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Nietzsche

Commentaire de texte : Nietzsche. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  907 Mots (4 Pages)  •  612 Vues

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Explication de texte

Introduction

        On utilise toujours le « je pense » pour parler de ses propres pensées, mais vu qu’elles viennent des fois spontanément, sans avoir besoin de réfléchir, sont-elle vraiment donner par le sujet « je » ? Si non, par qui, ou par quoi ? Ce n’et pas la volonté non plus qui dirige les pensées, puisque des pensées apparaissent sans que l’on ne les ait voulues.

première partie

        Nietzsche commence son texte par quelque chose qui n’est pas obligatoirement nécessaire, il utilise la formulation « on en parle », il sous-entend donc qu’on ne pourrait très bien ne pas en parler sans que cela ait un impact pour la suite. Grâce à cette formulation, Nietzsche ne se situe pas au même plan que les logiciens dont il parle. On a donc une contradiction  dans le fait que l’auteur utilise un langage simple, presque un langage oral alors que les logiciens utilisent un langage beaucoup plus complexe et soutenu.

        Cette contradiction est détruite par la phrase « je ne me lasserai jamais de souligner un petit fait très bref... » car Nietzsche s’inclut dans le groupe des logiciens avec l’utilisation du « je » avec le verbe « lasser » et donc approuve leur thèse. Sauf que le verbe « se lasser » est un verbe pronominal et donc le sujet subit l’action dans le cas présent,donc le « je » ne choisit pas de se lasser ou non. De plus, la formule « petit fait très bref » renvoi à quelque chose d’objectif qui a pour but de contrer la thèse des logiciens. On a par ailleurs la phrase « la pensée vient quand elle veut et pas quand je veux », soit que la volonté n’a rien à voir dans l’apparition des pensées et que pour qu’une pensée vienne il faut l’attendre. Comme pour le verbe «  se lasser » ,le sujet ne décide pas d’avoir une pensée et donc Nietzsche commence à montrer l’idée que le « je » ne décide pas de tout.

         Affirmer que le « je » dirige la pensée est donc, si on l’exagère, un mensonge. C’est ce qui amène l’auteur a nous donner une thèse provisoire disant que « quelque chose pense » mais on ne sait pas si c’est le sujet ou si c’est autre chose. Le « je » est donc l’une des hypothèse qui va peut-être se révéler être fausse. Or, la philosophie est fondée sur le caractère absolument certain de l’existence du sujet pensant grâce à Descartes particulièrement. Donc Nietzsche a complètement remis en question la base fondamentale de la philosophie.

2eme partie

        Dans le début de la seconde partie du texte, la thèse de Nietzsche va se modifier, il va revenir sur sa thèse initiale et provisoire en utilisant « c’est déjà trop dire que quelque chose pense... » Or, ce « quelque chose » étant une interprétation, ce n’est pas une description complètement neutre. Donc on va chercher l’origine dans « la routine grammaticale » et dans la chaîne inachevée «  penser est une action, toute action suppose un sujet actif, donc... »

        Or, quelque chose est toujours dépendant de quelque chose qui l’a précédé, c’ets le principe même de l’évolution. On peut alors dire que l’action de penser déprend d’une action antérieure faite par un sujet identique ou différent. Implicitement, l’auteur nous demande d’oublier cette manière de penser qui est pour nous logique pour penser comme lui et comme selon sa thèse qu’il exprime enfin : la pensée est en même temps la cause et l’effet, elle n’a pas d’antécédent et donc pas de sujet antécédent qui a produit l’action de penser. Mais est-ce que cette vision particulière de la pensée sans sujet est recevable ?

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