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Peut-on Assimiler L'esprit à Une Machine ?

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Par   •  27 Octobre 2014  •  1 834 Mots (8 Pages)  •  1 755 Vues

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Ce sujet soulève une notion assez complexe et dont on se doit de définir: ainsi l'esprit est une notion qui désigne d'une part l'intellect, la raison et la pensée. Elle désigne aussi d'une manière générale l'âme, l'être immatériel qui constitue la personnalité, notre façon de pensé et de concevoir les choses. Une certaine distinction est a faire entre l'âme et l'esprit. En effet l'esprit constitue le conscient et l'âme constitue le surconscient; l'âme correspond à l'esprit pur.

L'esprit fait partie de la triade: Corps, esprit, âme.

Comparer, l'esprit et la machine revient à comparer le vivant (l'être vivant, l'intellect) à une machine. Ainsi en comparant ces deux notion, un concept fait la frontière entre les deux, celui de la spontanéité; En effet la spontanéité est une notion étant propre à chaque être humain. On peut y voir par ce dernier l'expression d'une force vitale.

C'est à partir du XVIIIe siècle que l'être humain, commence à être vue comme une machine: en somme, la notion de vie elle-même devient obsolète.

Mais ce modèle de mécanisme n'est pas sans faute: en effet la machine n'est autre qu'une invention d'un être intellect (l'homme) dans un but précis; le vivant ressemble à cela.

De là à en inférer que le vivant obéit à des causes finales et est le fruits d'une intelligence supérieur, la frontière est mince.

Problématique par excès et par défaut: Peut-on rentre compte de la spontanéité, de la capacité d'adaptation et de reproduction propre au vivant, par le modèle statique de la machine?

Ou bien le vivant, dans la complexité de son agencement, n'est il pas beaucoup plus machine que toute machine possible, et n'est-ce pas la machine qui est une pâle copie du vivant?

Il faut interroger la notion de modèle: on peut considérer qu'il s'agit d'une transposition de l'ordre (le vivant) dans un autre (le mécanisme), destinée à mieux comprendre l'ordre de départ en formulant sur lui des hypothèses à partir de propriétés de l'ordre de d'arrivée.

Il semble que le vivant fonctionne comme une machine dans laquelle, tout sert à quelque chose en vue d'une fin.

La biologie est la science de la vie, mais cette science ne fut reconnut que tardivement. En effet, la connaissance des être vivants ne fut reconnut qu'au cour du XIXe.

Cette reconnaissance tardive de la biologie en tant que science nous pousse à supposer que la vie à suscité durant longtemps des explication non-scientifique.

Le modèle mécaniste à tenu un grand rôle dans l'histoire des théories biologique. Mais ce modèle est-il toujours pertinent et efficace pour comprendre le vivant?

Dans un premier temps, on se concentre sur le principe de l'âme: l'âme est un principe de vie.

Aristote assimile ainsi la vie à la notion de l'âme (l'esprit pur). Ce dernier met en avant le principe de Vitalisme; une notion dans laquelle la vie est envisager comme étant une matière animée d'une force vitale. C'est donc cette force vitale qui donne vie à la matière.

Ainsi du point de vue de Aristote, c'est donc l'âme qui rend la vie possible.

Ce vitalisme s'accompagne par la même occasion d'une Finalisme: le finalisme s'oppose au mécanisme, cette théorie affirme l'existence d'une cause finale, que se soit de l'univers, de la nature et de l'humanité. Elle présuppose ainsi un but ultime présents dés l'origine.

Ainsi cette théorie met en avant un caractère de prévisibilité; en effet les éléments du corps sont adaptés les uns aux autres, ils existent en fonction de chacun et en fonction de l'organisme qu'ils constituent. Cette idée semble ainsi déterminer l'existence et l'ordre des parties. Supposant une certaine finalité statique.

Par ailleurs, ces derniers répondent à des fonctions: (tel que la fonction de reproduction ou celle de nutrition en ce qui concerne l'organisme tout entier) qui convergent ver un même but.

De ce fait tous les éléments de l'œil convergent vers un même but: la vision.

Ainsi l'idée de fonction suppose une sorte de finalité dynamique. On peut alors s'interroger sur l'origine de l'âme: si elle importe la vie dans la matière; cela peut nous amener à penser en l'existence d'un principe divin, comme premier moteur immobile. Ainsi l'analyse s'organise sur une réflexion métaphysique avec l'œuvre de Aristote « la métaphysique ».

Dans une autre de ses œuvre Aristote, expose ses point de vue philosophique sur la nature des êtres vivants.

Il porte son discours sur les divers types d'âme que possèdent les vivants. La notion d'âme occupe la totalité de l'œuvre, ainsi Aristote nous donne une définition de ce qu'il entent par âme: il soutient l'idée que l'âme est la forme et l'essence de tout être vivant.

Aristote met ainsi en avant les quatre parties de l'âme: l'âme nutritive (appeler aussi végétative), l'âme sensitive, l'âme appétitive, et l'âme intellect.

L'âme végétative regroupe ainsi les fonctions nutritive et générative (elles permettent aux être vivants de se nourrir et de se reproduire).

L'âme sensitive donne les sens, elle permet aux être vivant de sentir et de percevoir les choses.

L'âme appétitive est la fonction par laquelle les vivants peuvent satisfaire leur besoins, par la fonction de mouvement.

Et l'âme intellect, qui est détenu seulement par les être rationnels, autrement dit les être humain.

De ce point de vue plusieurs questions sont amènent: ainsi la connaissance scientifique du vivant rencontre des difficultés qui relance ce questionnement métaphysique;

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