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Un accident de travail

Étude de cas : Un accident de travail. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Mars 2016  •  Étude de cas  •  1 220 Mots (5 Pages)  •  1 042 Vues

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SECTION 1

1.1

Un peintre de 57 ans, travaillant pour la compagnie St-Cyr le peintre, basée à Saint-Jean-sur-Richelieu depuis plus de 35 ans a subi un accident de travail dans l’arrondissement de Saint-Hubert, à Longueuil. Alors qu’il s’affairait à peinturer la façade extérieure du commerce de vente au détail, Sports aux Puces, l’homme de 57 ans aurait perdu pied et fait une chute de près de 10 mètres. Le travailleur, qui cumule environ huit ans d’expérience comme peintre, était seul sur le toit au moment de l’incident. À l’arrivé des ambulanciers, l’homme était dans un état critique mais stable. Il a été conduit vers un centre hospitalier où on a pu confirmer plus tard qu’il était hors de danger. Le travailleur qui peignait une bordure rouge sur le haut du bâtiment aurait laissé des traces visibles de sa chute. Ainsi, nous pouvons apercevoir des marques rouges sur la façade ce qui laisse croire que celui-ci aurait tenté de s’agripper pendant sa chute. Puis, nous pouvons également

remarquer des traces visibles au sol.

Source : Journal de Montréal, 2015/10/16 1

1.2

Cet évènement constitue un accident de travail puisqu’il s’est produit de manière imprévue pendant les heures de travail. Le travailleur effectuait des tâches reliées à son emploi lorsque l’incident s’est produit.

1.3

Si on se rapporte aux critères établis par le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST, 2009) 2, cet accident de travail appartiendrait à la catégorie de risques  reliés à la sécurité. Dans cette catégorie ont inclus entre autres les causes de chute et de trébuchement, ce qui est justement le cas de notre accident de travail. L’employé a effectué une chute alors qu’il se trouvait sur le toit du bâtiment du commerce où il effectuait des travaux de peinture.

1.4

Coûts directs :

  • Transport ambulancier (Les frais de transport de la victime vers un centre hospitalier doivent être défrayés par l’employeur)
  • Indemnités de remplacement de revenu perçus par le travailleur (La victime qui se voit dans l’impossibilité de reprendre le travail pour une période indéterminée recevra une indemnité salariale)

Coûts indirects :

  • Perte de productivité (L’entreprise risque de prendre du retard sur son échéancier pour ce contrat en raison de l’accident de travail qui s’est produit sur les lieux. Il faudra attendre que le service d’identité judiciaire de la police et les inspecteurs de la CSST donne le feu vert avant de pouvoir poursuivre les travaux de ce contrat.)
  • Remplacement du travailleur (Selon l’état de la victime, la durée de son absence pourrait être de longue durée et il faudra alors prévoir à le remplacer pour une période indéterminée. Ainsi, il faudra procéder à l’embauche et la formation du remplacement.

Coûts humains :

  • Douleur physique (Selon l’état des blessures, le travailleur victime d’un accident pourrait ressentir beaucoup de douleur et souffrance physique.
  • Anxiété et stress (Le travailleur accidenté peut développer des peurs suite à son accident et vivre des inquiétudes face à son état ou à la perte de revenu etc.)

1.5

Le montant de cotisation de l’employeur à la CSST est établi en fonction du niveau de risque perçu dans son entreprise et également selon ses performances passées en matière de SST. Comme cet accident semble être d’un gravité assez élevé, les cotisations de l’employeur pourrait être vues à la hausse.

1.6

Un investissant en santé et sécurité au travail, l’employeur contribuera à diminuer la fréquence et la sévérité des accidents de travail dans son entreprise ce qui réduira les coûts reliés à l’absentéisme et au remplacement des travailleurs. Un autre avantage pour l’employeur est l’augmentation de la productivité de son entreprise et la diminution des pertes de temps qu’apporte une prévention efficace des accidents.

SECTION 2

2.1

Le comité de santé et de sécurité est formé de membres de la direction et de travailleurs qui sont réunis afin de voir à la prévention des accidents de travail et des maladies professionnelles.

        Rôles :

  •  Proposer et recommander des actions à appliquer au programme de prévention
  • Participer au choix des moyens et des équipements de protection individuelle
  • Analyser les besoins de formation des responsables de la prévention

2.2

Selon moi, la compagnie ne pourrait pas être membre de l’une des onze associations sectorielles paritaires car elle n’œuvre pas dans l’un des domaines suivants :

  • secteur des services automobiles
  • secteur minier
  • secteur de la fabrication d’équipement de transport et de machines
  • secteur des affaires municipales
  • secteur des affaires sociales
  • secteur de l’administration provincial
  • secteur de la construction
  • secteur de l’imprimerie
  • secteur de la fabrication de produits en métal, de produits électriques
  • secteur du transport et de l’entreposage
  • secteur du textile et de l’habillement.

2.3

Plusieurs formations pourraient être offertes aux employés mais je crois que dans ce cas-ci, il serait propice d’aborder les règles de sécurité lors de travail effectué en hauteur. La formation parlerait des risques associés aux travaux sur des échelles ou échafaudages entre autres, des différentes équipements de sécurité (harnais ,ancrages )  ainsi que les consignes de sécurité et les mesures d’urgence.

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