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Machines

Thèse : Machines. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2014  •  Thèse  •  926 Mots (4 Pages)  •  611 Vues

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Si l’on oublie sa raison, son intelligence, l’homme est biologiquement tellement démuni qu’il ne saurait survivre. Il a beaucoup de besoins et à peu près aucun moyen pour les satisfaire : cette harmonie parfaite des besoins et des moyens qu’on voit chez tous les animaux n’existe pas chez lui (Hume).

· Mais en société les hommes découvrent l’intelligence, grâce à l’éducation et aux échanges verbaux. Alors ils inventent des moyens artificiels, des outils et des machines qui satisfont leurs besoins. Grâce à la division du travail et à la spécialisation en métiers, ils produisent toujours plus et mieux et échangent (Aristote). Plus ils ont de désirs, plus ils travaillent et plus ils travaillent plus ils ont de désirs (les philosophies utilitaristes insistent sur l’utilité de l’égoïsme pour la société).

· Le monde toujours plus artificiel est un monde de bonheur, car si la société et le progrès technique multiplient les désirs, c’est parce qu’ils rendent leur satisfaction possible. L’homme est toujours plus heureux parce qu’il est toujours plus puissant pour satisfaire toujours plus de désirs et d’ambitions (Descartes : la science va permettre aux hommes de « se rendre comme maîtres et possesseurs de la nature »)

Conclusion : l’homme a trouvé par la technique une forme de perfection à la fois artificielle et due à sa nature : par son intelligence, sa main habile à manipuler les outils et les machines, et sa sociabilité, il est naturellement fait pour dominer et exploiter la nature.

Mais à la longue on voit que les désirs de l’homme peuvent le conduire à sa perte.

· Sans harmonie sociale, les hommes risquent de s’affronter, pour défendre leurs biens et leurs conquêtes. Or avec des armes de plus en plus puissantes, ils sont de plus en plus dangereux. Il faut donc leur apprendre à supporter la frustration, à ne pas accaparer les biens, et, selon Hobbes, à être dociles par rapport à un gouvernement chargé de coordonner les échanges.

· Grâce aux progrès de l’agriculture et de la médecine notamment, les hommes vivent de plus en plus vieux. La population humaine s’accroît rapidement. Si tout le monde veut alors vivre comme vivent les occidentaux, il n’y aura plus assez de matière première avec la terre entière. Il faut donc limiter les naissances avant d’être exposé à de terribles guerres de la faim (Hans Jonas, Le principe responsabilité).

· Il faudrait aussi choisir parmi les désirs à satisfaire ceux qui ne conduisent à rien de nocif, ni pour l’individu, ni pour les autres, ni pour nos lointains descendants. C’est le rôle de la réflexion et de la science de nous éclairer sur ce point, entre autres pour accepter les limites données par les gouvernements (mais au contraire la science est aux mains de ceux qui cherchent avant tout soit le prestige de la belle théorie soit la prouesse technique au lieu de chercher à coller de très près au réel).

Conclusion : La recherche de la prouesse technique et de la belle théorie ont fait un peu oublier le réel et la nécessité pour les hommes de limiter leurs appétits. Les gouvernements ont trop cherché à plaire et pas assez cherché à gouverner dans un but de justice et d’harmonie.

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