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La gestion des biens publics mondiaux

Étude de cas : La gestion des biens publics mondiaux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2020  •  Étude de cas  •  1 332 Mots (6 Pages)  •  544 Vues

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ECONOMIE

CLIMAT : OU VAS-T-ON ?

L'environnement peut être défini comme étant l'«ensemble des éléments entourant un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins.» Le climat fait partie de l’environnement : en effet c’est un ensemble de circonstances atmosphériques et météorologiques (humidité, pressions, températures…) propres à une région, à un environnement. Plus on avance dans le temps, plus on remarque un phénomène de réchauffement climatique. Ceci est notamment dû à la pollution, externalité négative produite par l’Homme lors du processus de production ou lors de la consommation d’un bien.

Nous pouvons nous demander comment l’Homme peut, grâce aux stratégies politiques, réparer et surtout atténuer son erreur ? Dans un premier temps nous expliquerons ce qu’est un bien public mondial en traitant sa gestion ; puis nous parlerons des décisions prises à ce sujet pour enfin terminer sur une dernière partie traitant des limites de cette gestions en abordant la COP21.

  1. Le climat : bien public mondial

  1. La notion de bien public

Le bien public, au sens économique, sont des biens ou des services dont l’utilisation est non rivale et non exclusive (Paul Samuelson, 1954).  Ainsi, le climat est un bien rival, c'est-à-dire que la consommation de ce bien par un usager entraîne une réduction de la consommation des autres usagers. La détérioration du climat altère le bien être de chacun. C’est aussi un bien non excluable puisqu’il est impossible d'exclure quiconque de la consommation de ce bien. Ainsi, il est impossible de faire payer l'usage de ce bien. Ce type de bien doit être régulé par les pouvoirs publics, le marché étant défaillant pour gérer les ressources communes, il pourrait conduire à l'épuisement des ressources, car chacun va vouloir disposer des « communs » sans prendre en compte son renouvellement. Dans ce cas, il est nécessaire d'instaurer un régime de propriété collective et de soumettre la gestion de ces ressources à une autorité institutionnelle spécifique.


  1. D’un bien public à un bien public mondial :

Charles Kindleberger (1986), l’un des révolutionnaire de cette pensée, définit les biens publics mondiaux en ajoutant deux dimensions aux critères de non-rivalité et de non-exclusion : la dimension internationale et la dimension intergénérationnelle. En effet, il explique que les biens publics mondiaux sont l’ensemble des biens accessibles à tous les États qui n’ont pas nécessairement un intérêt individuel à les produire ». Cela montre le caractère universel de ces biens : leur utilité dépasse le cadre des frontières nationales mais aussi le problème de la production de ces biens publics mondiaux qui nécessitent une bonne coordination entre les États. De plus, nous pouvons remarquer une dimension intergénérationnelle lorsque l’on parle du climat car cela concerne le présent, mais aussi l’avenir de plusieurs générations de citoyens. On remarque cela avec ces nouvelles stratégies environnementale portant sur les préoccupations écologiques du futures, afin de pouvoir laisser le monde dans de bonne conditions en prenant en comptes le développement durable par exemple.

  1. La gestion d’un bien public au niveau mondial :

Dans un contexte de mondialisation et de croissance, les biens publics mondiaux relèvent de l’intérêt général des nations. Leurs gestions est malgré tout complexes car ils répondent à des problématiques différentes. Le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) a proposé de regrouper les biens publics mondiaux en trois grandes catégories :

  • Le premier groupe est composé des biens publics mondiaux naturels (biodiversité et stabilité climatique). La difficulté est la surconsommation et leurs épuisements.
  • Le second groupe est composé des biens publics mondiaux d’origine humaine, tels que les connaissances scientifiques. Entant donné qu’ils sont inaccessibles pour certains pays défavorisés, on remarque une sous-utilisation.
  • Le troisième groupe est composé des résultats des politiques globales des nations. On y trouve plusieurs sujet complexes comme la paix, la santé, la stabilité financière.

La gestion de la mondialisation dépend dans une large mesure de la fourniture de biens publics mondiaux. Or, les différents États, comme les acteurs privés, ne sont pas incités à les prendre en charge et ont tendance à se comporter comme des « passagers clandestins ». Ce terme explique qu’un individu souhaite profiter d'une situation sans en supporter les coûts. Les marchés financiers, comme les États, s’avèrent défaillants pour assurer une allocation optimale des ressources financières au niveau mondial. Par conséquent, en l’absence de gouvernement international, c’est une coopération internationale qui gèrera les biens publics mondiaux, soit par l’intermédiaire d’acteurs publics (organisations publiques internationales), soit par délégation à des acteurs privés (associations ou agences privées).

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