Sommes Nous Libre Ou déterminé

L’être humain : libre ou déterminé?

Le concept de liberté de l’être humain est souvent définit à partir de deux pensées qui s’opposent. La première doctrine que j’expliquerai, celle de René Descartes, propose que l’être humain est libre. Toute connaissance proviendrait de la raison : que l’on pourrait qualifié de rationalisme. Le deuxième que j’aborderai dans ce texte s’attache à une conception plus scientifique : le béhaviorisme de Skinner. Cette doctrine, évoquant l’impossibilité d’être libre, expliquerait nos actions, choix et conduites comme étant déterminées par nos gènes, notre éducation et ce que nous avons reçu tout au long de notre apprentissage de la vie en société.

Chez Descartes, la capacité d’agir de l’être humain grâce à des raisonnements de plus en plus poussés représenterait la liberté. Il en déduit l'existence même de l’être humain qui pense, dans son cogito (« Je pense donc, je suis »)1, Descartes définit l'homme comme un être essentiellement de pensée qui doit conduire son esprit avec méthode et rigueur s'il veut accéder à la vérité. L'âme doit chercher prioritairement à connaître la juste valeur des choses en discernant le bien du mal pour conduire les actions de sa vie. L’humain serait alors libre de ses propres choix et actions tout au long de sa vie. Bref , selon Descartes et les rationalistes, la liberté humaine réside principalement dans le progrès du savoir, et dans l’approfondissement des connaissances permettant de pousser toujours plus loin les limites de leur capacité d’action.

Skinner, ou le behaviorisme skinnérien, présente le même concept sur une conception radicalement opposée de celle de Descartes. Pour lui, si tout effet à une cause, tout choix est le résultat d’une chaîne causale biologique ou culturelle, alors la liberté n’existe pas. Se considérer soi-même comme étant libre, c’est faire erreur sur la nature humaine.2 Les faits et gestes d’un individu s’expliquent avant tout par des processus stimulus/réponse (c’est-à-dire par le conditionnement). Skinner base plusieurs de ses recherches sur le conditionnement opérant. (renforcement ou diminution de comportements appris à l’aide de stimulis provenant de l’environnement). Skinner explique que l’être humain est « un organisme qui déploie un répertoire complexe de conduites »3. Le behaviorisme skinnérien refute la pensée de Descartes en affirmant que : << La pensée n’existe pas : elle est une illusion >>4. Le concept de liberté, très recherché en philosophie, plus précisemment chez Descartes qui le soutient et Skinner qui le rejette, serait une représentation de la pensée même que l’on conçoit en tant qu’être humain. La bonne réponse sur cette question serait une question de point de vue, inévitablement entre la vie de l’humain pris en société ou bien l’humain libre sans contexte de contraintes.

Sources

1 tiré du powerpoint du 2013/09/25 en classe

2 L’être humain, 4e edition, Jacques Cuerrier p.234 : L’homme comme étant déterminé

3 tiré du powerpoint du 2013/09/25 en classe

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