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Peut-on être soi-même ?

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Par   •  14 Février 2023  •  Dissertation  •  3 039 Mots (13 Pages)  •  224 Vues

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Dissertation : Peut-on être soi-même ?

Être soi-même parait innée, naturel. La simplicité à être soi-même semble donc évidente. Cependant, il est par moment difficile d’être soi-même. Nous devons nous adapter à notre entourage, notre société, et cette adaptation nécessite un effacement d’une partie de soi-même. A ce point que l’on peut se demander peut-on être soi-même ? Problème d’autant plus intéressant qu’il nous permettra de réfléchir sur les moyens qui permettent d’être soi-même. Dans quelle mesure doit-on être soi-même ? Toutefois pouvons-nous l’être ?

Le « soi » est composé de plusieurs aspects qui permettent la définition d’un individu, qui le différencie de « l’autre ». Cet individu se distingue par une identité physique, qui le différencie par sa taille, son poids, sa couleur de cheveux, et bien d’autres. En revanche cette identité physique n’est pas fixe. En effet il est possible de changer de couleur de cheveux, de grossir ou bien de mincir. Néanmoins ces paramètres changeants peuvent être plus ou moins contrôler, il nous est par exemple impossible d’avoir de réel contrôle sur les effets du temps. Ainsi notre identité physique est vouée à changer. Le « soi » comprend aussi une identité sociale qui serait entre autres composer de notre nom, prénom, travail, études. L’identité social est plus fixe que l’identité physique, bien qu’elle comporte aussi des changements. En effet même s’il est possible de modifier son nom ou prénom, ce n’est pas une opération récurrente. Un changement de poste, ou d’étude et certes plus courant mais reste limité dans le nombre. Quant à la dernière déclinaison de l’identité, l’identité psychologique, elle est la plus vaste des trois et est celle qui construit le soi-même dans sa profondeur. Car elle associe les goûts, les sensations, les croyances, les opinons. Elle est la partie de l’identité la plus révélatrice sur soi-même. Elle est d’autant plus significative qu’elle n’est accessible que par soi-même. Nul autre que soi ne peut comprendre le réel sens de notre pensé.

Être soi-même passe par l’acceptation de notre triple identité physique, social et psychologique. Si on ne va pas jusqu’à la valoriser, il reste cependant indispensable d’en assumer les tenant. On entend souvent les expressions « assume-toi » ou bien « assume tes choix », ces expressions traduisent bien d’une part le reflet de nous-même dans nos choix et actes et d’autre part la nécessité à ce que ces derniers soient en harmonie avec nous-même.

Ne pas s’assumé entrainerait une dissimulation, une honte de nous-même et inversement avoir honte de nous-même peut entrainer une dissimulation donc une non acceptation. Cela dit la honte peut nous pousser à nous améliorer. Car être soi ne signifie pas refuser l’évolution sous prétexte de rester fidèle à soi-même. Le changement, le progrès, sont des variables indissociables de l’être, nous somment tous affecté par le temps, nous ne pouvons rester figé pour toujours, il est même plus juste de dire que nous somment en perpétuel changement.

Il nous est certes fortement conseiller d’être nous-même, cela dit il est des situations où nous ne devons pas être nous-même.

Le devoir d’être soi-même peut se transformer en un devoir de réserve, une modération imposer par des codes sociaux qui dépendent de chaque situation. En effet dans tout lieu où nous allons il y a des règles que l’on doit respecter. Elles peuvent être plus ou moins contraignantes, mais place, de par leur simple existence, une limite à la pleine expression de nous-même. Une règle étant par définition faite pour réguler, elle permet une uniformisation des codes et si tous ont les mêmes codes, les morales suivent d’elle-même. Cette standardisation des morales permet de réduire et minimiser les conflits d’ordre moraux.

Mais certain sont incapable de suivre ces règles en ne bridant qu’une partie d’eux-mêmes. En effet il est possible d’être en tel opposition avec la morale commune que de simples règles ne nous permettent pas de nous poser des limites. Dès lors on peut être catégorisé comme étant dangereux pour autrui et même pour nous-même. Ceux dans ce cas de figures sont souvent atteint d’un trouble psychologique tel que la pyromanie ou bien la psychopathie. Ainsi ces personnes-là ont le devoir de ne pas être elle-même, tant dans le but de se préserver elle que dans le but de préserver les autres. En définitive elles ne peuvent être elles-mêmes qu’en ignorant leur devoir vis-à-vis des autres.

Cela dit le propre même d’une société serait d’être parmi et par rapport aux autres.

Si on ne se montre pas au monde tel que nous sommes, mais tel que l’on veut que l’on soi, on court le risque de perdre le droit d’être soi-même. En effet il est d’usage de supprimé ce qui est inutile, caduc, un droit non utiliser peut donc très vite disparaitre. Il est aussi possible qu’il n’ait pas encore été approuvé, certains pays sont dans ce cas où les habitants n’ont pas le droit d’être eux-mêmes. Souvent sous un régime à caractère autoritaire les populations sont tellement contrôlées et restreinte qu’il leur devient impossible d’être elles-mêmes.

Être soi permet la diversité sociale. Il est essentiel de maintenir une certaine diversité parmi les individus, car si une trop forte monotonie s’installe cela pourrait nuire à la société. En effet, si tout le monde souhaite faire les mêmes choses, alors des manques se créerons dans les domaines abandonnés. Par exemple si la grande majorité travaille dans la restauration, on observera un grand manque de médecins ou bien de policiers. Des domaines seront donc saturés tandis que d’autre manquerons fortement défectifs.

Le progrès est permis par une pleine expression de soi, de ses idées, interrogations, sentiments ou même besoins. En effet, les progrès scientifiques sont permis par les incessante questions que se posent les scientifiques, de par leur curiosité et leur goût de la recherche. Il en va donc d’un trait de leur identité, voir même plusieurs combinés. Ainsi nous pouvons retrouver des progrès permis par les singularités de chacun dans tous les domaines, que ce soit scientifique, comme politiques, avec les différents partie politiques qui défendent chacun ce qu’ils considèrent comme étant le plus juste et étant le plus à même à faire progresser la société. Ou encore dans les domaines artistiques et technologiques qui sont souvent lié entre eux, l’évolution de l’un entrainant souvent l’évolution de l’autre. Ainsi de plus en plus d’œuvres sont faites par ordinateurs, chose permise par l’améliorations de l’informatique, mais cette même amélioration répondait aux besoins des artistes de s’exprimer autrement. Le progrès a toujours été la préoccupation de beaucoup, et bien qu’initier par certains il est profitable à tous.

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