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La Moralité Selon Hobbes Et Rousseau

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Par   •  3 Juin 2013  •  1 037 Mots (5 Pages)  •  1 234 Vues

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Yury du Bois de Nevele

La moralité selon Hobbes et Rousseau

Notre conscience nous indique souvent si ce que nous faisons est quelque chose de bien ou quelque chose de mal. Pendant longtemps, ces questions furent d’ordre religieux, puisque les dogmes nous indiquaient exactement ce que nous devions faire et accomplir sur terre pour pouvoir atteindre le ‘’paradis’’. Cependant, avec le déclin de la religion dans le monde occidental, le questionnement sur cette moralité s’est vu devenir plus philosophique. Il existe beaucoup de questions philosophiques traitant de la moralité, mais plusieurs philosophes cherchèrent à comprendre la place de la moralité dans leur société et comment elle fut menée à devenir comme elle est aujourd’hui. Deux philosophes contractualistes, un courant de philosophie qui croit que la société est un contrat social où les hommes échangent leur liberté contre des lois sociales, se posèrent cette question. Thomas Hobbes, un natif d’Angleterre né en 1588 et mort en 1679, écrivain en autres De la liberté et de la nécessité (1654), écrivait entres autres dans le Léviathan (1651) : « (...) nous pouvons trouver dans la nature humaine trois causes principales de querelle : premièrement, la rivalité; deuxièmement, la méfiance; troisièmement, la fierté.» De son côté, le philosophe français Jean-Jacques Rousseau, né en 1712 et mort en 1778, auteur du Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755), écrivait : «L’être humain est né libre mais pourtant il est dans les fers». Ces deux philosophes avaient donc une vision différente de la nature humaine, l’un disant que la nature humaine était fondamentalement mauvaise et elle fait en sorte que les hommes aient des différents les uns avec les autres, le second affirmant qu’à la base l’homme était bon et que c’est la société qui fait en sorte qu’il devient mauvais.

Hobbes a pour thèse la méchanceté de l’humain à l’état de nature. En effet, lorsque deux hommes désirent tous deux une chose en particulier, ils deviennent adversaires, chacun cherchant à vaincre son ennemi pour pouvoir posséder l’objet de leur désir. Aussi longtemps qu’il n’existe pas d’autorité assez puissante pour tenir les hommes en respect et leur imposer des limites, les hommes se retrouvent dans un état de guerre où chacun est en guerre contre chacun puisqu’ils recherchent toujours à posséder ce qu’un autre possède ou désirent que la même estime qu’ils se portent à eux même leurs soit porté par leurs pairs. Alors, pour que les hommes puissent vivre dans la paix, il faut que tous se départissent de leur liberté et et l’offrent à un ou plusieurs monarques ou dirigeants qui prendront les décisions pour les autres. C’est la transmission de ces droits que Hobbes appelle contrat social.

Rousseau fait partie du siècle des lumières, un siècle dans lequel la raison avait une part importante dans la plupart des ouvrages, tant littéraires que philosophique, dans lequel l’on critiquait aussi beaucoup l’organisation sociale de l’époque, tant le cléricalisme que la monarchie. Les auteurs se réunissaient dans des cafés et des salons pour discuter et confronter leurs idées. Face à la question de la nature de l’être humain, Rousseau réponds que l’homme est fondamentalement

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