Seinsertion Par Le Sport

Introduction et première partie d'une synthèse sur la réinsertion par le sport

Le sport n’est plus considéré comme une simple activité physique de nos jours. En effet, au fil des années, le sport a pris une place essentielle dans notre société, on lui a attribué de multiples fonctions. Nous allons justement en étudier une, la fonction sociale du sport, en posant la problématique suivante : le sport est-il considéré comme un vecteur de réinsertion ? Nous répondrons à la question à l’aide de quatre documents : un article du journal Le Monde, un entretien avec William Gasparini, un dessin publié par Lepost.fr et enfin un texte de Mathieu Lindon. Nous présenterons nos réponses en deux parties. Dans la première nous verrons qu’une partie de la société associe au sport l’espoir et la réussite. La seconde va nous montrer qu’au contraire le sport n’est pas synonyme de réinsertion dans certaines classes sociales.

De nos jours la réadaptation des plus démunis s’effectue par le biais du sport. Le document 2 de Richard Robert nous raconte justement comment et pourquoi les plus désavantagés perçoivent le sport comme un moyen de resocialisation. Tout a commencé en 1830, les Anglais valorisaient alors les valeurs morales du sport telles que le respect de l’adversaire et le contrôle de soi. Le sport était à l’époque considéré comme un moyen de transformer l’agressivité en un combat loyal. Depuis l’idée a été reprise par les politiciens qui ont décidé de se servir du sport pour atténuer les tensions sociales en milieu défavorisé en promouvant les valeurs morales et éducatives du sport. Avec le temps les plus démunis y ont vu un moyen de réinsertion et de réussite à leur portée. Le document 3 illustre parfaitement la mentalité actuelle des plus désavantagés, en effet cette image présente trois personnes sans domicile cherchant désespérément une solution qui résoudrait leur problème. L’un d’entre eux a subitement une idée, c’est de bénéficier des primes non versées aux joueurs de football lorsqu’ils ne jouent pas par grand froid. Cet exemple nous montre l’état d’esprit des plus défavorisés qui envisagent leur réadaptation par le biais du sport. On constate que pour ces personnes le sport suscite l’espoir de jours meilleurs. Le document 4, lui, raconte l’histoire d’un jeune adolescent qu’on a expulsé d’un fast-food pour avoir volé un sandwich. A sa sortie, il rentre en contact physique avec un tennisman professionnel classé cent douzième au rang mondial, se prénommant Kylh. Ce contact incite Kylh à s’interroger sur un jeune qui prétend ne pas être pris en charge par ses parents. Kylh touché par la situation fait preuve de charité notamment en le nourrissant. Au terme de cette rencontre, Ximon se permet de l’inviter à l’entraîner dans le but de devenir champion du monde. Dans cet exemple, on remarque que le gamin qui est vraisemblablement dans une situation défavorable, imagine sa réussite sociale par l’intermédiaire du sport. Ainsi on constate encore que les plus démunis perçoivent le sport comme un moyen d’éclore dans la société et de se réinsérer. Enfin le document 1 promeut la pratique du sport dans le but de réinsérer, en effet chaque année et maintenant depuis cinq années, une compétition est née, la Homeless World Cup. Financée par le gouvernement,

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