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Le désir

Fiche : Le désir. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Novembre 2018  •  Fiche  •  1 450 Mots (6 Pages)  •  423 Vues

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Le désir

Le désir est la source de toutes les émotions. Elle est la condition de possibilité de la conscience, et c’est ce qui nous pousse à faire des choix. Le désir est illimité : on contrôle le désir ou bien on entre dans l’excès. On est donc des êtres de désir.

  1. Désir et besoin

Besoin : il est plus nécessaire et plus naturel, les besoins sont les mêmes pour tous les hommes. Le rapport à autrui : le désir est personnel. Le besoin est dans le présent. Dépenses productives. Forme d’économie.

Désir : fantasme artificiel et superflu, les besoins sont différents pour chacun. Le rapport à autrui : le désir est essentiellement déterminé par notre entourage. Le désir est une projection dans l’avenir. Dépenses improductives. Forme de luxe.

Les besoins communs avec l’animal : l’homme a des besoins vitaux qui sont d’origine physiologique. Ces besoins sont ponctuellement satisfaits.

Les besoins propres à l’homme : les besoins chez l’homme ne sont pas que de la sphère physiologique, mais aussi des besoins spécifiques de l’homme : des besoins matériels, intellectuels, spirituels, esthétiques et d’être reconnu.

Le désir est dans la nature humaine, se distingue des besoins, est substantiel à l’homme. Il est unique à l’homme.

  1. L’essence du désir

La dialectique ascendante d’Éros : Éros est un démon qui est né d’un manque, Pénia, et le remède, Peros.

Ainsi tout désir est dû à un manque : on ne désire que ce dont on manque.

Aristophane explique ce manque par le mythe de l’Androgyne : les philosophes vont rappeler les idées qui étaient déjà là : on a déjà la connaissance de Éros. Le désir est tourné vers le passé, il est conservateur, on va donc se souvenir des idées.

Dans le mythe, on est capable de transporter la vérité (une forme de continuité).

De plus, on a déjà été tous en continuité avec un autre être avec la mère : le nombril. On a donc eu un traumatisme de la naissance : on a donc un enjeu de l’évolution psychologique.

  1. Les entreprises de réduction du désir
  • Le stoïcisme : le bonheur est dans la restriction de nos désirs. Les stoïciens recommandent tout d’abord de distinguer ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous : ce qui dépend de nous, ce sont nos désirs et nos pensées : tout ce qui est notre œuvre. Ce qui ne dépend pas de nous : ce sont la santé, la maladie, la richesse, la réputation et le pouvoir. Après avoir compris cela, on fait la distinction entre ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas. Il faut supprimer donc ce qui ne dépend pas de nous pour se rendre donc indépendant. Si nous ne désirons que des choses qui dépendent de nous, alors que nos désirs sont toujours satisfaits : on connaîtrait donc un bonheur parfait.

Reproche qu’on peut faire : Descartes dit que le désir nous dépasse et est plus fort que nous, on ne peut donc pas se contrôler. De plus, vouloir réduire le désir reste quand même du désir.

  • L’hédonisme : le désir est dans la satisfaction de nos désirs : ainsi on satisfait tous nos désirs.
  • L’ascétisme : on ne satisfait aucun besoin.
  • L’épicurisme : on cherche à satisfaire seulement certains désirs, les plus fondamentaux. Si le but est d’atteindre le plaisir, alors il faut d’abord convenir de fuir les désirs démesurés qui seront difficiles à satisfaire, et qui nous apportent davantage de troubles. On passe donc de l’ascétisme à l’épicurisme.

Finalité interne : philosopher pour philosopher

Finalité externe : philosopher pour le bonheur : faire une activité pour avoir quelque chose.

  1. Le désir est essentiellement lié à la conscience

On prend conscience d’un manque dans le désir, on a donc conscience qu’on est des êtres limités. On se projette dans l’avenir, le présent ne nous satisfait pas. La conscience est toujours ailleurs : la nostalgie du passé et le désir du futur.

C’est que le présent d’ordinaire nous blesse. Nous le cachons à notre vue est parce qu’il nous afflige, et s’il nous est agréable nous regrettons de le voir échapper.

On est incapable de se réjouir dans le présent, et quand on est satisfait on se demande combien de temps cela va durer, il est donc impossible d’être heureux.

  1. Le paradoxe du désir de Sartre, la contradiction du désir amoureux

On désire quelque chose de contradictoire. En effet, on désire une personne malgré nous, on n’y peut rien, on ne fait pas le choix. La passion amoureuse nous détermine, ce n’est pas le fruit d’un choix : on n’est pas libre. On veut donc 2 choses : je ne peux pas m’empêcher de désirer une personne mais je veux choisir cette personne. Ces deux choses contradictoires.

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