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Le concept de confiance

Commentaire de texte : Le concept de confiance. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Février 2015  •  Commentaire de texte  •  769 Mots (4 Pages)  •  664 Vues

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La vérité est une connaissance dont on ne peut douter qui saurait se démontrer, selon Saint Thomas d'Aquin, « la vérité est l'adéquation de la chose et de l'intellect ». Elle détient de ce fait un caractère ultime qui ne pourrait être modifié. Être certain de quelque chose, c'est ne douter en aucune façon d'un fait que l'on voit, perçoit ou entend. La certitude est donc une perception immédiate qui n'est pas basée sur des preuves. Seulement je peux être certain que quelque chose est faux, ainsi je ne suis pas certain d'une vérité. Cette contradiction nous amène à nous demander si la vérité n'est que certitude et est-ce que la certitude est une vérité ?

Lorsque que je regarde le ciel je peux déclarer « le ciel est bleu ». Je suis ainsi dans la vérité puisqu'en effet le ciel est bleu et je suis également certaine de ce fait que je n'ai aucun besoin de prouver. Cette vérité est appelée la vérité correspondance, c'est également une vértié de fait : lorsque l'énoncé correspond au réel qu'il décrit. La vérité est donc une propriété du langage, non du réel. Ainsi, lorsque je suis dans la vérité correspondance et que j'affirme que ce que je vois est vrai, je suis également dans la certitude. De cette façon il serait logique d'en déduire que la certitude est une forme de vérité. La logique est la même pour la vérité-cohérence. En effet, quelque chose dont je suis certain est pour moins cohérente : je suis certain que le lait est blanc. Cette certitude est cohérente puisque jusque là le lait a toujours été blanc ainsi je suis dans la vérité-cohérence.

Selon Descartes « je pense donc je suis ». C'est à dire que si je doute d'absolument tout, il n'en reste pas moins que je doute. Je suis ainsi certain que je doute, si je doute c'est que je suis capable de douter, c'est que j'existe. Lorsque je suis ce raisonnement, j'applique la certitude de mon existence et j'en déduit une vérité. La certitude serait donc à nouveau synonyme de vérité puisque qu'il ne resterait plus que la certitude que j'existe qui est en soit une vérité.

La notion de certitude se rapproche maintenant de la notion d'évidence. L'évidence est une chose qui s'impose à l'esprit comme une vérité universelle. L'évidence semble donc être une sorte de certitude. Pour Lagneau, « l'évidence est le caractère d'une vérité clairement et distinctement conçue qui s'impose à l'esprit. » Ainsi, si l'évidence est le critère le plus parfait de certitude. En effet, tout ce qui peut être perçu comme vrai est soit évident, soit déduit d'évidences premières.

Si la certitude tire sa force de la vérité, elle ne se confond pas totalement avec elle. Prenons la vérité-correspondance, lorsque je déclare qu'il fait jour, c'est qu'au moment t en effet, il fait jour. Seulement à dix heures du soir, il ne fera plus jour. La vérité alors énoncé quelques heures plus tôt n'est donc plus vrai. La vérité peut-elle donc changée ou doit-elle être figée dans le temps ? La vérité implique ainsi une vérification. Il n'y aurait donc pas de vérité sans preuves. Le principe est le même pour la vérité-cohérence : l'accord de

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