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CAMUS, réflexion sur l'absurdité de la vie

Fiche : CAMUS, réflexion sur l'absurdité de la vie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Novembre 2017  •  Fiche  •  440 Mots (2 Pages)  •  1 139 Vues

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On se suicide rarement par réflexion. Ce qui déclenche la crise est toujours incontrôlable, irrationnelle et donc irréfléchie.

La réflexion sur l’absurdité de la vie est la plus importante. Beaucoup de gens meurent par suicide, estimant donc que la vie ne mérite pas d’être vécue. Cette réflexion induit alors l’action de la mort. Enjeu mortel quand il s’agit d’étudier la vie.
Tandis que d’autre sciences et base de réflexion n’admettent aucun enjeu aussi important que la vie en soi. Galilée par exemple réfute son idéologie dès qu’il en va de sa vie.  

Des personnes se font tuer par leur raison de vivre. Leur raison de vivre qui donnent un sens à leur vie. Les engagés extrémistes prêts à mourir pour une cause. Or cette cause n’est qu’un masque, un divertissement pascalien pour éviter d’être confronté à l’absurdité de la vie et donc suicide, à la mort. Donc assez paradoxale.

La vie parait est absurde dès que la souffrance nous paraît inutile et que l’agitation quotidienne, l’habitude nous paraît insensée. L’homme dans un monde sans illusions se sent comme un étranger.

Logiquement il serait bon de penser que ce que l’on croit vrai doit se régler en action. Un homme qui ne triche pas doit se mettre en accord avec lui-même en accord avec ses idéaux, ses réflexions en induisant une action concrète. A part jules Lequier (hypothèse), Kirilov (littéraire) personne ne se suicide à la suite d’une réflexion, aussi poussée et logique soit-elle. Nietzsche, Schopenhauer (éloge du suicide devant une table garnie).

Il y a-t-il un rapport entre l’opinion de la vie et le suicide car les exemples ci-dessus sont contradictoires.

Attachement à la vie plus fort que toute la misère du monde. Le jugement du corps vaut bien celui de l’esprit et le corps recule devant l’anéantissement. Nous prenons l’habitude de vivre avant celle de penser.
L’esquive mortelle, le divertissement pascalien (divertir dans le sens « action de détourner de… »)
Espoir d’une autre vie qu’il faut mériter. Vivent pas pour la vie elle-même mais pour quelques grandes idées qui la dépassent.

Mais refuser le sens de la vie conduit elle forcément à déclarer qu’elle ne vaut pas la peine d’être vécu ? L’absurdité oblige-t-elle le suicide ? Peut-on vivre malgré l’absurdité ?

Les sentiments profonds signifient toujours plus qu’ils n’ont conscience de le dire. Un homme nous demeure à jamais inconnu et qu’il y a toujours en lui quelque chose d’irréductible qui nous échappe.  

Pourtant on dit que nous connaissons des hommes de par leur conduite, leur acte, et les conséquences qu’ils ont sur la vie.

Le monde nous échappe puisqu’il redevient lui-même.

L’amour c’est l’infini à la portée des caniches Céline.

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