Incipit- De Candide

LECTURE ANALYTIQUE N° 1 : L’INCIPIT.

Chapitre I : « Il y avait en Westphalie…des baronnes possibles ».

I / L’UNIVERS BERCE D’ILLUSIONS DE THUNDER-TEN-TRONCKH

Pour Candide, cette société est une référence et l’image du seul paradis possible. Pourtant elle repose sur des illusions.

A / L’illusion du pouvoir.

1/Champ lexical de la noblesse:le baron ;domestique;gentil homme;seigneur;château;quartiers;grand aumônier».

2 / Une structure révélatrice :

 § 1 : présentation de candide.

 § 2 : présentation le baron.

 § 3 : présentation la baronne et ses enfants et panglos .

 § 4 : présentation panglos et ses idées.

 l’ordre protocolaire n’est pas respecté car Candide, qui est un enfant bâtard, est présenté avant le baron et Cunégonde est présentée avant son frère.

 Doute sur la légitimité du pouvoir qui fonde cette société : il est suggéré qu’il ne repose que sur des apparences.

3 / Relativité de la grandeur

 Le fondement du pouvoir est expliqué par des raisons absurdes : «car son château avait une porte et des fenêtres » pour justifier la puissance du baron ; «qui pesait environ trois cent cinquante livres» pour la grande considération dont bénéficie la baronne.

 pouvoir fondé sur l’apparence.

 Pouvoir entretenu par les flatteries des valets :

«ET IL RIAIT QUAND IL FESAIT DES CONTES» mais dénoncé par une série de phrases mises en parallèle :

«tout les chies de ces basse-cour composait une meute dans le besoin»

«ces palefrenier était ses piqueurs »

«le vicaire du village était son grand haumonnier »

⇒vérité différent de mensonge

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