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Méthode Porter Horlogerie française

Étude de cas : Méthode Porter Horlogerie française. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Février 2022  •  Étude de cas  •  603 Mots (3 Pages)  •  352 Vues

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Méthode Porter horlogerie française

Le pouvoir de négociation des clients : Faible

Les consommateurs sont confrontés à une multitude de marques dans le segment haut de gamme. Ce nombre important signifie donc une offre plus large pour le consommateur.

Cependant, face à cette multitude de marques haut de gamme, les consommateurs se trouvent face à de grands ensembles horlogers industriels.

La notion de métiers d’art est ternie par cette industrialisation du produit proposé par les grande marque (un cadran métier d’art dans une boite et pourvu d’un mouvement identique à la collection courante…).

Le consommateur collectionneur et grand amateur très souvent sensible à la tradition et à l’authenticité préfère se tourner vers une petite marque dont il sait que le produit sera fait de façon artisanale et conforme à ses attentes. Ces dernières étant de posséder une pièce unique ou en très petite série.

Le pouvoir de négociation des fournisseurs : Faible

Une différence importante existe entre les marques du marché de masse et de luxe. Si les deux ont souvent l'inscription « Fabriqué en France » ils ont deux significations différentes.

Pour les premiers, les composants sont habituellement faits dans des pays à faible coût de main d'œuvre, et sont ensuite assemblés en France, pour que la montre garde l’inscription « Fabriqué en France ». Les fournisseurs ne doivent pas avoir un très fort savoir-faire, et peuvent être relativement nombreux. Cela rend quasi nul leur pouvoir de négociation face à la marque horlogère (boitiers faits en chine ou mouvements fabriqués en masse par Seiko ou Myota).

Dans le second cas, on est sur le segment du luxe, le savoir-faire et les produits commercialisés doivent être d’une finition impeccable. Ce qui réduit le champ de fournisseur potentiel (les principaux fournisseurs se trouvant en France (arc jurassien ou vallée de l’Arve) ou en Suisse).

La menace de nouveaux entrants : Forte

Pour la montre « Fabriqué en France », les coûts élevés de fabrication sont de véritables freins. Cela peut obliger à sous-traiter. Les éléments essentiels sur ce marché sont le capital marque, la fidélité des clients et la nouveauté (ex : Péquignet créant en 2010 l’évènement en développant un mouvement de montre français haut de gamme). Il est donc absolument essentiel de se positionner en axant sur la qualité du produit, son caractère exclusif (pièce unique et série limitée), le « Fabriqué en France » qui n’existe pas sur ce segment de marché aussi exclusif dont les concurrents sont principalement suisses.

La menace des montres connectées : Faible

L’entrée sur le marché des compagnies du secteur des téléphones mobiles (Apple, Samsung etc.…) proposant des montres connectées qui offrent en plus de l’heure, des fonctions tels que la météo, les messages reçus ou des informations de santé n’a pas réellement impactée le marché de la montre de luxe.

Les consommateurs préfèrent envisager une montre comme un accessoire

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