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BIOÉTHIQUE: CLONAGE

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Par   •  28 Novembre 2015  •  Discours  •  3 070 Mots (13 Pages)  •  1 375 Vues

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TRAVAIL DE SESSION

La bioéthique : le clonage

Par

Michelle Bienvenue

Rosalie Voyer

Travail remis à

Luc-André Abraham

Enseignant

Dans le cadre du cours 340-GAE-HY

Éthique et Politique

Groupe 3

Cégep de Saint-Hyacinthe

11 novembre 2015

En ce début de siècle, le monde entier est témoin d’une révolution technologique ayant des contrecoups pour l’humain d’autant plus importants que ceux produits par l’accession de la révolution agricole et de la révolution industrielle. Avortement, euthanasie, cellules souches…Les sciences du vivant proposent une longue liste des dilemmes de celles-ci (Lemas, 2009). Depuis toujours, l'être humain possède le fantasme de vivre indéfiniment. Avec l’appui de la technologie, les scientifiques ont créé le clonage, ce que la population entière ne croyait réel que dans la science-fiction. Le clonage désigne la reproduction en laboratoire de gène, cellule ou organisme à partir d'un même exemplaire de départ (Haldemann, Poltier et Romagnoli, 2005).

 L'éthique imputant le concept du clonage suscite de multiples débats auxquels ni les scientifiques, ni les lois ne parviennent à trouver un accommodement. La reproduction de gènes ou de cellules est utilisée depuis plus de vingt ans pour mettre au point des vaccins ou des médicaments. Mais c'est le clonage d'organisme entier qui est aujourd'hui au cœur des discussions. Le clonage est un sujet d'actualité non seulement très controversé, mais aussi mystérieux et effrayant pour certains. Le débat sur le clonage divise l’humain. Certains y voient une révolution biomédicale soutenant un avenir meilleur, tandis que d’autres y découvrent une politique d’acclimatement du vivant, qui met en danger l’humanité (Haldemann, Poltier et Romagnoli, 2005).

 La question résidant au centre du débat est celle posée par le rapport problématique entre liberté individuelle et destin. Ce qui était considéré autrefois comme le destin serait désormais entre les mains de la responsabilité sociale. Les récentes facultés de créer la vie humaine éveillent un questionnement lointain : qu’est-ce que l’homme ? Quelle providence et liberté doit-on lui admettre? Dans le cas de la bioéthique, la recherche et l’éthique ne doivent pas être intégrés comme étant opposés. Au contraire, de son côté, la recherche compose un désir crucial de l’être humain, nourrit par la curiosité, la nécessité d’orientation et la quête incessante de l’abolition de la souffrance. Quant à elle, l’éthique se doit de prendre en compte ce désir au fil de son questionnement sur l’action humaine légitime.

Cet écrit informera d’abord le lecteur  sur les deux modèles de clonage observés dans notre société, suivi des avantages et les désavantages éthiques et politiques reliés au thème du clonage résidant au sein de la bioéthique.

Clonage reproductif versus clonage thérapeutique.

Tout d’abord, il existe deux types de clonage à discerner, soit le clonage reproductif et le clonage thérapeutique. Pour ce qui est du clonage reproductif, il se définit comme étant la création d'un animal ou d'un être humain, étant doté du capital génétique identique à son donneur. Cette méthode vise à concevoir l’être sans avoir recours à la reproduction sexuée. La technique utilisée est l'extraction du noyau d'une cellule corporelle adulte, qui est injectée dans un ovocyte déjà vidé de son noyau. Cet ovocyte provient de la mère porteuse, qui est distincte de la personne à qui appartient la cellule somatique qui sera clonée (Haldemann, Poltier et Romagnoli, 2005). On réalise ensuite la fusion des deux cellules, soit la cellule somatique et l’ovocyte, en imposant un champ électrique. Cette étape endommage fréquemment les cellules. Si l’expérience en vient à un aboutissement, il y aura formation d'un embryon qui débutera sa formation. Le nouveau-né aurait ainsi le même patrimoine génétique que son donneur. De cette manière, on obtiendrait ainsi une reproduction sans fécondation (Haldemann, Poltier et Romagnoli, 2005).

Quant à lui, le clonage thérapeutique est une technique ayant comme objectif de créer, à partir de cellules pluripotentes ou totipotentes, des organes ou des tissus à des fins thérapeutiques. Cette technique a comme but de transférer le noyau d’une cellule somatique adulte dans un ovule non fécondé pour arriver à la finalité d’engendrer des cellules souches embryonnaires auxquelles la culture in vitro pourrait fournir des lignées de cellules différenciés ou de tissus susceptibles d’être utilisés, surtout par greffe, dans le but de combattre une maladie ( Cleret De Langavant, 2001).

Pourquoi faudrait-il prôner la bioéthique?

Tout d’abord, le clonage serait une technique miracle, permettant de préserver la vie des individus au sein de notre société. En effet, la première solution envisagée lorsqu’il est question d’une maladie dégénérative, détruisant les organes de l’individu, est une greffe par l’entremise d’un don d’organe. Par contre, les greffes ne sont pas toujours compatibles avec les patients nécessitant celles-ci, ce qui mène à l’incapacité de soigner les individus de manière proactive. Si les cellules étaient directement prélevées sur la personne malade, par l’entremise du clonage, la science pourrait émettre des greffons totalement compatibles pour celle-ci. De cette façon, on éviterait presque tous les cas de rejet de greffe en plus d’augmenter les chances de survie de plusieurs êtres humains. Bref, selon ces affirmations, le clonage thérapeutique serait littéralement une option à envisager (Béland, 2006).  

D’autre part, pour les personnes étant stériles ou même homosexuelles, le clonage reproductif serait une solution qui changerait leur vie. Pour une femme ne pouvant pas produire d’ovules fertiles et voulant un enfant possédant son propre bagage génétique, le clonage d’ovule serait un cas parfait pour introduire son ADN avec l’aide d’un ovule non fécondé dans celui d’une mère porteuse. Tant qu’à eux, le couple homosexuel féminin pourrait avoir des enfants sans l’aide des caractéristiques de l’homme puisque l’on intégrerait l’ADN des deux femmes dans l’ovule énuclée, c’est-à-dire une cellule qui a été retiré du corps d’une femme et réintroduit pour le développement du fœtus.

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