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La religion

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Par   •  14 Mai 2018  •  Cours  •  6 988 Mots (28 Pages)  •  553 Vues

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                                                               LA RELIGION

Introduction

  • Monothéisme : religions du livre
  • Toute sté est à l’origine religieuse au sens que le surnaturel a laissé des traces depuis les 1ères manifestations de la présence humaine
  • La politique est particulièrement li » à la religion dans la mesure ou la religion est ce qui garantit l’unité d’une communauté humaine ainsi qu’une obéissance durable à la règle que n’a jamais obtenu un pouvoir politique non soutenu par la religion
  • La religion perdure dans l’histoire de l’humanité au-delà des découvertes scientifiques ce qui montre qu’elle se situe au-delà du vrai et du faux. Il ne s’agit pas avec la religion de produire un savoir (qui serait démenti par des explications scientifiques) ; on ne peut pas ramener la religion à une simple explication du monde, elle propose un sens à la vie humaine et elle donne une place à l’Ho dans le monde

  1. Religion et société

  1. Le sacré et le religieux
  • Le sacré est une expérience, on fait l’expérience du sacré. Cela signifie que le sacré relève du sentiment qui est de l’ordre du vécu et qui est le sentiment qu’il existe un ordre d’existence au-delà du monde que nous connaissons (visible).
  • Le sentiment de sacré s’accompagne inévitablement du contraste entre sacré et profane. Le monde qui relève de l’homme est le monde profane et qu’au-dessus de ce monde, il existe autre chose. On ne peut pas se contenter de ce que l’on voit, il existe une autre réalité, un ailleurs par rapport à notre environnement immédiat. La relation entre notre réalité proche et la réalité immédiate est une relation qui nourrit des sentiments divers (craintes, peur, fascination, dévouement, oubli de soi, …). Cela peut amener à rendre la différence entre la vie terrestre/ordinaire qui est transcendée par autre chose. Cette frontière corresponde dans l’esprit à la notion d’interdit, de tabou (profaner quelque chose signifie que souiller qq chose ; faire entrer du profane dans un espace sacré). Il y aune richesse du sentiment sacré qui se nourrit de l’idée d’un passage, d’une aspiration à aller au-delà de soi-même que l’on trouve dans tous les vestiges de la présence humaine
  • La religion est la mise en forme à l’intérieur d’une communauté de ce sentiment ce qui entraines 2 csquences
  • Toute religion comporte une part de rationalité (théologie)
  • La religion est un lien à double sens, un lien des hommes entre eux (caractère collectif de la religion qui montre sa dimension sociale (E. Dukheim = montre comment la religion peut structurer autour d’idée commune un grp d’être humain). La religion est ce qui articule la relation entre les Hommes et Dieu. Ce lien est affirmé dans chaque communauté religieuse dans des dogmes, c à d des vérités autour de la foi auxquelles il faut adhérer indépendamment de la rationalité qu’on peut y chercher.
  • Croyance : Rapport particulier que la religion nous demande d’avoir avec la vérité. C’est donc le fait de tenir pour vrai certaines propositions ou certaines représentations en dépit de leur absence de validité objective
  • Kant explique la différence entre connaître, avoir une opinion et croire. Tout dépend de la proportion d’éléments objectifs et subjectifs
  • Connaître : Aborder d’une manière pleinement objective et donc avec certitude un objet. Il y a dans la connaissance une garantie objective de l’objet
  • Opinion : Repose sur une certitude (éléments objectifs) mais la manière dont on adhère à ces éléments reste subjective. La manière dont on adhère à ces éléments repose sur des éléments sont subjectifs (discours, représentation…)
  • Croyance : Considérer que quelque chose est certain mais cette certitude n’est pas démontrable. Moins c’est démontrable, plus c’est de la croyance. Expl
  • On ne peut pas apporter de preuve de l’existence de Dieu
  • Même les philosophes qui refusent l’existence de Dieu sont obligés de le faire en remettant en question le caractère idéologique

C’est parce que la croyance échappe à notre raison, c’est parce que l’objet de notre croyance n’existe pas de manière sensible que nous pouvons y croire

La croyance est donc chez Kant la mise en relation de deux éléments : un élément invisible et notre esprit (vérité) sur le monde de l’évidence/la certitude

  • En quoi ces vérités apparaissent toujours comme présente dans notre monde
  • Il y a quelque chose d’universel dans la croyance. A partir du moment ou vous avez la certitude de qq chose, vous voudrez le partage avec les autres. La religion a une dimension expansionniste car on considère qu’elle fondamentalement bonne car vraie.
  • Objection : toutes les religions ont un martyr (personne qui donne sa vie pour défendre une vérité que les autres ne comprennent pas)
  • Le cas limite révèle à quel point la religion suscite des sentiments extrêmement forts qui sont + fort que n’importe quel attachement profane. La force de la croyance pousse à agir : la religion n’est pas simplement un facteur de lien social, c’est aussi ce qui mobilise des actes engagés par rapport à la sté

Même les philosophes des lumières, anticléricaux, s’étaient penchés sur la question d’une religion naturelle.

  1. Retour du religieux au XXIème siècle

Dans Dialogue sur la religion naturelle

  •  Hume met en avant l’idée de Dieu qui répond à une intuition universelle et spontanée du bien et du mal chez les Hommes ainsi que l’idée qui existe un dessin dans le monde qui correspond à cette idée de religion naturelle.
  • Cette religion naturelle s’est appelé le théisme ou le déisme c à d la croyance en un Dieu qui répond à ce besoin de base moral et de finalité universelle. Elle a évolué dans qq chose de bcp + abstrait : avant l’époque classique en Europe, l’au-delà était représenté comme figure collective, formalisé.
  • A partir du XVIIIème cette figure formalisée est devenue + abstrait : donne run récit de l’au-delà est devenu naïf et la religion superstition.
  •  Il y a 3 stade de la religion selon Hegel 
  •  Polythéisme qui corresponde à un animisme (tout dans la nature est sacré), l’Homme a besoin de se représenter ce qu’est Dieu. IL a besoin de symbole qui vont être figurés par des éléments naturels (les animaux, les objets).
  • Religion grecque qui est une religion ou chaque dieu représente une facette de la divinité.
  • Religions révélées ou ce qui va être centrale est la relation entre l’Homme et Dieu c à d une intériorisation de Dieu à titre personnel qui permet de comprendre à titre personnel comment l’esprit se manifeste à travers la religion (retour sur soi du croyant qui envisage son propre salut)

A MALRAUX

  • « Le XXIème spirituel ou ne sera pas »
  • Pourquoi observe-t-on un retour au religieux ?
  • Selon M Gauchet, 3 raisons
  • Historique : La religion est constitutive du sens historique des stés en occident c à d que notre sens de la temporalité est tournée vers la religion. En effet, chaque fois qu’un régime politique a cherché à supprimer la religion (ex : régime communiste qui a interdit la religion, tout le monde a voulu reprendre la religion ce qui manifeste bien cet ancrage de la religion dans les sté occidentale). Dans 70’s on observe une crise du progrès, un écoulement des peuples occidentaux en termes de projection vers l’avenir. Elle se traduisait par une confiance inconditionnelle dans la science, dans la technique, dans l’économie. Cette confiance s’est altérée et n’est plus aussi entière. En réalité, on a assisté à partir de 70’s à un retour vers le passé, à un intérêt qui s’accroît vers le patrimoine. A partir de là, l’identité à l’intérieur des stés s’est établie avec un paramètre religieux très important.
  • Politique : Evolution globale de la démocratie vers la laïcité qui s’est accompagnée d’une neutralité de + en + grande des Etats en termes de vie morale, en termes de spiritualité. Les dimensions morales et spirituelles deviennent individuelles. Ces valeurs collectives sont devenues individuelles et l’option religieuse est devenue une option privée
  • Sociologique : D’un pt de vue sociologique, cette option privée a correspondue avec une sensibilité nouvelle par rapport à soi-même, par rapport aux autres, par rapport au monde
  • Par rapport au monde : Recherche de dvpment personnel et d’une fusion avec le monde. Cette adhésion se traduit par un souci du corps, une harmonie avec l’univers (expl : pratique de yoga, gymnastique…) c à d une spiritualité bcp + cosmique.
  • Par rapport aux autres : la sensibilité contemporaine n’est pas une sensibilité du  devoir moral. En revanche, la sensibilité va aller vers une compassion aux victimes, une identification émotionnelle aux personnes souffrantes et un sentiment de solidarité (au nom d’un humain universel, les occidentaux peuvent aider les autres non pas sous l’injonction d’une religieux mais par pure solidarité (CL M Foucault) « L’histoire de la sexualité, le souci de société »
  • Par rapport à soi-même : La religion est devenue petit à petit un moyen contestataire de s’affirmer c à d que l’identité religieuse peut correspondre à une revendication d’appartenance communautaire ou encore à une façon de rejeter une sté dont les valeurs apparaissent comme peu légitime (critique du matérialisme…). La conviction religieuse est donc à ce moment-là une revendication individualiste passant par le contact direct avec Dieu, par l’intensité du contact relationnel. Autrement dit, la religion est véritablement devenue une affaire privée et relève d’un processus d’individualisation

« L’individu actuel est matérialiste dans sa conduite et spirituel dans sa pensée »

  • Il ne s’agit plus de vivre comme les autres mais de s’affirmer à travers son appartenance religieuse

L’appartenance religieuse ne signifie pas nécessairement renoncement aux nouvelles technologies, passéisme de la vision du monde.

  1. Laïcité et radicalisme

  • Laïcité : idéal qui repose sur 5 principes
  • Individu : Liberté de conscience ça à la liberté d’adopter une croyance religieuse ou pas
  • Egalité des droits : quelque soit le caractère minoritaire de la confession à laquelle on appartient
  • Bien commun : Synthèse des différences entre les volontés
  • Unité du peuple : Fondée sur l’égalité des droits
  • Souveraineté du peuple : Double souveraineté : d’une part du peuple d’autre part de la conscience individuelle. Souverain signifiant une autorité au-delà de laquelle il n’y a rien. Personne ne peut me dicter ce que je dois penser. Personne ne peut aller à l’encontre du bien commun.
  • La souveraineté est la source de toute les règles de la vie commune. Il y a donc un engagement réciproque entre la sté et le monde politique. C’est pourquoi la laïcité repose sur la séparation de l’église (vie sociale) et de l’Etat (monde politique).
  • La démarcation entre ce qui est commun à tous c à d le monde public et ce qui relève de la sphère individuelle qui relève de la privée. Ce qui est publique relève de la loi et ce qui est privée relève de la conscience libre. Pour qu’il y ait laïcité, il faut que la conscience individuelle soit autonome c à d que dans la vie commune, je peux disposer de ma liberté à ma guise.
  • En revanche, la ou il y a ambiguïté c’est que la vie commune demande aussi que j’observe et respecte aussi la vie de mes concitoyens. L’autorité spirituelle à l’intérieur d’une communauté religieuse est valable tant qu’elle d’adresse à des personnes qui adhère librement à cette confession. Elle est donc légitime tant qu’elle relève de personnes quoi adhère librement à cette religion mais elle n’est plus légitime lorsqu’elle exige un ascendant sur l’ensemble de la sté. Cela peut se marquer par une critique de ce qui ne respecte pas l’autorité de cette instance religieuse.
  • La laïcité engage le respect de la loi. On va avoir une association entre ce qui est civique et ce qui est éthique
  • Civique : ce qui juridiquement repose sur la loi mais repose également sur l’éthique
  • La laïcité se place d=contre les dérives cléricales (injonctions à rejeter telle partie de la population, manifester de manière trop ostensible l’appartenance à une religion…) et non pas contre les religions même.
  • On peut retourner sous le terme de fondamentalisme toute pensée qui cherche à englober toute la sté dans la croyance. C à d revenir au fondement de la sté et reconstruire un monde religieux. Remettre la vie religieuse dans la vie commune et non les séparer comme dans la laïcité

Traditionalisme : La légitimité traditionaliste repose sur le principe que le passé soit supérieur au présent le traditionalisme va aller a l’encontre de la sté moderne dans la mesure où la religion va être la seule à rythmer tous les moments de la vie sociale. Il s’agit de restaurer la tradition, réparer un oubli. Cette tendance traditionaliste se décline sous plusieurs termes selon les monothéismes

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