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La Conscience De L'objet Ethique

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Par   •  18 Janvier 2015  •  828 Mots (4 Pages)  •  3 456 Vues

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Dissertation m’amour

Selon vous la conception éthique de l'objet est-elle possible dans une société régie sur une logique de surconsommation ?

Introduction :

L'objet est une entité définie dans un espace à 3 dimension, soit naturel, soit fabriqué par l’homme, qui a une fonction précise, désignable par un nom, c'est à dire qu'il doit pouvoir être perceptible par l'homme. De ce fait les objets sont destinés à être utilisé ou consommé par l'homme. La conception d'objet éthique a donc pour but d'indiqué comment les être humain doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ceux qui les entoures. Nous pouvons donc nous demander si la conception éthique des objets est possible dans une société de surconsommation.

Dans un premier temps, oui la conception d’objets éthiques est possible dans une société de surconsommation. En effet, dans les sociétés actuelles, beaucoup de personne consacrent une partie de leur temps libre «à faire les magasins » pour avoir des produits de consommation. Les hommes s’intéressent plus à l’électronique et l’automobile, les femmes plus aux vêtements, aux produits de beauté et aux bijoux. Ceci donne donc l’image d’une société d’abondance. Cependant il existe plusieurs conceptions de l’objet : une conception matérielle qui consiste à acquérir des objets que l’on peut toucher et une conception immatérielle qui consiste à s’intéresser à des faits de sociétés ou aux croyances ou encore aux problèmes de famille. Mais la plus visible dans la société d’aujourd’hui est la conception de l’objet matérielle qui est mis en valeur dans la société de consommation surtout par la publicité. Celle-ci pousse alors les êtres humains à prendre plaisir d’acheter. Mais aussi plaisir de ce montré avec l’attrait captivant de la nouveauté : comme par exemple le dernier cri en matière de téléphone portable ou encore d’ordinateur. C’est donc plaisir de consommé pour épater, plaisir de jouer avec des images et de ressembler à cette jeunesse d’aujourd’hui et qui ce contrefiche éperdument de toute question sérieuse. La conception de l’objet éthique ce présente alors comme l’éloge frénétique de progrès qui nous lance perpétuellement en avant. Tout changement est vu comme progrès, il faut donc changer pour tout changer. Le changement amplifie alors la consommation.

Mais l’objet éthique peut entrainer une grande surconsommation. Le terme consommé est couramment associé avec des images : celle d’une société d’abondance, avec son accumulation ludique de toutes sortes d’objets. La conception d'objet éthique a donc pour but d'attirer un certain plaisir et nécessite une consommation souvent mémorable. Car celle-ci dans certain cas peut entraîner une surconsommation de la part de l’être humain car qui dit consommation dit dépense. L’homme ne sait donc pas gérer son désir. Jean Baudrillard écrit : « Il n’y a pas de limites à la consommation. Si elle était ce pour quoi on la prend naïvement : une absorption, une dévoration, on devrait arriver à une saturation. Si elle était relative à l’ordre des besoins, on devrait s’acheminer vers une satisfaction.

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