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La La mauvaise volonté ne serait-elle que l'absence de fois, c'est-à-dire la résignation à l'esclavage?

Cours : La La mauvaise volonté ne serait-elle que l'absence de fois, c'est-à-dire la résignation à l'esclavage?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2017  •  Cours  •  903 Mots (4 Pages)  •  991 Vues

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Indéterminisme : Liberté = absence de contraintes = entité abstraite d’autodétermination de la volonté.

Déterminisme : Liberté = nécessité reconnue = la liberté est relative car l’action humaine est déterminée par les lois de la nature et de la société.

   On appelle communément mauvaise volonté l’absence de volonté. La mauvaise foi ne serait-elle que l’absence de foi, c’est-à-dire la résignation à l’esclavage ? Tel est, dans son fond le problème de la liberté.

Dans le domaine de l’histoire se sont les tendances lourdes qui comptent.

  1. Définition :
  1. La liberté d’action :

La liberté de mouvement ou d’action, dont on est privé quand on est en prison, est la forme la plus élémentaire de la liberté. Elle suppose évidemment des conditions matérielles d’existence qui rendent possible son exercice (il ne suffit pas d’être théoriquement libre de partir en vacances, il faut encore en avoir les moyens) et, en ce sens les marxistes ont raison de dénoncer une liberté qui resterait purement formelle et abstraite. Mais elle n’en demeure pas moins essentielle (à quoi servirait d’avoir les moyens de partir en vacances, si on avait pas la liberté de le faire ?), bien qu’elle ne soit jamais totale, nul ne pouvant faire tout ce qu’il veut. La loi, d’ailleurs, limite cette liberté en même temps qu’elle la garantit, car l’absence de loi se traduirait par l’oppression des plus faibles par les plus forts.

  1. La liberté de jugement :

La liberté d’agir dans le cadre des lois, c’est la liberté civile ou politique. Encore faut-il que la loi ait été librement consenti pour que les citoyens soient à la fois selon le vœu de Rousseau, sujets et souverains. Si la loi leur a été imposée ou si leur adhésion n’a été obtenu qu’à force de propagande, il n’y a pas vraiment liberté, mais tyrannie. C’est dire que toute liberté suppose la liberté de jugement. Or, juger librement c’est juger selon la raison, c’est-à-dire n’être esclave ni des instincts, ni des préjugés, ni des passions, ni des pressions sociales. En d’autres termes, la liberté c’est l’autonomie (liberté du sage et liberté morale) elle consiste moins à « être entièrement soit même comme le voudrait Bergson qu’à être maitre de soi. »  

  1. La liberté de choix :

Encore faut-il qu’entre l’esclavage et l’autonomie nous soyons libres de choisir, car une obéissance nécessaire à la raison ne serait pas liberté, et on appelle liberté métaphysique ou liberté d’indifférence cette liberté de choix. C’est pourquoi Descartes, tout en disant que la liberté des différences est « le plus bas degré de la liberté » (puisqu’elle n’est pas fondée en raison), affirmait qu’elle intervient dans toutes les déterminations de la volonté « Jusque-là que, lors même qu’une raison fort évidente nous porte à une chose, quoi que moralement parlant, il soit difficile que nous puissions faire le contraire, parlant néanmoins absolument   nous le pouvons » Descartes (lettre au père Mesland 9 fevrier1645). Comme le disait Platon, « chacun est responsable de son choix, Dieu n’est point responsable ».

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