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Sommes-nous libre de nos désirs ?

Étude de cas : Sommes-nous libre de nos désirs ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Septembre 2019  •  Étude de cas  •  2 824 Mots (12 Pages)  •  811 Vues

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Sujet:Sommes-nous prisonniers de nos désir?

Je me souviens très bien de la première fois que, avec mes amis, nous sommes allés dans un bar de Valparaiso, j'avais alors environ 15 ans. Je m'en souviens très clairement, il y avait longtemps que mes amis avaient envie de connaître la vie nocturne du port, moi pas du tout, mais ils ont insisté de telle manière que je fini par cédé à la proposition de mes amis, en désobéissant à tous les avertissements de danger de mes parents pour que je ne pense jamais à aller à Valparaiso, mais cette nuit-là, au milieux de la folie et de l’immaturité. Je me suis plongée dans un voyage que je n’oublierai jamais. Le bar où nous sommes allés s'appelle la locomotive. Sans savoir quoi attendre, on est arrivé les 5 vers 11 heures. Dès que nous entrions dans le couloir, quelque chose était déjà étrange, le sol était couvert d'éclats de bouteilles, il était évident que les bagarres ivres étaient monnaie courante à cet endroit, et lorsque nous nous approchâmes des escaliers, une forte odeur de vomi était présente. Une fois arrivés au bar, le spectacle était ridicule et décadent, très semblable au “Mal du Siècle” des romantiques. Tout était très en désordre, les chaises et les tables étaient à l'envers, des bouteilles cassées par terre nageant dans une mer de vomi. Il y avait des hommes et des femmes dans des proportions égales, éparpillés autour de l'endroit comme s'ils étaient des chiffons sales, ils étaient par terre et au-dessus des tables, tous inertes et plaintifs ,ils avaient des différents âges et différents aspect, mais ils étaient tous ivres au même moment . Je ne dis pas que c'était la première fois que j’ai vu une personne ivre, mais dans cette temple du décadentisme, c'était la première fois que je pouvais être témoin de l'alcoolisme intense (malade social par définition et une réalité très présente à nos jours ). Maintenant, je m'en fous, c'était ma première expérience, mais à l'époque j'étais sous le choc et ce ne serait pas grâce à cette expérience qu'une réflexion a été déclenché en moi. Je pensais que c’est ce qui motive les hommes et les femmes à adopter ce style de vie, à passer des journées et des nuits à boire sans arrêt. Élargir leurs crises au lieu de les guérir, avec la seule "récompense" que le lendemain, ils souffrent d'un grave mal de tête qui les laissait handicapés et en dépensent d'énormes sommes d'argent pour satisfaire leur alcoolisme qui les asservit. Maintenant je me demande: Est ce que ces personnes Sont- capables de contrôler leur alcoolisme, leur désir de boire? Était-ce par leur propre volonté qu'ils ont décidé de l'être? Sont-ils prisonniers de leurs désirs? Est qu’ils sont capables de contrôler ces désirs ou d'échappe d’eux?pour nous éclaire un peu, ce sera très utile de définir quelques concepts pertinent et faire distinction entre eux. Tout d’abord on entend comme prisonnier simplement le fait d'être privé de sa liberté, c’est à dire contrainte à choisir librement, et la liberté, ou dite libre arbitre, c’est la capacité de faire un choix entre au moins deux alternatives sans qu’il soit déterminé par autre chose que la volonté propre du sujet. D’une autre part on entend par désir comme: une tendance à chercher un objet ressenti comme un manque, Ainsi, la volonté c’est la faculté de l’homme de se déterminer, en toute liberté et en fonction de motifs rationnels, a faire ou à ne pas faire. On peut les distinguer car le désir est subi, il est une “passion de l'âme” car le sujet est passif face à lui. A l’inverse le sujet est actif par la volonté. Si on est partisan du libre arbitre, on dira que le sujet peut, pa volonté, renoncer au désir.

Maintenant dans cette dissertation, en analysant différentes postures de plusieurs philosophes on va répondre à notre problématique: dans quelle mesure l’homme est emprisonné par ces désir ou bien par quel moyen il peut arriver à les contrôler ou se libérer d’eux?

Pour répondre à notre problématique, tout d’abord on va aborder la thèse dans laquelle les désirs forment une prison lorsqu'ils sont incontrôlables et déterminent notre comportement. Mais, deuxièmement on va voir les moyen qui nous serviront pour les contrôler et enfin nous chercherons s’il y a une possibilité de arrêter d'être prisonnier de nos désirs.

Tout d’abord, lorsque on part de la base ou les désir constituent une prison si on est incapable de les controles. Selon Platon on est condamné à une vie malheureuse. Dans la mesure ou on n’arrivera jamais à satisfaire nos désirs d’une manière permanente, c’est à cette moment ou on devient prisonnier de nos désir car on est condamné à les remplir sans cesse, jour et nuit, en s’infligeant les plus pénibles peines, c’est la ou on arrive au malheur et on est esclave car on n’arrive pas a les contrôles et on les suit sans cesse et sans choix , donc on n’arrive pas à la satisfaction et on tombe dans le malheur. Dans “Extrait du Gorgias. un des dialogues de Platon qui date de -388 à -385 A.J.C, il utilise la métaphore des Tonneaux des Danaïdes afin de démontrer sa thèse, dans laquelle il dit que lorsque l’homme n’arrive pas a controler ses desirs ils se transforment en une prison. Dans son extrait par moyen d’un dialogue entre son professeur Socrate et Calliclès, Platon nous introduit la métaphore des Tonneaux pour faire une comparaison entre deux hommes et leurs attitudes face à ces désirs. Dans un premier moment il nous présente la situation d’un homme avec un grand nombre de tonneaux sains, lesquelles il remplit avec tout sorte de rares liquides, les tonneaux représentent des désirs et le fait de les remplir c’est la satisfaction de ces désirs et pour les remplir il doit faire les plus pénibles travaux, mais une fois que lui a satisfait ses désirs ou “remplit ces tonneaux”, il n’a plus a y renverser quoi que ce soit ni’ à s'occuper d’eux. Au contraire, quand il pense à ces tonneaux, il est tranquille, il arrive à controler ses desirs donc il se libère d’eux, il peut décider de faire autre chose, donc il arrive au bonheur car il satisfait ses désirs. Contrairement, le deuxième homme qui aussi a un grand nombre de tonneaux, doit les remplir avec tout sorte de rares liquides, avec la seul différence que ses récipients sont percées et fêles, donc il serait forcé de les remplir sans cesse, jour et nuit, en s’infligeant les plus pénibles peines, cette deuxième homme est complètement prisonnier de ses desirs car, il est incapable

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