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Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation

Commentaire d'arrêt : Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2015  •  Commentaire d'arrêt  •  1 123 Mots (5 Pages)  •  876 Vues

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Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation.

Le désir se réduit-il à une imperfection de la nature humaine ? Car si le désir comme l’entend Schopenhauer est source de souffrance, il serait alors inévitablement l’origine de notre malheur et donc une nuisance pour notre existence. En effet, dans cet extrait de texte, Le Monde comme volonté et comme représentation, l’auteur met en évidence la problématique de la recherche du désir comme effort vain, malgré notre quête acharné pour satisfaire nos multiples désirs. C’est alors qu’on se demande ce qu’engendre la satisfaction d’un désir, est-il simplement souffrance ou il apporte-t-il néanmoins une parcelle de bonheur ? Tel est la question, comment peut-on être heureux si le désir tout comme le besoin, qui sont les maitres de nos existences, nous apporte que souffrance ? Vers quoi faut-il se tendre ? Ou alors faut-il simplement renoncer à la quête du bonheur ? D’un point de vue pessimiste ce texte nous apporte une vérité cruelle sur notre existence au destin malheureux.

Ainsi, dans un premier temps Schopenhauer met en avant le désir comme échec d’une satisfaction trop éphémère, ce qui conduira dans un second temps à l’explication d’une existence privé de bonheur. Enfin, on se pose la question suivante : si « l’homme est-il condamne à être esclave de ses désirs insatiables ? ».

Selon l’auteur, l’homme est à la recherche d’un « vouloir » qui le satisferai et qui ainsi le rendrai heureux. Schopenhauer qualifie ce procédé de besoin, sans faire une distinction classique avec le désir ; le désir est donc un besoin, qui nous entraine vers une privation car nous sommes déterminés par un effort pour tendre à une satisfaction, qui ne sera qu’éphémère, « c’est-à-dire d’une souffrance ». En effet, comme l’explique l’auteur quand nous désirons, on cherche un moyen d’y mettre fin qui est la satisfaction, mais celle-ci ne peut nous apporter une réelle satisfaction durable car derrière un désir se cachent de multiples désirs qui attendent d’être satisfait à leurs tours. Ainsi, dés qu’un désir est satisfait, nous retombons dans une nouvelle quête pour satisfaire un nouveau désir. On pourrait se représenter un schéma, comme une spirale qui ne se termine jamais et qui serai qualifier plus a proprement de « spirale infernal e » dont le point de chute et de libération serai la mort. On comprend donc que l’auteur constitue une idée du désir basé sur l’échec et la souffrance. De plus l’auteur explique qu’en plus d’être une source de malheur, le désir « est long, est ses exigences tendent à l’infini », ce qui ajoute une souffrance supplémentaire car l’homme se bat pour au final n’avoir qu’un cour instant de plaisir, et encore si celui a pleinement répondu à ses exigences très nombreuses. On peut donc dire que le désir est une expérience négative car on désire avoir ce que l’on a pas ou ce que l’on est pas et qu’on ne peut jamais être réellement satisfait, et que nous sommes asservis par des pulsions et des envies qui nous conduise à la souffrance.

On comprend dés lors que l’homme n’est jamais satisfait même quand il atteint la satisfaction d’un désir qui au final « n’est qu’apparent ». On croit être satisfait mais on ne peut même pas dire cela, car nous éprouvons juste un cour instant de plaisir

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