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Le doute est-il réellement un moteur pour accéder et entretenir sa connaissance? Le doute est-elle une manifestation de la liberté d'esprit?

Dissertation : Le doute est-il réellement un moteur pour accéder et entretenir sa connaissance? Le doute est-elle une manifestation de la liberté d'esprit?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2018  •  Dissertation  •  938 Mots (4 Pages)  •  844 Vues

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Le doute représente l’interrogation des évidences, la remise en cause d’une idée reçue, le refus de croire. A travers ses propos, l’auteur louange le doute et dénigre les croyances. Nous avons alors une thèse et une antithèse, allégorisées par deux métaphores : le « sel » pour le doute et l’« ivresse » pour la croyance. Alain, pense que sans le doute, la connaissance n’est pas possible et ne peut pas perdurer.

Le doute est-il réellement un moteur pour accéder et entretenir sa connaissance ? Le doute est-il une manifestation de la liberté d’esprit ?

Nous débuterons par examiner ce qu’est la croyance, puis nous poursuivrons, afin d’aborder le doute sous toutes ses formes.

Alain juge que « Croire est agréable. Que c’est une ivresse dont il faut se priver. Ou alors, il faut dire adieu à liberté, à la justice, à la paix. ». J’entrevoie alors un lien, unissant ces propos à ceux d’un intellectuel d’origine indienne, Jiddu Krishnamurti, qui a interprété la croyance, à sa manière, il dit : « Elle n'est qu'un mot, une pensée, c'est une chose absolument destructrice. Celle-ci divise les gens, les endurcit, les pousse à se haïr réciproquement, à cultiver la guerre d'une façon détournée ».

Ces deux philosophes, considèrent que la croyance est néfaste, qu’elle bride les hommes et leurs esprits, qu’elle implique seulement pénitence et douleur au monde, qu’elle est l’ennemie de la liberté. Pour en revenir, à la citation d’Alain, il décrit la croyance comme quelque chose de plaisant, d’accessible à tous et sans effort. Personnellement, à travers, l’expression « croire est agréable », j’annote que celui qui vient à « croire », céderait simplement à sa tentation. Et, Alain, dans d’autres propos, a explicitement affirmé, que celui qui cède à sa tentation, perd alors ce qui le caractérise en tant qu'Homme (c’est à dire sa conscience). Chaque Homme est soumi à la croyance, n’importe où à travers le monde (Zoroastrisme, Judaïsme, Christianisme, Islam, Sikhisme, Bahaïsme, Spiritualité, Autochtone, Hindouisme, Bouddhisme). Ainsi, l'Humanité, serait-elle, assigné à céder à la facilité ? Celui qui croit, perd alors sa part d’humanité ? Avec cela, Alain, considère que croire est une « ivresse ». Dans la vie courante, l’ivresse mène à l’illusion, à l’abstrait, à l’oublie. De plus, lorsqu’elle est trop excessive, elle mène à l'inconscience (coma éthylique). Donc, croire à profusion, mènerait à l'inconscient intellectuel ? Puis, pour un alcoolique se stopper de boire et donc d’atteindre l'état d’ivresse est une réelle privation, je pense, que cette privation est intimement identique à la privation dont parle Alain pour la croyance. Pour éviter, cette spirale de l’insouciance, du déni, Alain propose une réponse, un remède, qui est autre que le doute. D’où la première métaphore, qu’il emploie dans son texte...

Alain présente le doute comme « le sel de l’esprit » et poursuit, en affirmant qu’il est la condition pour que toutes les connaissances ne « pourrissent » pas. On peut faire le parallèle avec les vertues conservatrices du sel. D'après lui, les « connaissances les mieux fondées et les plus raisonnables », ont elles aussi,

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