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Le Vivant Est Il Objet De Connaissance Comme Un Autre ?

Mémoire : Le Vivant Est Il Objet De Connaissance Comme Un Autre ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mars 2013  •  687 Mots (3 Pages)  •  3 887 Vues

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DISSERTATION DE PHILOSOPHIE

Sujet : Le vivant est il un objet de connaissance comme un autre ?


La question est ici de savoir si le vivant peut être connu dans le cadre d’une science rigoureuse puisque que tous les êtres vivants n’ont eu de cesse d’évoluer donc cela nous oblige a se pencher vers une connaissance scientifique de vivant. Le vivant peut-il être objet de connaissance scientifique ? Et de quelle science, de quel genre de connaissance alors s’agit-il ? En quoi une connaissance scientifique du vivant n’est-elle pas possible ou du moins est-elle loin d’être évidente ? Quelle est la spécificité du vivant qui fait qu’il peut se refuser à la connaissance scientifique ?

- Il semble d’abord évident que l'on peut connaître scientifiquement le vivant. Le vivant, sous toutes ses formes, est d’ailleurs l’objet d’étude des « sciences de la vie (biologie générale, moléculaire, génétique, anatomique, physiologique…) semblent permettre non seulement de connaître les lois de développement des êtres vivants mais également de les manipuler, de les transformer.

- Mais un être vivant est un organisme, c’est-à-dire un organisme existant par soi et dont toutes les parties sont interdépendantes et ont des fonctions qui concourent à la conservation du tout. Une de ses caractéristiques essentielles est qu’il est création : il se nourrit et se développe grâce à une relation constante avec le milieu extérieur ; il se reproduit ; il peut dans une certaine mesure s’autoréguler. Il n’est pas figé dans des caractéristiques une fois pour toutes. C’est parce qu’il est en évolution constante qu’il est difficile de le connaître au même titre qu’on peut déterminer un objet en physique. Le vivant est un objet scientifique ayant un statut particulier.

- On peut alors exposer les théories vitalistes, mais en prenant soin de se demander si le vitalisme est une « connaissance scientifique » du vivant. On peut l’opposer aussi à la théorie mécaniste cartésienne. (Ex. Aristote, des parties des animaux (vitalisme). Descartes, Traité des passions de l’âme et Kant Critique de la faculté de juger). Chez ce dernier, l’étude du vivant doit non seulement le saisir comme être organisé mais aussi, de manière inséparable, comme être s’organisant lui-même. Il assigne donc à l’explication mécaniste ses limites en rappelant les aspects spécifiques de la « machine vivante » (reproduction, croissance, autorégulation, autorégénération) et invite l’entendement à produire des règles nouvelles qui puissent constituer le vivant comme objet scientifique d’une expérience possible. Ainsi Kant écarte-t-il la tentation vitaliste d’appliquer nos idées dans un monde de choses en soi inexpérimentables (l’âme) et la tentation théologique (Dieu créateur de la machine vivante).

- Le vivant défie la connaissance scientifique. Si cette dernière souhaite « connaître » absolument le vivant, elle risque de réduire la « vitalité » à des données et des lois mécaniques ou physiques. (Une réflexion sur les enjeux éthiques d’une telle appréhension peut être ici développée). Mais il est possible qu’en prenant en considération la spontanéité, le devenir, la finalité qui caractérisent le vivant, ce soit la science elle-même

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