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L' univers carcéral au XXIème siècle

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Par   •  19 Janvier 2018  •  Analyse sectorielle  •  760 Mots (4 Pages)  •  574 Vues

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Intro
En 2017 en France, il existe 187 établissements répartis en 86 maisons d’arrêt (pour les prévenus et détenus dont la peine est inférieur à 2 ans), 94 établissements pour peine : les centres de détention (pour les détenus condamnés à de longues peines) et maisons centrales (détenus les plus dangereux qui n’ont aucune chance de réinsertion sociale), 6 établissements pénitentiaires pour mineurs et 1 établissement public de santé.
Au 1er août 2017, ces établissement hébergent 68 819 détenus pour une capacité totale de seulement 58 561 places. Cela représente un taux d’occupation de 117 %, se plaçant ainsi 8ème dans le classement des taux d’occupation carcérale en Europe.
Seulement
39% des détenus dorment en cellules individuelles : la France est donc en surpopulation carcérale.

III- Les solutions contre la surpopulation carcérale

[pic 1]

Le document suivant est une caricature réalisée en 2014 par Berth.
Cette caricature dénonce la surpopulation et propose même un moyen radical pour y remédier en rétablissant la peine de mort.
Nous pouvons dire que ce dessin est clairement satirique et utilise l’humour noir. En effet, il nous fait comprendre que la peine de mort n’est pas la solution : le problème de surpopulation carcérale sera juste déplacé et que ce seront les guillotines (ou les chaises électriques) qui seront à leur tour surchargées.
Ainsi, il faut trouver d’autres solutions moins exécutives pour la surpopulation carcérale.

La première solution qui semblait la meilleure et la plus logique était de construire de nouvelles prisons pour désemplir les anciennes. Ainsi, courant 2017, 24 nouvelles prisons ont été construites en France. Cependant, le gouvernement s’est vite rendu compte qu’elles permettaient plutôt d’emprisonner toujours plus de monde et devenaient rapidement surchargées comme les autres.

Il a donc fallu trouver d’autres alternatives comme :

- la mise en place d’un numerus clausus
C’est un principe proposé par la commission d’enquête de l’assemblée générale, visant à fixer un nombre total de places de détention à 63 000 d’ici 2018 et ainsi essayer d’atteindre l’objectif : « un prisonnier par cellule ».

- dépénalisation de certaines infractions
Les délits de mendicité agressive (demande d’argent sous la contrainte) ou de racolage passif (attirer des personnes afin de soutirer de l’argent ou un service. Ex : la prostitution) seraient exemptés de poursuites et donc de possibles condamnations.
D’autres délits habituellement passibles de prison (usage de stupéfiants, conduite sans permis ou sous l’emprise de l’alcool) seraient transformés en une simple amende.

- la sortie de prison de ceux qui ne « devraient pas y être »

Il y a :

- les malades souffrant de troubles mentaux qui représentent entre 20% et 30% des détenus en France. Pour ce type de personnes, la France pourrait s’inspirer de la politique en vigueur au Canda, où une étude médicale est menée lors du jugement pour décider si l’accusé était responsable « au moment des actes » et ainsi l’envoyer en prison ou dans un hôpital psychiatrique.
- les détenus gravement malades (cancers)

- les vieux détenus qui sont de plus en plus nombreux dû à l’allongement des peines.
- les prévenus, des personnes n’ayant pas encore été jugées : c’est la
détention préventive.

...

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