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Le Bonheur Et La météo

Fiche de lecture : Le Bonheur Et La météo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2015  •  Fiche de lecture  •  1 310 Mots (6 Pages)  •  621 Vues

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Étymologie[modifier | modifier le code]

Étymologiquement, ce mot vient de l'expression « bon eür ». « Eür » est issu du latin augurium qui signifie « accroissement accordé par les dieux à une entreprise ». Ce mot latin est lui-même issu d'une racine indo-européenne (reconstituée) aweg, dont les autres principaux représentants en latin sont :

augere, auctus : « s'accroître » qui a donné augmenter…

auctor : « qui fait croître », « fondateur », « auteur », qui a donné auteur, autoriser, autorité, octroyer…

Du point de vue de l'étymologie, le bonheur est l'aboutissement d'une construction, qui ne saurait être confondue avec une joie passagère. Le fait que la création d'un auteur s'accroisse durablement provoque en lui-même l'accumulation des satisfactions, ce qui le mène au bonheur.

Bonheur et plaisir[modifier | modifier le code]

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Le bonheur et le plaisir sont deux notions qui portent à confusion. Le plaisir est une forme de satisfaction mais c'est une satisfaction comprise comme plus limitée et plus ponctuelle: avoir une maison, une famille, une voiture; on prend du plaisir à de telles actions sur le moment où on le fait. Ce caractère fugace et éphémère du plaisir a souvent été dénoncé par les philosophes, comme si la quête du plaisir était obligatoirement une quête dont la satisfaction se trouvait limitée par la nature même de son objet. Le bonheur, quant à lui, est un état caractérisé par sa durabilité et sa stabilité, et désigne un bien-être complet du corps et de l'esprit, tandis que le plaisir concerne plus souvent le corps.

En philosophie[modifier | modifier le code]

La tradition philosophique occidentale oppose les optimistes, pour qui le bonheur comme "état de satisfaction totale" est possible (Spinoza, Montaigne, Diderot), voire facile (Épicure) et les pessimistes, pour qui il est difficile (Rousseau), voire impossible (Pascal, Schopenhauer, Freud). D'autres, comme Kant, opposent la recherche du bonheur et la réalisation de la loi morale : on ne peut pas chercher à être heureux en suivant la loi morale ; néanmoins, on ne peut pas parler d'une condamnation de la recherche du bonheur. Nietzsche, lui, la critique comme une fuite devant le tragique de la réalité, lui préférant l'expérience de la joie.

Épicure (iiie siècle av. J.-C.)[modifier | modifier le code]

Selon Épicure, le bonheur a deux faces : une face négative qui correspond à l'absence ou la diminution de la souffrance et une face positive qui concerne la satisfaction des désirs. Le bonheur est conditionné par le plaisir (hédonisme). Le bonheur est ainsi l’absence de troubles (l'ataraxie) du corps (l'aponie) et de l'esprit (l'acédie ou l'ataraxie) qui naît spontanément de la satisfaction des désirs naturels et nécessaires, dont les deux plus importants sont, outre la sûreté et la santé (de l'âme et du corps, donc), la sagesse et l'amitié.[réf. nécessaire] Le texte le plus célèbre d'Épicure sur le bonheur et le plaisir est La Lettre à Ménécée. On y découvre que la vertu épicurienne consiste à régler ses désirs sur la nature.

Blaise Pascal (xviie siècle)[modifier | modifier le code]

« Tous les hommes recherchent d'être heureux.(...) C'est le motif de toutes les actions de tous les hommes. Et cependant, depuis un si grand nombre d'années, jamais personne, sans la foi, n'est arrivé à ce point où tous visent continuellement », Blaise Pascal, Pensées (1670)[réf. insuffisante]

Spinoza (xviie siècle)[modifier | modifier le code]

L'éthique selon Spinoza est la recherche de la béatitude, définie comme amour intellectuel de Dieu (c'est-à-dire de la Nature). Les principales traductions françaises de l'Éthique n'utilisent pas le mot "bonheur", mais traduisent pour plus de précision felicitas par "félicité" et beatitudo par "béatitude".

Robert Misrahi prend le parti de faire de Spinoza le philosophe

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