La perception des objets en fonction de la société

La perception des objets en fonction de la société

  L’objet contribue à alimenter la société de consommation par le biais de l’homme dont l’unique obsession consiste à satisfaire en permanence de nouveaux fantasmes. Notre corpus présent trois textes et une image qui décrivent la perception de l’objet par l’homme. Le premier document est un texte de Roland Barthes intitulé Mythologies édité en 1957. Le second document est un texte écrit par Georges Perec intitulé Les Choses en 1960. Le troisième texte est de Jean Baudrillard intitulé La société de consommation en 1970 et le quatrième document est une image représentant deux chaises au design totalement à l’opposé.

Nous nous demanderont donc quelle est la place de l’objet dans la société. En première partie nous verrons que la place de l’objet est importante et imposante dans la société. Dans une deuxième partie, nous verrons que l’objet peut devenir un fantasme pour l’homme voir une obsession.

  L’homme innove en permanence ce qui le pousse à consommer davantage. A tel point que Roland Barthe dans son texte intitulé Mythologie, utilise différentes figures de style afin de mettre en avant la voiture « déesse ». Dans un premier temps la comparaison qui, elle, est utilisée pour mettre au même niveau deux entité presqu’à l’opposé et qui n’ont pas les même fonctions. Le lieu de culte d’une cathédrale gothique devient ici aussi important en tout point que la nouvelle Citroën ; il en est de même pour le corps du Christ. Dans sa description il paraît simplement inimaginable de ne pas posséder ou envisager d’obtenir cet objet qui pour lui ne semble pas être le fruit de l’innovation de l’homme mais celle du Ciel. Georges Perec dans son texte Les choses, parle d’aliénation. En effet, ce terme qui désigne la perte de la maîtrise, montre bien que l’homme cherche en permanence à satisfaire des désirs. La publicité incite à consommer plus que l’homme n’en a besoin, elle est vectrice d’un message destiné à tous ses auditeurs pour leur prouver que l’homme innove, que la société évolue, par conséquent que les objets se perfectionne au fil du temps. L’objet devient alors une source de jalousie entre les hommes.  Toute nouvelle innovation de l’homme devient bonne à prendre. Les objets prennent alors une place importante dans la vie quotidienne. La répétition du mot « trop » vise à accentuer, renforcer l’idée que l’homme est un éternel insatisfait. Jean Baudrillard parle dans son texte La société de consommation que l’objet est substituable mais que l’homme ne le voit pas comme cela. Quand le bonheur nous envahit suite à un achat, un nouveau comble est à remplir, par conséquent il rejoint l’idée de Georges Perec que l’homme accorde une grande importance à quelque chose qui ne lui suffira jamais.

Les textes ont été écrits à quelques années d’intervalles, de 1957 à 1970, on constate que la place de l’objet prend une ampleur considérable dans une société en constante évolution. L’objet prend davantage d’importance aux yeux de l’homme par le biais de la publicité ou l’effet de mode, ne se contentant plus de ce qu’il possède, il y aura toujours une nouvelles innovation qui suscitera son intérêt mais qui ne le comblera jamais totalement. Une chaise fabriquée en 1859 qui avait la cote e cette période est rapidement remplacer par une chaise plus moderne et design en 1959. L’individu qui était satisfait de l’avoir obtenu est déçu dix ans après car le nouveau design plus d’actualité et que tout le monde convoite n’est pas encore dans son salon.

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