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La poste.

Étude de cas : La poste.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Janvier 2017  •  Étude de cas  •  2 139 Mots (9 Pages)  •  1 486 Vues

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Arnaud Lougarre

Devoir n°1 Management

Exercice 1 : Etude de cas : La Poste

  1. Après avoir présenté la typologie des différentes organisations, vous indiquerez quelle est la nature de La Poste.

Une organisation est un ensemble structuré de moyens et d’individus coopérant à un but collectif marchand ou non marchand. Le terme d’organisation désigne à la fois le processus et le cadre, elle peut être publique ou privée.

Donc les différents types d’organisations sont les organisations du secteur privé à un but marchand ou non et les organisations du secteur public à un but marchand ou non.

La Poste est une organisation du secteur public à but marchand car c’est une entreprise publique (document 2) qui emploie des fonctionnaires et des salariés de droit privé (document 2).

  1. Définissez et présentez les différentes parties prenantes de l’organisation La Poste. Quel est l’auteur à qui est attribuée cette théorie ?

Selon Edward Freeman, philosophe américain, les parties prenantes d’une organisation sont « tout groupe ou individu qui peuvent affecter ou être affectés par la réalisation des objectifs d’une organisation ».

Parties prenantes est la traduction de « Stakeholders » qu’il ne faut pas confondre avec « Shareholders » les actionnaires qui sont une des parties prenantes.

Donc les parties prenantes internes de La Poste sont les salariés, les 240.000 postiers et les 400 cadres (documents 2), les composantes internes de l’organisation c’est-à-dire les filiales, La Banque Postale, les colis (document 2) et les télécommunications (document 1), ainsi que l’Etat français qui est le détenteur d’actions car c’est une entreprise publique (document 2).

Les parties prenantes externes de cette entreprise sont les partenaires associatifs tels que les start-up (document1) et les micro-entrepreneurs (document 3), les collectivités territoriales car La Poste favorise les initiatives économiques pour un développement durable des territoires (document 3) mais aussi la concurrence qui s’intensifie notamment dans le domaine du colis (document 2) et les clients.

  1. Qu’est-ce que la RSE ? Comment est-elle mise en œuvre au sein du groupe La Poste ?

La responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) est un concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et dans leurs relations avec les parties prenantes, sur une base volontaire.

Les préoccupations sociales sont mises en œuvre grâce au maintien des 17.000 points de contact en France que ce soit en ville ou à la campagne pour permettre à tous d’accéder aux services proposés par La Poste (document 2). Au lieu de licencier, La Poste privilègie la reconversion de ses facteurs qui sont affectés par la chute du courrier en experts des compagnies d’assurance (document 2). De plus l’entreprise est signataire de nombreuses chartes comme la charte de la parentalité, la charte de la diversité, la charte de l’apprentissage et la charte « entreprise quartiers » (document 3).

Au niveau de l’environnement, l’entreprise propose des services respectueux de l’environnement comme les courriers et colis neutres en carbone (document 3). Elle a également signé trois chartes, la charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires publics et privés, la charte « Objectif CO2 » et le pacte mondial des Nations Unies (document 3).

Dans le domaine économique, La Poste multiplie les partenariats associatifs, soutient les micro-entrepreneurs et favorise l’éclosion de start-up innovantes (document 3). De plus elle porte une attention particulière aux entreprises du secteur protégé et adapté (document 3). Elle est également signataire du pacte PME et de la charte des relations interentreprises.  

  1. Vous analyserez la gouvernance du groupe La Poste et proposerez un couple principal/agent au sens de Jensen et Meckling.

La gouvernance d’entreprise désigne l’organisation générale du pouvoir permettant de réaliser le meilleur équilibre possible entre les instances de direction, de contrôle, les propriétaires et les autres parties prenantes.

L’instance de direction est composée d’un Président Directeur Général, Philippe Wahl nommé par le Président de la République (document 2) et de plusieurs Directeurs Généraux répartis chacun dans une filiale ou une branche spécifique de l’entreprise comme par exemple Hugues Hansen, Directeur Général de Start’in Post (document 1).

L’instance de contrôle est le conseil d’administration de La Poste (document 2).

Le propriétaire est l’Etat français, La Poste est sous tutelle du ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique.

Les autres parties prenantes sont les salariés, les clients, les fournisseurs, les collectivités territoriales…

Selon Jensen et Meckling, la relation d’agence est « un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engage(nt) une autre personne (l’agent) pour exécuter en son nom une tâche quelconque qui implique une délégation d’un certain pouvoir de décision à l’agent ».

Donc le couple principal/agent au sens de Jensen et Meckling est l’Etat en tant que principal et Philippe Wahl en tant qu’agent car c’est le premier qui a nommé le second.

  1. La Poste s’associe à un réseau de start-up (document1) : après avoir présenté la théorie des coûts de transaction, vous expliquerez en quoi cela éclaire le choix de La Poste.

Dans le prolongement des travaux de Ronald Coase sur l’opposition entre firme et marché, Oliver Williamson approfondit l’approche économique des coûts de transaction. 

Le recours au marché est appelé coût de transaction (s’informer, négocier, rédiger des contrats, contrôler leur exécution…).

Williamson montre qu’à côté du marché et de la hiérarchie (la firme) existe une troisième forme d’arrangement institutionnel, la forme hybride intermédiaire entre le marché et la firme. C’est au regard des coûts associés à leurs transactions que les individus choisiront la forme organisationnelle la plus efficiente. L’importance des coûts de transactions rend plus avantageux le fait de remplacer les relations marchandes par la coopération, et de substituer à la coordination inconsciente induite par le marché à une coordination voulue et dirigée dans le cadre de l’entreprise.

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