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La racine du devoir est-elle l'utilité

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Par   •  9 Octobre 2013  •  Analyse sectorielle  •  1 123 Mots (5 Pages)  •  530 Vues

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La racine du devoir est-elle l'utilité ?

« Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » Kant. Ici, le philosophe nous montre l'intérêt et la nécessité du devoir. La racine de celui-ci pourrait nous être défini de différentes sortes.

Tout d'abord, celle-ci peut nous être présentée sous forme de contrainte, d'obligation mais pourtant de choix collectif entraînant une forme de bonheur. Bien sur, tout le monde ne respecte pas les lois imposées par le devoir mais elles restent tout de même universelles. De plus, la racine du devoir pourrait être décrite comme un acte gratuit, désintéressé, basé sur une morale de conviction. L'utilité, elle, peut être positive ou négative. En effet, elle peut aussi bien reposée sur le bien-être ou encore sur une satisfaction obtenue.

Nous pouvons donc, après réflexion, nous demander comment il se fait que la racine du devoir soit associée à l'utilité par le bonheur alors que celle-ci a pour but entre autres une satisfaction personnelle. Cela nous ramènerai à nous poser la question : En quoi la racine du devoir se reporte-t-elle à l'utilité ?

Dans un premier temps nous expliquerons en quoi nous pensons que la racine du devoir pourrait avoir un lien avec le bonheur de par l'utilité puis dans une seconde partie nous développerons l'idée que l'utilité serait faire un profit personnel du devoir accompli.

Nous allons montrer en premier lieu que si la racine du devoir est l'utilité, alors cette utilité pourrait être associée au bonheur.

Le bonheur, qui pourrait lui même être défini, dans ce cas là comme paix universelle. Celle-ci permettrait de nombreuses ententes et engendrerait un bonheur commun à toutes sociétés. En effet comme le dit et le démontre Rousseau, une paix universelle conduisant au bonheur pourrait être fondé sur le contrat social. Le philosophe déclare :" Ce que l'homme perd par le contrat social, c'est la liberté naturelle et un droit limité à tout ce qui le tente et qu'il peut atteindre ; ce qu'il gagne, c'est la liberté civile et la propriété de tout ce qu'il possède". Ce contrat consiste à mettre en évidence une sorte de "bonheur social" qui conviendrait à tous et ayant pour but de préserver l'intérêt de chacun. En effet, pour le philosophe, la société nous conformise de sorte à ce que l'être humain ne sois plus naturel, ce qui l'empêche de ressentir un quelconque sentiment de pitié envers autrui. Le contrat social pose donc un certain nombre de limites et de lois par sécurité pour le bonheur de tout le monde. Celui-ci dénonce par exemple une interdiction de meutre, lois fondée afin d'assurée une bonne entente collective. La lois se veut devenir une obligation basée sur un accord commun évitant toutes formes de crimes et permettant donc un bonheur dit universel. La racine du devoir serait donc l'utilité de par le fait qu'elle permettrait d'accéder au bonheur par la paix sociale grace au contrat cité.

De plus, Mill explique dans son oeuvre, L'utilitarisme, que quiconque accomplirait son devoir n'aurait pour seul et unique but de le réaliser.

Seul un type d’action peut faire l’objet d’obligations pour lui et Bentham : c’est l’action qui provoque une augmentation du bonheur, c’est-à-dire l'accroissement du plaisir et l'élimination du déplaisir. Le devoir n’a donc rien de catégorique ; il est au contraire conditionné. De plus, ce

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