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Sherlock Holmes (et Sir Arthur Conan Doyle) – Le détective immortel

Analyse sectorielle : Sherlock Holmes (et Sir Arthur Conan Doyle) – Le détective immortel. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Décembre 2020  •  Analyse sectorielle  •  4 747 Mots (19 Pages)  •  618 Vues

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Icônan #1 : Sherlock Holmes (et Sir Arthur Conan Doyle) – Le détective immortel

Sherlock Holmes naît en 1887 (date à laquelle commence la construction de la Tour Eiffel) de la main de l’écrivain talentueux : Sir Arthur Igniatus Conan Doyle. Il apparaît pour la première fois dans le roman : « Une étude en rouge », d’où il fera la rencontre de son plus fidèle compagnon, mais néanmoins tout aussi célèbre, le Docteur John Watson. C’est dans ce tome, que son caractère, son physique, sa personnalité forte déconcertante et ses facultés intellectuelles hors du commun, sont décrites, par le narrateur, qui n’est autre que son colocataire, Watson.

Une étude en rouge

Les deux hommes se rencontrent, suite à un hasard des plus total. John Watson après son retour d’Afghanistan, où il a été blessé, cherche un appartement à Londres. Lors d’une pause méritée, au Criterion Bar, sur Picadilly Circus, l’homme rencontre un de ses anciens infirmiers : Stamford, qui lui parle de Sherlock Holmes, qui lui aussi cherche un logement en colocation. Les deux se rencontrent alors à l’hôpital St Bartholomew, et dès les premiers échanges, Watson comprend qu’il a affaire à un être hors du commun.

Pour les plus intéressés d’entre vous, sachez que le Criterion Bar (fondé en 1879) existe toujours et que vous pouvez même y retrouver une plaque commémorative de cet évènement.

Holmes et Watson, vont vivre ensemble, jusqu’au mariage de ce dernier, au fameux 221B Baker Street, adresse imaginaire choisit délibérément par l’auteur. Enfin, ceci était vrai pour l’époque. Puisqu’en 1930, la municipalité décida de prolonger la rue, permettant ainsi la création du mythique 221. Par la suite, une société privée, acquis le numéro 239 et décida de créer un des musées les plus fidèles du détective, ayant réussi à obtenir les autorisations pour avoir le n°221 B.

Lors de sa collocation avec John Watson, on apprend que l’un des détectives les plus connus, se droguait. Le médecin, lors de sa première rencontre avec l’homme, l’analyse en détails, mais ne fait part que d’une suspicion aussitôt écartée : « Rien ne pouvait dépasser son énergie quand une crise de travail le prenait. Mais à l’occasion une forme de léthargie s’emparait de lui et, pendant plusieurs jours de suite, il restait couché sur le canapé du studio, prononçant à peine un mot, bougeant à peine un muscle du matin jusqu’au soir. En ces circonstances, j’ai remarqué dans ses yeux une expression si vide, si rêveuse que j’aurais pu le soupçonner de s’adonner à l’usage de quelques narcotiques, si la sobriété et la rectitude de toute sa vie n’eussent interdit une telle supposition. »

John Watson – Une étude en rouge. 

Cependant, dès le « Signe des Quatre », l’analyse change devenant plus clinique et cela dès les premières phrases du roman : « Sherlock Holmes alla prendre un flacon sur le coin de la cheminée, puis, tirant de son écrin une seringue Pravaz, de ses doigts effilés et nerveux, il ajusta l’aiguille acérée au bout de l’instrument et releva la manche gauche. […] Enfin, il se décida à enfoncer l’aiguille sous la peau et, après avoir pressé la tige de son instrument, se laissa tomber dans un fauteuil de velours, en poussant un soupir de soulagement. »

John Watson – Le signe des Quatre.

Considérant l’époque à laquelle a été écrit ce roman, il est compréhensible que le détective s’adonne à ce genre de plaisir, et cela, malgré les avertissements de son ami : « - Morphine ou cocaïne ?

- Cocaïne, solution à 7 %. […] Peut-être avez-vous raison, Watson […], mais je trouve que c’est un stimulant d’une telle puissance pour activer les fonctions du cerveau et lui donner de la lucidité que peu m’importent ces effets secondaires. »

Discussion entre John Watson et Sherlock Holmes – Le signe des Quatre.

Effectivement, avant la Première Guerre mondiale, l’usage de narcotique n’avait rien d’illégal, certains médecins, même, disaient que la cocaïne découverte au milieu du XIXè siècle avaient des effets énergisants et bénéfiques. Cependant, dans la nouvelle « Le champion qui manque » de 1904, Watson est fier d’annoncer qu’il a réussi à stopper ce funeste besoin. Néanmoins, la réalité est toute autre. La raison, est que le Royaume-Uni déclare le cannabis illégal en 1928, après que l’Angleterre ait ratifié la Convention internationale de l’opium, adoptée à Genève en 1925. Arthur Conan Doyle, lors de l’écriture de cette nouvelle, a su que la prohibition était proche et a décidé suite, à sa collaboration avec le magazine américain Collier’s, qui souhaitait un héros « clean », car les médias souhaitaient que plus de personnes puissent lire leur magazine, aussi bien adulte que mineur, de faire arrêter la drogue à son héros. Cette idée à été accentué par la loi « harmful to minors » (dangereux pour les mineurs) de 1968.

Holmes et Watson ne sont pas les seuls personnages iconiques de la série de livres « Sherlock Holmes », il en existe d’autres qui ont tout autant marqué l’esprit. On peut facilement citer Mrs Hudson, qui est décrite par Watson, comme « étant d’une patience éprouvée. Non seulement son appartement du premier étage était envahi à toute heure d’une foule de gens bizarres et souvent peu recommandables, mais encore son célèbre locataire manifestait une excentricité et une irrégularité d’habitudes qui auraient dû épuiser son indulgence. Son incroyable manque de soins, sa prédilection pour la musique à des heures que tout un chacun réserve au sommeil, son entraînement au revolver en chambre, ses expériences scientifiques aussi étranges que malodorantes, l’ambiance de violence et de danger qui l’entourait faisaient de lui le pire des locataires de Londres. D’autre part, il la réglait princièrement. Je suis sûr que pour le prix que Holmes loua son meublé pendant les années que je vécus avec lui, il aurait pu acheter toute la maison. »

John Watson - Le Détective agonisant

On peut aussi citer, les « irréguliers de Baker Street ». Il s’agit d’un groupe d’enfants des rues, apparut dès « Une étude en rouge » qui vit dans les alentours de Baker Steet et qui aide le détective dans ses enquêtes, puisqu’ils sont capables de se rendre un peu partout dans Londres, moyennant un shilling par jour (sans prendre en compte les frais) et une guinée (environ 21 shillings) pour toute découverte importante. Cette aide qu’obtient Holmes, lui permet à son tour de découvrir la vérité derrière les affaires, parfois en laissant tous les lauriers à un inspecteur bien connu de Scotland Yard, l’inspecteur Lestrade, dont le prénom a été oublié du narrateur. Cet inspecteur, est l’un des meilleurs détectives du service de police de Londres. Il apparaît dans 13 aventures différentes (dont la plus connue : « Le chien des Baskerville »). Il est qualifié avec l’un de ses collègues, Tobias Gregson, dans « Une étude en rouge » comme : « Gregson est le meilleur limier de Scotland Yard. Lui et Lestrade sont le dessus du panier, ce qui ne veut pas dire qu’ils valent grand-chose ! »

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