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Le désir

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Par   •  12 Juin 2012  •  3 502 Mots (15 Pages)  •  1 018 Vues

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Le désir est un attrait, une force vers un objet ou un but imaginé ou conçu comme source de satisfaction. Mais ce qui est définit comme Le désir est totalement différent du terme LES désirs car il implique le malheur, l’insatisfaisance, le superflu, la souffrance et surtout l’idée d’infini ; contrairement au second terme. En effet Le désir désigne l’ensemble DES désirs qu’éprouvent l’homme et implique donc une certaine idée d’impossibilités à les combler.

C’est pour cela que le problème « Le désir peut-il être pleinement satisfait ? » nous amène à penser d’emblée que l’homme sera éternellement dans l’insatisfaisance et le manque que rien ne peut combler. Qu’un désir une fois satisfait, un autre désir lui succédera à l’infini jusqu'à la mort de l’individu qui les porte. Et c’est plus largement le problème du bonheur qui est posé, de la possibilité même qui est donnée a l’homme d’atteindre un état où rien ne lui manque. Ce bonheur tant recherché est-il possible, à notre portée ou notre nature nous condamne-t-elle à la recherche permanente et à la frustration ?

On pourrait tout d’abord répondre non à cette question car le désir, qui est considéré comme infini, ne peut donc pas être entièrement satisfait et apporte donc que le malheur. Cependant on pourrait aussi dire oui car même si on ne peut pas satisfaire LE désir en général, il est possible de combler un ou des désirs tels que des désirs matériels (s’acheter un vêtement par exemple). Mais finalement la réponse serait non car l’idée de volonté n’a pas de but et le désir lui même met en jeu cette volonté : c’est pour cela que ce désir serait but et donc ne serait ainsi jamais pleinement satisfait. De même le désir ne serait jamais pleinement satisfait afin de perfectionner l’homme.

Donc dans un premier temps nous verrons que le désir est infini bien qu’il porte sur des choses matérielles ou immatérielles. Ensuite nous étudierons que certains désirs en particulier peuvent être satisfait. Enfin nous nous rendrons compte que le désir n’a aucun but et qu’il aide au perfectionnement de l’homme en générale ; et donc qu’il ne peu jamais être pleinement satisfait.

Le désir est quelque chose de subjectif superflu et illimité ; c’est pour cela qu’il est possible de tout désirer. Ce désir peut être dans un premier temps être tourné vers des biens matériels mais aussi vers des choses immatériels.

Avant d’accéder au rang de question, le désir a souvent était considéré par la philosophie classique comme un problème, sans doute par ce que sa nature est contradictoire ou, en tout cas, ambiguë. Le désir, en effet, est la recherche d’un objet que l’on imagine ou que l’on sait être source de satisfaction. Il est donc accompagné d’une souffrance, d’un sentiment de manque ou de privation. Et pourtant le désir semble refuser la satisfaction, puisque, a peine assouvi, il s’empresse de renaître. C’est qu’il entretient avec l’objet désiré une relation ambivalente : le désir ne veut pas être satisfait. Se déplaçant d’objet en objet, le désir est illimité, ou condamne à l’insatisfaction radicale. C’est sans doute pour cela qu’une certaine tradition le condamne ou le rejette. Cependant la philosophie contemporaine redonne toute sa place au désir et lui accorde une valeur positive. C’est pour cela que le désir n’a pas de limite car l’homme désirera toujours et ainsi le désir « absolu », final des objets matériels ne peuvent en aucun cas être satisfait.

L’homme peut aussi désirer quelque chose d’immatériel.

En effet, il se cache derrière le désir matériel un autre désir qui proviendrait de l’inconscient. C’est pour cela que Hegel nous dit que l’homme, puisqu’il est humain, ne peut se contenter d’objet à consommer : le désir humain désir en réalité un autre désir. Ainsi le désir du désir de l’autre est le désir d’être reconnu comme une valeur, être reconnu comme ce qui est désirable.

Donc l’homme désir être reconnu par l’autre ; ce désir est appelé désir de reconnaissance.

En vérité, on ne « désire » jamais des choses ou des objets inanimés. Cela se vérifie même dans le désir sexuel. Celui-ci vise certes des corps, mais des corps animés, des corps conscients et parlants, qui peuvent « répondre ». Or même dans ce cas, si l’on en vient à désirer des objets pour eux-mêmes, c’est parce qu’ils représentent quelqu’un que l’on désire à travers elles. Donc l’objet du désir n’est pas inerte, il est vivant ou bien signifiant, c’est-à-dire qu’il renvoie à un autre sujet désirant.

On peut même raccourcir en affirmant que le désir de l’homme est le désir de l’ « autre » en général. En résumé : l’homme désire « être lui-même », mais il lui faut pour cela être « être reconnu » par d’autres hommes eux-mêmes désirants. Donc on peut dire qu’il désire d’autres désirs. Il désire que d’autres désirent. Là encore, c’est évident dans l’amour, où il faut être deux: le désir de l’autre stimule notre propre désir.

En réalité, l’expression « désir de l’Autre » peut s’entendre de trois façons. 1) Désirer « autre chose » en général : c’est le préalable du « manque », sauf que selon Hegel l’objet final du désir reste « soi-même » (« même » est contraire de « autre ») 2) Désirer « ce que l’autre désire » : c’est une étape nécessaire, inévitable (enfance, jalousie…). 3) Désirer « que l’autre désire » : s’il faut en effet que l‘autre désire pour que mon propre désir existe. Mais quelle conscience parvient effectivement à la conscience ou à la connaissance de soi ? Quelle conscience parvient à la reconnaissance, sans verser dans l’abus de pouvoir ? Quel désir rencontre parfaitement le désir de l’autre ? Hegel dit bien que la reconnaissance absolue ne s’effectue que dans l’Esprit, « universel » par définition, et non dans la conscience toujours « particulière » et égoïste. Ainsi pour Hegel ce désir est essentiellement désir du désir de l’autre. De plus ce désir est pour lui la chose essentielle qui va permettre de penser la tendance humaine à dominer les autres. Pour résumer, l’homme désir être reconnu comme un héros par les autres.

Mais ce désir de reconnaissance ne peut en aucun cas nous diriger et devient ainsi un désir d’être. Ce désir d’être reconnu est certes un désir d’être ; seulement la plupart des philosophes critiquent ceci car il ne dépend pas de nous de le satisfaire. Ainsi on souhaite être quelqu’un pour s’affirmer

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