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La vérité

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Par   •  15 Février 2023  •  Résumé  •  2 433 Mots (10 Pages)  •  180 Vues

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Chapitre I : La vérité

I) Conceptualisation et problématisation

“Adéquation entre l’idée et la réalité”

Idée = discours qui relate ce qu’on pense

Réalité = faits

2 vérités :

  • cohérente : pensée et règles de logique
  • Réalité : pensée et réalité matérielle

Pour connaître la vérité, il faut avoir la certitude de son existence et les sceptiques doutent de son existence.

Quelque chose est vrai s’il est cohérent.

Quelque chose est vrai si l’expérience intervient

2 critères : la cohérence ou l’expérience

Quelque chose peut être formellement vrai et matériellement faux.

Pour connaître la vérité, ces deux critères doivent être remplis.

L’expérience peut être trompeuse, elle est relative à chacun, à chacun sa vérité

→ Sceptique, on ne peut savoir la vérité car l’expérience n’est pas fiable, elle est trop relative.

Contraires de la vérités :

  • L’erreur, involontairement faux
  • Le mensonge, volontairement faux et trompeur
  • l’illusion : enraciner dans le désir
  • Le Bullshit : indifférent à la vérité, nit la vérité

Vérités : formelle/matérielle/sincère

La sincérité est relative aux autres, s’opposent au mensonge, à la complaisance et à la mauvaise foi. C’est la partie morale de la vérité.

Partie théorique, 2 vérités

Sophisme

Optimisme

Discours contradictoirs à la vérité

Apparence de vérité

Ne répond pas aux règles de la logique

Pour tromper l’adversaire

Il est possible d’accéder à la vérité mais avec une méthode.

Bon usage de sa raison

  1. Platon
  • Vérité dans le monde intelligible, idées éternelles, immuables
  • Monde sensible des apparences trompeuses et changeantes
  1. Descartes
  • Les sensations sont trompeuses, instables, on ne peut s’y fier.
  • Le point de départ de la vérité, c’est le cogito
  • Ce qui compte c’est la méthode
  • Il faut imiter la méthode et le raisonnement mathématique.
  1. Empiristes
  • L’expérience
  • L’esprit est une page blanche à la naissance
  • =/ réminiscence et cogito
  • Locke dit que notre esprit est une tablette de cire vierge
  • la somme des images et des sensations = idées
  • On conquiert les idées par l’expérience
  • Sensation primaire
  • Vérités dans ce sensations primaires, aux sens
  • Vérité relative à chacun
  • Bacon : purifier nos conditionnements pour revenir à la vérité et aux sens bruts.

Vérités : Science expérimentale et presque mathématiques

  • Est vrai ce qui à résister aux expériences, ce qui n’a pas trouver de contre exemple
  • La Science progresse par réfutation et non pas par vérification
  • Un contre-exemple suffit à réfuter une thèse alors que des milliards d'exemples ne suffisent pas à la justifier.
  • Les vérités sont provisoires
  • Théories certes provisoires mais utiles pour résoudre les problèmes que nous nous posons.

Mathématiques : indépendantes de l’expérience

  • Est vrai ce qui a été démontré sur la véracité d’axiome, non relatif à l’expérience
  • Il peut coexister deux théories, l’une liée à l’expérience, l’autre à des raisonnements.

Peut-on connaître la vérité?

La vérité ne répond pas de nous, il y a une vérité immuable qu’on peut trouver à l’aide d’une bonne méthode et d’un bon usage de cette méthode.

L’Histoire montre qu’il n’y a pas de vérité supérieure, mais bien plusieurs vérités, il n'y a que des opinions et la vérité nous échappe, sinon nous serons tous d’accord.

La vérité est-elle à notre portée?

  • Scepticisme : opposition au dogmatisme
  • Dogmatisme : Vérités absolues
  • Relativisme : scepticisme modéré

Comment accéder à la vérité ?

Quelle est la valeur physique de la vérité?

A-t-on raison de chercher la vérité?

Vaut-il mieux une illusion réconfortante plutôt qu’une vérité dérangeante, humiliante?

Affirmer une vérité, n’est-ce pas sombrer dans l’intolérance?

Peut-on théoriser l’erreur?

II) Le scepticisme : critique de la vérité

Skeptikos : celui qui examine, celui qui doute.

  • Scepticisme radical : Pyrrhon, l’école pyrrhonienne
  • Scepticisme modéré : Hume, l’école empiriste

Doute sceptique est différent du doute méthodique de Descartes, d’Alain, de Russel

  1. Ecole pyrrhonienne

  • Pyrrhon, IIIe - IVe siècle, soldat dans l’armée d’Alexandre le Grand.
  • Fasciné par les sages hindous, indifférents à la nature et à la physique
  • Il veut appliquer l’indifférence à la vie et à la vérité. Le bonheur est dans l’indifférence.
  • Pas de trouble de l’âme = paix de l’âme
  • En effet, juger du bien et du mal crée des tensions, de l’inquiétude, et des conflits.
  • Ces disciples le protégeaient car il est tellement indifférent à tous qu’il risque de mourir partout.
  • “Un bon sceptique est un sceptique mort”. Aristote
  • Il ne parlait plus
  • C’est un socrate devenu fou.
  • Ses disciples : on doit douter de tout sauf des instincts primaires que la nature nous a donné.

Thèse : Il est impossible de déterminer si une chose est bonne ou mauvaise.

Arguments :

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