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DEVOIR MANAGEMENT 2

Étude de cas : DEVOIR MANAGEMENT 2. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2020  •  Étude de cas  •  1 512 Mots (7 Pages)  •  394 Vues

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DEVOIR MANAGEMENT 2

Question 1 :

La théorie de l’équité d’Adam stipule que le travailleur va en permanence comparer les différentes conditions de son emploi avec celles d’autres individus.

Elle va ainsi calculer son ratio contribution / rétribution et comparer son score avec celui d’un.e collègue pris.e comme référent, afin de déterminer si la situation est équitable ou non.

Dans le cas Uniké’Art, Odile estime avoir apporté une forte contribution en consentant à des sacrifices personnels pour assurer le succès de l’entreprise lors de ses débuts. Quant à Alban, Odile estime qu’il a une rétribution bien plus avantageuse qu’elle (salaire plus élevé et possibilité d’imposer ses dates de congés unilatéralement) par rapport à une contribution très faible compte tenu qu’il vient d’être embauché.

Question 2 :

Flavien ne comprends pas la réaction d’Odile face au recrutement d’Alban.

Flavien remarque à juste titre ainsi que les besoins physiologiques d’Odile sont atteints puisque « le CDI d’Odile lui procure certes un salaire assez modeste mais Odile n’a pas de charge familiale, elle vit dans un appartement reçu en héritage et, du fait de ses faibles besoins et dépenses, a un niveau d’épargne bien plus élevé que nombre de français ».

De plus, ses besoins de sécurité sont eux aussi comblés puisqu’Odile se trouve dans « une entreprise en croissance quand tant de salariés vivent dans la crainte d’un licenciement économique avec le ralentissement de l’activité depuis plusieurs années ».

Cependant, s’il avait pris en compte dans son analyse la pyramide des besoins d’A.Maslow, Flavien aurait pu comprendre qu’au-delà de ces deux besoins primaires, d’autres besoins plus immatériels motivent les comportements des humains. Tous ces besoins fondamentaux sont présents chez tous les individus. Mais selon A.Maslow, plus ils sont bas dans la hiérarchie de la pyramide plus ils sont prioritaires – mais il a été suggéré que l’ordre des besoins est partiellement culturel.

Dans le cas d’Odile, on comprend que, depuis qu’elle a quitté la chorale semi-professionnelle à laquelle elle appartenait depuis plus de 10 ans, son besoin d’appartenance n’est que partiellement satisfait puisque cette activité était d’après elle nécessaire à son équilibre personnel.

Flavien aurait donc gagné à intégrer Odile dans le capital d’une part car son implication depuis le début de l’entreprise le mérite mais aussi pour lui signaler que les sacrifices personnels auquel elle avait consentit n’étaient pas vain

Au-delà, on remarque qu’Odile souffre également d’un manque d’estime. Après avoir comparé son ratio contribution / rétribution à celui d’Alban, elle ne se sent pas reconnue dans son travail.

En s’appuyant sur les travaux d’A.Maslow, Flavien aurait pu adapter sa stratégie de management au cas d’Odile en montrant ainsi plus de gratitude envers Odile et en ajustant son salaire en conséquence.

Question 3 :

Le système de production Uniké’Art est jusque-là axé sur le « sur-mesure » pour concevoir des meubles qui soient à la fois parfaitement adapté à l’environnement et au type d’activité de l’entreprise commanditaire mais aussi à l’image de celle-ci. Cette notion de « sur-mesure » représente par ailleurs le principal avantage concurrentiel et argumentaire de vente de l’entreprise Uniké’Art.

Le taylorisme, élaboré par F.W. Taylor au début du XXe siècle, se définit par la séparation des pôles de conception et de réalisation ainsi que la parcellisation des tâches et sur une standardisation des outils, des conditions et des méthodes de travail. Le fordisme, né un peu plus tard se définit quant à lui par le travail à la chaîne et la standardisation des biens.

La proposition d’Henriette Wouinslau n’est donc pas pertinente dans le cas de Uniké’Art. Les modèles de production du taylorisme et du fordisme sont adaptés pour la production en quantité importante d’un bien identique.

Question 4 :

Un contrat de licence est par définition un contrat par lequel une société propriétaire d'une marque autorise une autre société à commercialiser des produits différents de ceux de la marque, mais sous l'appellation de la marque.

Le contrat de licence présente ainsi un avantage concurrentiel indéniable qui permet à l’entreprise qui le détient de se différencier de des concurrents et de gagner en compétitivité.

Dans ce cas, Uniké’Art bénéficiera en outre d’une situation de monopole. Le contrat de licence prévoit en effet une exclusivité sur tout le territoire français.

Néanmoins, Uniké’Art aura d’une part l’obligation de verser la proportionnelle au chiffre d’affaires généré grâce à son utilisation et d’autre part subira un surcoût de fabrication pour équiper les produits avec les différents composants électroniques.

De ce fait, bien que le contrat de licence représente un certain avantage concurrentiel pour Uniké’Art, il représenterait aussi une augmentation des coûts pour l’entreprises.

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