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Faut-il toujours avoir raison ?

Dissertation : Faut-il toujours avoir raison ?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  27 Juin 2022  •  Dissertation  •  2 615 Mots (11 Pages)  •  353 Vues

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Aïchata SAVANE T02

16/10/21

                                                            Philosophie-Dissertation

                                                            Faut-il toujours avoir raison ?

         " Le cœur a ses raisons que la raison ignore " : ainsi se battre en vue d'avoir raison risque souvent de nous brûler les ailes. (la pensé, l'esprit, l'âme...)

Nous ne  pouvons  guère avoir toujours raison. Quand on dit " j'ai raison " on veut bien dire qu'on a le dernier mot ou encore que l’on détient la vérité, mais aussi qu'ait tien pour vrai une certitude non vérifié et d'ailleurs invérifiable car celui qui possède la vérité ne pas prendre le temps de vérifié ce qui est pour lui invérifiable puisque la vérité  ne pas être dubitable et encore  moins contestable par celui qui le détient, et donc que l’on tient pour sûr ce que l'on dit ou ce que l'on sait ou croit savoir. On pourrait ainsi, le redéfinir sous-titre de la certitude, qui renvoie au domaine de la vérité, des connaissances assurées, c'est-à-dire des connaissances fondées, prouvées, appuyer et irréfutables par essence, par la nature des choses. Ou comme le souligne Socrate dans Gorgias, chercher la certitude peut renvoyer à une réclamer une chose nécessaire, que tout esprit qui a soif de connaissances véritables, d'un savoir profond, et solides recherches, et qui rejette toute opinion mal construite voire  fondée ou toute connaissance reçue naïvement sans qu'on ait pris la peine de l’examiner. Cependant, il n’est pas exclu que cette certitude renvoie à de l’égo, à de la fierté, de l'orgueil, à un instinct primitif propre à l’Homme qui pousse seulement à chercher à l’emporter, à gagner, à vaincre autrui, à combattre celui qui s'est trompé, à chercher à avoir le dernier mot contrairement à  tout ce qui est raisonnable. Ce qui nous renvoie au domaine de la morale, mais aussi à celui du désir, donc du plaisir. L' embarrassante question, peut se répondre en deux façons : " Est-il toujours bon de chercher la vérité ? " , : " Est-il si nécessaire d'être le possesseur du dernier mot ; si elle n'est que l'arme pour dévaloriser l'autre ? Il semble sous-entendre qu’il existerait des raisons de se méfier de la vérité, indiquant par là qu'il ne faudrait pas toujours la chercher mais bien plutôt qu'il faudrait la mettre en doute, chercher à être contredit, chercher à nous mettre en doute sur nos certitudes qu'on croit être vrai et reconsidérer la véracité de notre recherche. Mais en même temps on pourrait s'étonner d'une telle question puisque la vérité n'est jamais véritablement l'objet d'une recherche, puisque  non seulement la vérité et ailleurs, mais aussi quelle n'est pas  à la porter de  l'homme et enfin quelle est à l'Homme qui a la conviction que ce qu'il tient pour vrai est bien vraie... Donc, l'expression «chercher la vérité» serait alors confondue avec la quête d'une vérité ultime et définitive confondue alors avec la réalité: une vérité à laquelle on n'accède jamais ou simplement illusoire, flou,  une vérité vers laquelle on tend seulement. Nous sommes que sur une piste de la vérité et  non sur la vérité elle-même. Donc  le détenteur qui croit détenir la vérité n'est que dans un pur mensonge et ignorance de lui-même, il est littéralement  à côté la vérité. Il n'a  donc, que, construit une vérité pure fictive. Est-il toujours bon de chercher à avoir le dernier mot ? Une nuance pourrait être ajoutée à cette question : cette fois il ne s’agirait plus de la confusion avec la vérité absolue mais plutôt de la confusion entre sa « vérité » (celui qui croit détenir la vérité en s'opposant aux autres vérités je veux dire par là les autres pensés) celle à laquelle on est persuadé et la vérité admise par tous. C’est donc une vérité qui peut entrainer de plus graves conséquences comme de la fausseté de jugement et de la fausseté dans la prise de décision qui peut suivre. Il faut alors reprendre le sujet et repérer que le «toujours» semble apporter une nuance: «faut-il toujours vouloir avoir raison?» semble aussi indiquer qu'il y a des circonstances où on aurait besoin d’avoir raison et d'autres où il serait nécessaire de rejeter cette idée pour la refonder ou la discuter. Pour finir, si la vérité marque l’assurance d’un esprit qui ne doute pas et ne craint pas l’erreur , cette assurance peut n’être que le fruit d’une intuition et donc être peu objective autrement dit qu'il n'a pas de recul  sur sa propre pensé, sur lui-même  et une pensée, une vérité qui est non justifiable, car il ne laisse pas la place de comprendre qui s'est peut-être trompée, ou de se remettre en question.

Ce qui revient à se demander, s’il faut toujours chercher la vérité ou chercher à avoir le dernier mot et dans quelles mesures ? Est-il si bien de chercher à avoir continuellement raison, dans n'importe quelles situations, quoi qui l'en coute ?

        

        On peut tenter de s'y opposer.

C'est pourquoi nous verrons ensemble en quoi cette question est réfuté. D'une part, on va voir que vouloir à tout prix, dans tout contexte, avoir raison s'apparente nécessairement d'être un tort ou encore une erreur. Mais cette idée ne suffit pas et on verra que d'une autre part, vouloir avoir raison à chaque reprise, crée chez l'être humain une fermeture à toute autre pensée. Et troisièmement, la confusion sur la vérité absolue qui occasionne une double vérité (la vérité absolue et la vérité fictive créent par l'ignorant qui tient pour vrai ce qui croit être vrai). Et enfin, cela met en doute voire fin à la finalité (l'objectif) de la philosophie. Elle crée un doute aux valeurs que nous offre la philosophie. Cet aperçu permettra de dépasser les limites des trois idées précédentes.

        D'une part, nous verrons que vouloir à tout prix avoir raison, dans tout contexte devient nuisible pour les Hommes.

La recherche de la vérité la plus exacte, permet d’éloigner au maximum les erreurs de jugement qui pourraient être faites affectant irréversiblement l’existence d’une tierce personne. C’est notamment le cas lors d’affaire judiciaire on peut importer le degré de gravité de la faute commise. Si nous prenons l’exemple d’un homicide, si la justice se contentait de prendre le coupable qui semble le plus évident dans l’affaire sans chercher à démontrer la véracité des accusations, cela pourrait engendrer des erreurs de jugement et des années de prison pour un crime non commis.

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