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La Vie A-t-elle Un Sens ?

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Par   •  23 Février 2013  •  1 417 Mots (6 Pages)  •  3 926 Vues

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La vie a-t-elle un sens ?

La routine, le quotient, les actions répétitives empêchent cette question du sens de la vie. Cependant, la rupture de cette routine, un évènement bouleversant comme un accident, une maladie, nous amène à nous questionner sur son sens ? Nous serons, donc, amené à nous demander si nous pouvons trouver ou donner à nos existences une raison d’être qui ferait qu’elles valent la peine d’être vécues ? Ou bien, s’il faut admettre que la vie est absurde ?

Afin de répondre à cette question, nous partirons du concept de la religion, en effet, celle-ci nous donne des répondes toutes faites à la question du sens de la vie. Cependant, croire en une religion est un choix, une volonté, pour les personnes non-croyantes (athées) ou dans le doute la vie peut paraître absurde, puisqu’elle conduit inévitablement à la mort. La mort n’est-elle pas ce qui condamne l’existence humaine à n’avoir aucun sens ? Or, nous vivons, la vie trouve donc un sens. Nous pourrions en conclure qu’il sera à nous de trouver un sens à notre vie.

Pour les personnes croyantes le sens de la vie est donné par Dieu. En effet, celui-ci prédéfini leurs sens avant même la naissance, il est le créateur divin, et donc, comme dans un livre les personnes doivent interpréter grâce à des signes, la sens de leurs vies. Ils deviennent, alors, le destinataire, le lecteur et l’interprète du message divin.

De plus, dans la religion chrétienne, les croyants vivent dans l’attente non pas seulement d’un message mais aussi d’une espérance : celle du Paradis. C’est au Paradis que la vie devrait prendre sens, la vie sur Terre n’est donc qu’un passage et nous devons vivre de manière à accéder au Paradis. Selon Blaise Pascal, « seules la foi en Dieu et l’espérance du salut peuvent donner un ancrage à l’existence ». Le but de notre existence est de vivre de manière à accéder au Salut divin, selon la religion chrétienne la Paradis est « ouvert » lorsque notre vie a été pieuse et sans pêchés.

Cependant, le doute subsiste toujours et le travail d’interprétation reste à faire. Comment être sure que ce signe et un message divin ?

Il faudrait accepter sa confiance à Dieu, comme l’a fait Abraham sur le mont Isaac, qui sous ordre de la voix de Dieu va tuer son fils, au dernier moment, «l’ange du seigneur l’appela du ciel et cria Abraham ! Abraham ! (…) N’étend pas la main sur le jeune homme, ne lui fais rien car maintenant je sais que tu crains Dieu, (toi qui n’as pas épargné ton fils unique pour moi) » Abraham a crains et fais confiance en Dieu. C’est lui et lui-seul qui a décidé de croire en ce message et de le choisir comme pertinent. Croire en une religion donc un choix.

Pour croyants et non-croyants le doute est, donc, constant. Et la vie peut apparaître, dans les moments les plus durs (lors d’un choc, d’une rupture), absurde car elle conduit inévitablement à la mort.

Si nous prenons le sens de la vie comme un chemin, une direction, ce sens apparaît paradoxal puisque il mène à une fin sans retour où tout doit disparaître, en effet « le dernier acte est sanglant quelques belles que soit la comédie en tout le reste : on jette enfin de la Terre sur la tête et on voilà pour jamais », Blaise Pascal. Nous pouvons donc nous demander à quoi bon vivre puisqu’un jour nous devons mourir ? De cette réflexion né le sentiment d’étrangeté. La vie semble absurde pour l’homme qui, sans raison de vivre, ne voit que la solution du suicide pour répondre à cette question.

Cependant, selon Camus le monde n’est pas absurde comme nous pouvions l’observer dans les pièces d’Ionesco ou Beckett. Par exemple, dans la leçon de Ionesco, un professeur est amené à donner une leçon à une élève dont les réponses sont de plus en plus abstraites, à la fin de la pièce, le professeur tue don élève et la cache, aidé de sa femme de chambre (bonne), avec une cinquantième d’autres cadavres d’élèves, tués de la même manière. La pièce peut se répéter sans fin, le monde n’a plus de logique, ce qui est totalement absurde.

Or, le monde ne ressemble pas à ces pièces. Ce qui est absurde, selon Camus, c’est la demande de rationalité à un monde qui est irrationnel, à un monde qui ne se soumet pas à la raison. En effet, les éléments semblent arriver sans

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