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Le travail permet-il à l'homme d'être libre ?

Dissertation : Le travail permet-il à l'homme d'être libre ?. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2016  •  Dissertation  •  878 Mots (4 Pages)  •  4 026 Vues

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Le travail selon Karl Marx

Dans notre société actuelle comme d’antant, la majeur partie de notre temps est consacré au travail. L’homme se doit d’exercer un quelconque métier pour subvenir à ses besoins vitaux. Il se doit de se loger, de se nourrir et de se vêtir. Ce n’est un secret pour personne, l’argent fait tourner le monde et ce, depuis très longtemps. Le sort de l’homme s’est tout de même amélioré aux travers des années. Rappelons nous qu’au XIXe siècle, époque traversée par le philosophe Allemand Karl Marx, les conditions de vie et de travail s’averaient médiocres. Les enfants commençaient à travailler dès l’age de cinq ans, les travailleurs n’avaient aucune journées de répit, ils pouvaient faire de quatorze a seize heures par jour et si une erreur était commise, ils devaient débourser de leur poche. Pour eux, la retraite n’existe pas, et l’on meurt jeune. D’après vous, le travail permet-il à l’homme d’être libre ? Selon Marx, le travail ne rend pas à l’homme sa liberté. Celui-ci contribue à l’aliénation de l’homme et l’empêche de se réaliser pleinement. Pour ma part, je suis totalement en accord avec Marx. Le travail ne rends pas à l’homme sa liberté puisque c’est lui qui dirige notre vie.

Le XIXe siècle, fut secoué par plusieurs changements économiques et politiques. C’est l’air de la révolution industrielle. Karl Marx, économiste et créateur d’une philosophie dite matérialiste, prône une théorie selon laquelle la matière est la seule réalité existante.

La pensée de Marx caractérise la production en tant que libre exercice pour l’être humain. En produisant, l’homme exprime sa personnalité, son individualité et donne un sens à sa vie. L’apparition du capitalisme apporte malheureusement à l’aliénation du travail. L’homme devient une machine, opérant pour une plus grosse machine. Il crée des objets ne lui appartenant pas sans vraiment savoir à quoi ils servent. Il effectue maintenant un travail à la chaîne, il est confiné à répéter toujours les mêmes gestes et à revivre sans cesse la même journée. L’individu est donc loin de se réaliser pleinement, il se nie. Le travail est devenu pour lui une sorte de punition, il ne travaille plus pour le plaisir, il travaille désormais pour le salaire. Son activité ne lui appartient plus, il s’affirme de moins en moins. L’homme qui était autrefois artisan n’est maintenant rien de plus qu’un robot. Suite à ce changement majeur, l’individu développe un nouveau désir, le désir de l’argent, le désir de posséder. En multipliant le nombre de choses désirables pour l’humain, l’industrie fait en sorte qu’il devienne dépendant d’une chose et d’une autre, ce qui laisse place à la surconsommation. Le sens de l’avoir remplace le sens de l’être. Cette forme de dépendance occasionnée elle aussi, par le travail, s’oppose à l’idée de l’ être humain libre. Marx parle aussi de liberté, liberté qu’il qualifie de « formelle » ou bien de non réelle. Les droits et les libertés de la personne sont des libertés dites formelles, elles laissent la possibilité de faire telle ou telle chose sans pour autant nous en donner le pouvoir. Par exemple, les individus d’une même communauté ont tous droit au même système de santé et au même système

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