Résumé de lecture d'un livre sur le métier d'infirmière
Étude de cas : Résumé de lecture d'un livre sur le métier d'infirmière. Recherche parmi 303 000+ dissertationsPar seif932 • 22 Octobre 2025 • Étude de cas • 1 696 Mots (7 Pages) • 869 Vues
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Problématique :
Ce livre est le témoignage d’une jeune infirmière sur ses expériences durant sa formation mais surtout son vécu au sein d’un service des urgences. Son récit permet de voir l’autre côté du décor du métier d’infirmier souvent idéalisé.
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Résumé :
Pour devenir infirmière, il faut passer un concours : une épreuve écrite et, si ça passe, une épreuve orale. Étrangement, les hommes ont une vision particulière de l'étudiante infirmière, avec un « sex-appeal supérieur à celui des autres femmes ». Il n'y a pourtant rien de sexy lorsque nous faisons une toilette au lit ou un sondage urinaire. Après 3 ans d'études, l'envers du décor de ce métier est tout autre.
Aujourd'hui, je suis de service en neurologie. Au bout d'une heure et 14 patients, j'arrive à la chambre de mon dernier patient, un homme de 87 ans. J'entre dans sa chambre et le vois debout, en slip, en train d'essayer d'enfiler son bas de pyjama. Le voyant en grande difficulté, je lui propose mon aide, qu'il accepte avec soulagement. Comme il arrive qu'on nous vole du matériel sur nos chariots de soins, je laisse la porte ouverte pour garder un œil sur le mien. Je suis accroupie devant le patient lui tenant son bas de pyjama lorsque passe le bel interne qui fait fantasmer toutes les infirmières du service. Me voyant dans cette position, il se moque de moi : « Eh ben il sait y faire, lui, avec les femmes », avant de poursuivre sa route en me laissant rouge de honte.
Dans le service de chirurgie viscérale où je travaille depuis quelques mois, il y a Renée, présente depuis l'ouverture du service il y a 20 ans. Bien qu’elle ne soit qu’infirmière, elle en sait néanmoins autant que les médecins et plus que les internes. Notre interne en anesthésie est un charmant jeune homme de 26 ans, mais hautin, prétentieux et qui estime avoir déjà tout vu et tout connaître. Un jour, lors de notre prise de poste, nous prenons en charge un homme chez qui, du fait de l'aspect et l'odeur de ses selles, nous suspectons une hémorragie digestive. Notre interne nous dit que nous n'y connaissons rien. Alors que je continue ma tournée, je vois partir Renée furieuse vers l'office du personnel, puis entends des bruits de vaisselle. Elle ressort quelques minutes après, se dirige vers l'interne et lui tend un pot qui nous sert à recueillir les selles pour l'envoi en labo. En ouvrant le pot, elle lui dit qu'on reconnaît un méléna par l'aspect, l'odeur et …le goût. Elle plonge alors le doigt dans le pot et le porte à sa bouche. Blême, l'interne se met à vomir dans la poubelle. Satisfaite de sa prestation, Renée, se dirige dans ma direction et me murmure en passant « chocolat fondu et confiture de fraises ».
Lors de mon stage en psychiatrie, je suis encadrée par une infirmière qui me semble compétente mais qui est assez sévère et ne sourit jamais. Comme je suis à quelques jours de mon bilan de stage, j'essaie de donner une bonne image de moi. Un jour, nous devons aller chercher 3 patients dans leur famille d'accueil pour les accompagner à un rendez-vous médical. Alors que nous avons récupéré les 2 premiers patients, il apparaît que nous risquons d'être en retard. Lele rendez-vous du 3ème patient étant un peu plus tard, l'infirmière hésite à aller le chercher tout de suite. J'argumente alors que nous ne sommes pas très loin et que cela nous évitera un aller-retour, puis ajoute « plus on est de fou, plus on rit ». C'est moi qui ai dit ça ? Ahurie par mes propos, l'infirmière me regarde et m'impose le silence en allumant la radio. Si cet épisode n'a pas eu d'impact sur mon bilan de stage, il me vaudra néanmoins la moquerie méritée de mes collègues de promo.
Jeune professionnelle, je me fais un devoir d'encadrer les étudiants en stage mais refuse toute familiarité avec eux. En ce moment, nous recevons Thomas, que je trouve justement beaucoup trop familier avec le personnel soignant. Je parviens néanmoins à lui imposer une juste distance. J'habite un immeuble dont la proximité avec l'immeuble d'en face permet de voir chez les voisins. Un soir, alors que je rentre tard du travail, mon regard reste fixé sur l'appartement éclairé d'en face où j'y surprend un couple en plein ébat sexuel. Je réalise que si je peux aussi bien les voir, l'inverse est également certain. Je me rends alors compte que l'homme n'est autre que Thomas, mon étudiant. J'espère que lui ne m'a pas reconnue.
Un jour, alors que je travaille aux urgences, on nous amène une patiente logorrhéique. Elle nous débite sans répit des obscénités sur ses voisins avant de nous traiter de « salopes ». Après 2 injections de neuroleptiques, elle se calme et je peux enfin lui faire une prise de sang. Alors que je vais pour apporter mes tubes au labo, j'entends un collègue crier et vois ma patiente partir en courant dans la salle d'attente. Le temps d'y parvenir moi-même, elle a déjà disparu dans la rue, nue sous sa chemise ouverte de l'hôpital. Suivant le protocole, nous prévenons la sécurité et le commissariat. La police l'a retrouvée et ramenée aux urgences.
On voit de tout aux urgences. Un soir, j'accueille un nouveau patient et effectue le recueil de données. Il vient pour du sang dans les selles. N'ayant ni traitement anticoagulant, ni hémorroïdes, il finit par m'expliquer qu'il s'est donné du plaisir avec le manche d'un balai mais qu'il n'avait pas vu qu'il y avait un crochet au bout. Devant ce cas clinique hors norme, je décide de l'exposer aux médecins qui a du mal à contenir son hilarité. Ce patient l'avait déjà consulté un an plus tôt pour un jeu sexuel qui avait mal tourné. Durant la nuit, le patient passe au bloc afin qu'on lui pose une poche de stomie.
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