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Que faut-il faire des préjugés ?

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Par   •  22 Novembre 2017  •  Dissertation  •  798 Mots (4 Pages)  •  1 741 Vues

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ABERBACHE Mélanie

TS1

Que faut-il faire des préjugés ?

DISSERTATION

Un préjugé (pré-avant/jugé(latin judicare-le jugement)) est une pensée émise avant le jugement, avant une analyse de la raison, sans réflexion, souvent fondé sur une opinion tandis qu'une connaissance est fondée sur un savoir. Dès lors que nous pensons nous préjugeons, c'est un fait, dès qu'une chose inconnue nous apparaît, nous tirons des conclusions sans établir de réflexion cohérente , comme par exemple l'Allégorie de la caverne dans la « République » de Platon. Notre esprit se plaît à rester dans la caverne sans vraiment faire d'effort pour en sortir. L'esprit produisant ces préjugés, est il capable de les vaincre ? Mais avant toute chose quelle est la nature des préjugés ?

Notre esprit est formé de préjugés, acquis durant notre enfance ou plus tard durant notre vie.  Mais nous associons souvent le préjugé à l'erreur, ce qui n'est pas juste car certains peuvent s'averer vrais,. Toutes les valeurs transmises par nos parents par exemple, la politesse, le respect ou l'honnêteté. Il est important de savoir que, comme l'explique Descartes, la plupart des préjugés sont formés durant notre enfance, à cette époque où nous ne savons que peu de choses, où nous découvrons le monde et la vie, où nous pensons que la lune suit notre voiture quand elle roule. A cet âge là on ne sait pas examiner la valeur des jugements que nous émettons, si l'on dis à un enfant que la terre est plate il y croira car de son point de vue et sans jugement approfondi d'une réflexion, elle est plate et il prendra ce fait pour un savoir.

Il s'agit seulement de démonter ces préjugés qui se font passer pour des savoir afin de rechercher la vérité.

Kant, pendant le siècle des Lumière a un jour écrit « notre siècle est particulièrement le siècle de la critique à laquelle il faut que tout se soumette », c'est pendant cette période que la « lutte » contre les préjugés est la plus grande. Le drame est que l'on ne peux empêcher quelqu'un de préjugé, « la liberté de parler, ou d'écrire, écrit Kant, peut nous être retirée par un pouvoir supérieur mais absolument pas celle de penser », personne ne peux régir d'interdictions ce à quoi on pense, mais certains domaines sociaux s’évertuent à conditionner notre façon de penser d'une certaine manière, telle que la religion ou la politique, comme le dit Kant. Ils endoctrinent les sujets qui se croient libres à travers les pensées que leurs inculquent ces domaines, les mettant ainsi de nouveau au rang d'enfants, trop naïfs pour penser d'eux même, pouvant ainsi exercer leur pouvoir sur eux.

Descartes, à sa façon, fait lui aussi référence à l'enfance, à l'importance de l'éducation dans la formation de l'esprit d'un enfant et de ses préjugés, qui plus tôt seront inscrits dans un esprit vierge de toute connaissance, plus ils seront compliqués à éradiquer. Kant veut créer des institutions où il serait primordiale que la culture remplacerait l'ignorance et les faux savoirs.

Mais l'éducation même semble problématique pour venir à bout des préjugés.

Recevoir une éducation est une bonne chose, mais par qui ? Par quelqu'un ayant lui même était éduqué par une personne ayant certains préjugés, car elle a elle même reçue une éducation de quelqu'un dont l'esprit n'était pas totalement juste. L'esprit ne peut être parfait car tout le monde est éduqué avec des préjugés. La quête qui consiste à éliminer les préjugés semble donc sans fin, mais pas injustifiée. On ne peut vraisemblablement pas tous les éradiquer, mais les réduire.

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