à son image. Dans la dialectique du maitre et de l’esclave, l’esclave, qui travaille pendant que le maitre consomme, devient plus puissant et plus humain que son maitre. Le travail est une nature dialectique, en ce qu’il unit du négatif et du positif. Il fait souffrir, mais nous élève au dessus de notre animalité. On travail certes par obligation, ou pour l’argent, mais, en même temps, on peut se réaliser et être heureux. Ainsi le travail est un moyen de devenir soi-même, d’améliorer ainsi son statut et donc de devenir pleinement sujet. Par conséquent, le travail est une condition au bonheur.

A : Certes le travail permet la survie de l’espèce humaine, mais à quel prix ? Prenons l’exemple récent du Bangladesh, avec la manière déshumanisante du travail, des ouvriers qui ont perdus leur statut de sujets. Ainsi dans de telles conditions, travail et bonheurs sont tout à fait incom-patible. De même au Qatar par exemple, le droit de visa des travailleurs étrangers est détenu par l’employeur, le travail enlève une fois de plus le statut de sujet à l’Homme.

De plus, le travail entraine un enfermement mental dans une classe sociale, voir même une sé-grégation. En effet, de nos jours on est défini par nos moyen et donc directement par notre travail.

B : Certes nous pouvons regarder les dérives que peut avoir le travail, cependant, c’est oublier tout l’aspect socialisant du travail, son rôle dans l’ascension sociale, la renommé avec l’employé du mois ou même de gloire avec par exemple, le stakhanovisme. Par ailleurs, plus que la reconnaissance, le travail apporte un but bien plus moral à notre existence, en effet, « l’oisiveté est la mère de tout les vices », comme le montre Voltaire dans Zadig, la sagesse est une vie qui se trouve dans le labeur.

A : Ceci est une vision moderne et mondialisée de la société, cependant, pour beaucoup de religion, le travail n’est-il pas une punition divine ? Ne faut-il pas plus valoriser la vie contem-plative comme le fait Aristote ? En effet, selon Aristote, il faut une absence de travail, des loisirs pour permettre d’élever son esprit à la hauteur de l’immatériel et du désintéressé-tout l’inverse du travail…

B : Cette vision que le travail n’est pas digne de l’humanité,

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