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La notion de sujet

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Par   •  14 Juin 2018  •  Cours  •  4 291 Mots (18 Pages)  •  662 Vues

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Notion: la conscience – l'inconscient – le sujet – la vérité – le désir – autrui

On attribut plusieurs propriétés à la conscience. En effet elle permettrai de différencier le bien et le mal, de penser mais également d'agir en conaissance de causes et donc de donner une responssabilité des actes. La conscience permettrai de prendre conaissance de ses propres actes et de les assumer comme tels. Par conséquent à la différence du genre animal dont le comportement est dicté par l'instint, l'être humainne pourrait se détacher de la responssabilité de ses actes dans la mesure où il a toujours la possibilité de les choisir et de les engager. Ainsi la conscience confit à l'homme la liberté. L'homme est doté d'une conscience refléchi.

Sartre: "L'homme est condamné a être libre"

Malgrès cette apparente liberté, la conscience ne serait-elle pas finalement source d'illusion. L'illusion est une appréciation conforme à ce que quelqu'un souhaite croire, mais fausse par rapport à la réalité. La conscience serait donc une désillusion dans la mesure où l'on a tout de même conaissance de soi.

Prenons l'exemple d'une pierre qui reçoit d'une cause extérieure qui la pousse, une certaine quantité de mouvements et, l'impulsion de la cause extérieure venant à cesser, elle continuera à se mouvoir nécessairement. Cette persistance de la pierre dans le mouvement est une contrainte, non parce qu'elle est nécessaire, mais parce qu'elle doit être définie par l'impulsion d'une cause extérieure

Spinoza est un philosophe néerlandais d'origine portugaise dont la pensée eut une influence considérable sur ses contemporains et nombre de penseurs postérieurs. Il nous indique une première forme d'illusion entretenu par la conscience: "Tel est cette liberté humaine que tous les hommesse ventent d'avoir et qui consiste en cela seul que les hommes sont conscients de leur désirs et ignorant des causes qui les déterminent". Il dénonce içi les hommes qui croient agir par une libre décision de leur esprit et non pas portés par une inclination (= une impulsion qui n'a rien à voir avec la conscience). Spinoza nous montre clairement quel est l'aspect illusoire de la conscience: nous nous faisons connaître une passion qui nous annime, cette distance nous donne l'illusion que nous sommes les auteurs de ces mouvements impétueux. Ainsi l'homme s'éloigne d'une conaissance de lui même à cause de la conscience. Par conséquent nous pouvons désormer formulé le problème: la conscience peut à la fois nous libérer de l'ignorance et nous plongeai dans une autre forme d'ignorance. Comment éviter ce piège et faire de la conscience une faculté manifestant la pensée libre?     

Pour répondre à cette question nous analyserons les raisons pour lesquelles la conscience semble nous faire accéder à la libreté et la responssabilité. Puis nous nous pencherons sur la dimension morale et collective de la conscience (source d'illusion). Enfin, nous pourrons déterminer les conditions dans lesquelles la conscience deviendra l'expression de la pensée libre.

Définir la conscience:

La conscience est considérée de manière général comme la faculté de prendre de la distance par rapport à ces comportements. On entend ainsi établir une différence entre l'homme et l'animal puisque ce dernier, déterminé par l'instint, ne peut suspendre ses comportements afin de les remettre en question. La conséquence est la mise en lumière de la notion de respnssabilité, dans la mesure où un acte réfléchi devient un acte voulu. Ces caractères de liberté et de responssabilité permette à la conscience d'être associé à la notion de "sujet". Le "monde du déterminisme" c'est le monde de la matière "brute" réglé par des lois de la nature qui sont prévisibles. La conscience semble reservé à des êtres qui échapent à un monde dont les comportements ne sont pas toujours déterminé par des causes extérieurs.

Selon Bergson dans "La conscience et la vie" si nous sommes conscients et pouvons être conscients de l’être, nous ne pouvons être conscients de la conscience des autres. Jusqu’où s’étend donc la conscience ? D’abord, comme l’auteur affirme que tout ce qui vit est conscient, la prudence paraît de rigueur. En effet, attribuer une conscience à l’homme paraît plausible dans la mesure où les autres hommes se comportent comme moi. L’attribuer aux bêtes au sens du xviii° siècle paraît difficile, surtout celle dont le comportement est le plus stéréotypé. C’est plutôt par l’instinct, c’est-à-dire à un comportement inné, spécifique et automatique qu’on a tendance à expliquer leurs actes. L’attribuer à tous les vivants paraît donc au contraire assez invraisemblable. La conscience du chêne ne paraît pas évidente. Or, dans une perspective évolutionniste, cela voudrait dire que les premiers êtres vivants, vraisemblablement des êtres unicellulaires, auraient été doués de conscience. Par exemple l'annibe fait des choix (en se laissant porter par le courrant ou en restant sur place). Elle est donc imprévisible. La conscience est une activité libre. Le mouvement libre est un mouvement qui resulte d'un choix, donc doté d'une conscience.  

Action spontanée                                                                                                     Action automatique

                          Reflexion              "le retrait de la conscience"                 Reflexe

Texte de Bergson: "Qu’arrive-t-il quand une de nos actions cesse d’être spontanée pour devenir automatique ? "

Ces termes sont opposés. Par exemple, lorsque nous apprenons un exercice :
– Au début, tous nos mouvements doivent être guidés par notre conscience, ils « viennent donc de nous », en tant que nous décidons volontairement de les faire. Ainsi, « quelqu’un de spontané » est quelqu’un qui agit de lui-même, par sa propre volonté, sans contrainte extérieure. De plus, nous devons constamment vérifier si nos gestes correspondent bien à ce que nous voulons faire, car nous manquons encore d’habileté.

– Puis, lorsque les mouvements nous deviennent familiers, nous avons moins besoin d’y penser et nous les faisons de manière automatique. Un « automate » est, d’après son étymologie, un objet qui se meut tout seul. « Automatique » est donc synonyme de « mécanique » : nous agissons comme une machine, qui fonctionne sans avoir de volonté. La répétition et l’habitude font que nos gestes finissent par devenir automatiques.

Dans ce texte le terme de « Crise » signifie au sens propre « être coupé en deux ». Lorsque nous avons un choix à faire, nous hésitons entre plusieurs voies possibles, et nous hésitons d’autant plus que nous avons peur de faire un mauvais choix. En effet, ce choix sera déterminant pour notre avenir et nous ne pourrons pas revenir en arrière. Notre conscience est donc à son maximum d’intensité, car nous devons réfléchir aux raisons qui vont déterminer notre choix.

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