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Travail note 2

Étude de cas : Travail note 2. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Janvier 2016  •  Étude de cas  •  1 093 Mots (5 Pages)  •  856 Vues

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ADM 1002

Initiation à la Gestion

Travail noté 2

Question 1

Au Canada, l’industrie du textile est principalement située dans la grande région de Montréal. Une des faiblesses de l’industrie du vêtement est que bien qu’ancien, ce secteur de l’activité économique ne jouit pas des mêmes avantages concurrentiels que l’industrie aérospatial ou de l’aluminium, favoris de l’économie québécoise. D’une part, il y a notre capacité légendaire à ériger des barrages qui produisent à très faibles coûts l’électricité nécessaire aux usines comme Alcan, il y a les nombreuses écoles de génie de Montréal et une population « naturellement » bilingue qui assurent à Bombardier et Pratt & Whitney une main-d’œuvre instruite et productive, d’une autre part, il y a l’industrie de la mode, qui elle, semble sur le respirateur artificiel depuis fort longtemps. Surtout depuis la fin des tarifs douaniers sur l’importation de vêtements en provenance de l’Asie et l’entrée de la Chine dans l’Organisation mondiale du commerce.

Ensuite, les détaillants ont souffert parce qu’ils n’ont pas anticipé le fait que les consommateurs sont devenus plus attentifs aux prix. De plus, avec l’arrivée des femmes sur le marché du travail, le contraste est assez concret. La femme a développé le pouvoir d’achat, a contribué au changement de ses habitudes vestimentaires et elle peut maintenant comparer les prix. Puisque les femmes sont plus exigeantes et recherchent des produits plus conformes à leurs styles de vie, une nouvelle segmentation de marché plus pointue a pris naissance ici au Canada qui oblige les créateurs de mode et manufacturiers à mieux connaître leur clientèle.

De plus, la fermeture de la seule école de haute couture du Québec, (Cotnoir Capponi), fait qu’il pourrait y avoir une disparition progressive de bons couturiers au Canada et ceci est une grande faiblesse. Le gouvernement n’aurait jamais dû laisser faire cette manœuvre car avoir de bons couturiers est une de nos forces, surtout au Québec.

D’entrée de jeu, il est impossible de rivaliser avec la main-d’œuvre des pays asiatiques. Prenons la Chine comme modèle, qui maintient artificiellement bas le Yen afin de favoriser ses exportations, frappe de plein fouet notre industrie nationale. Par exemple, quelques marques de jeans ayant une bonne notoriété chez les femmes font maintenant fabriquer une partie de leur collection en Chine : quelques noms comme Guess, Gap et Levi’s vous dit probablement quelque chose. Peu importe leur niveau de productivité ou les investissements en recherche et développement, les employés de Peerless dans le quartier Saint-Michel de Montréal ne pourront jamais obtenir un prix comparable pour ces jeans à 5$. D’un autre côté, pour chaque délocalisation d’emplois au Honduras ou en Haiti de Gildan Activear, Shan produit des maillots haut de gamme pour femmes dans son atelier de Laval. Ces emplois, de création et de développement sont bien rémunérés et c’est une admirable image de réussite pour le segment du vêtement féminin canadien. C’est aussi un bel exemple de rôle décisionnel digne de Mintzberg. Il faudrait qu’il y ait plus d’entreprises canadiennes ayant un aussi bon système de gestion. Un bon plan stratégique s’impose.

Une solution qui nous permettrait d’attendre quelques objectifs serait d’établir un bon plan stratégique serait de développer un avantage que nos compétiteurs internationaux à bas prix ne possèdent pas. En se basant sur notre pouvoir

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