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Culture générale

Étude de cas : Culture générale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Mai 2020  •  Étude de cas  •  3 352 Mots (14 Pages)  •  686 Vues

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Théo Grangeray

Indicatif : 29619001112

Devoir 3 Culture générale et expression

Thème : dans le cadre du thème « Ce que manger veut dire », la face cachée des régimes "sans"

  1. Analyse des documents et extraction des idées à retenir

1.1 Document 1

Ce premier document est un article de presse intitulé LES DESSOUS DES RÉGIMES « SANS » publié dans "Libération" écrit par Jacky Durand et Catherine Mallaval, ce texte est de type informatif.  Cet article traite de l’augmentation des régimes valorisant l’exclusion de certains aliments comme par exemple le sans gluten, le sans sucre…en s’appuyant sur les témoignages de 3 professionnels de l’alimentation et en décryptant le phénomène de ce nouveau marché à l’occasion d’un salon s’ouvrant à Paris.

Dans cet article, on relève plusieurs idées essentielles. Tout d’abord les régimes « sans » sont de plus en mis en avant, c’est le cas lors du salon des allergiques se déroulant à Paris. Effectivement, en Europe le nombre d’allergiques a doublé sur les dix dernières années touchant 17 millions de personnes. C’est une opportunité pour les distributeurs qui n’hésitent pas à se lancer dans la production des aliments « sans ».

C’est indéniable le nombre d’allergique a bien augmenté mais c’est aussi un phénomène de mode. Les personnes non allergiques sont de plus en plus soucieuses de leur alimentation, ils ont besoin de s’assurer qu’ils mangent bien. Ils attachent plus d’importance à la qualité, à l’éthique et à leur apport calorique qu’au goût. En 2014, il y a eu une augmentation de plus 42 % de la vente des produits sans gluten. De cela découle un nouveau business dans l’agroalimentaire qui répond à une demande très présente.

De plus, le philosophe Olivier Assouly, explique qu’aujourd’hui que l’acte de se nourrir est devenu une rationalisation. Selon lui,  ces régimes ne sont pas des effets de mode mais plus une défiance généralisée face à l’abondance de la nourriture industrialisée. L’acte de manger devient un acte contrôlé par le consommateur mais aussi par les producteurs. Les industriels pourraient en tirer avantage en déterminant des normes « du bien manger ».

Jean-Michel Lecerf, endocrinologue  évoque qu’il y a toujours eu des personnes des hygiénistes qui  souhaitent trouver dans la nourriture une réponse à tous les maux. Au fur et à mesure des années, on met en cause différents éléments comme le gras le sucre et on adapte les régimes alimentaires en fonction. Mais ces personnes ont elles suffisamment de connaissances ?  De plus, il explique que l’industrie a recours à des additifs alimentaires mais la nourriture est meilleure qu’auparavant et que ce sont des gens pauvres qui ont le plus de problèmes de santé liés à l’alimentation. Selon lui, l’excès d’hygiène et la baisse de l’allaitement maternel serait une des causes de l’augmentation des allergies mais l’homme n’est pas en train de s’intoxiquer.

Bruno Vergus, chef de table à Paris, met en avant que les problèmes d’allergie sont un vrai business qui puise dans la peur des personnes. C’est pour lui un problème de riche, l’allergie alimentaire devient un prétexte pour faire un régime sans en avoir l’air.

  1. Document 2

Ce second document est un article de presse intitulé « LES PRODUITS « SANS GLUTEN » NE SONT PAS MEILLEURS POUR LA SANTÉ » écrit par la revue Sud-Ouest en janvier 2016  nous sommes confronté à un texte de type argumentatif. Nous allons retrouver dans cet article des informations concernant les produits sans gluten mettant en avant qu’ils ne seraient pas meilleurs pour la santé.


Le texte met en en avant plusieurs idées principales. Avant tout, seulement 1% de la population est intolérante ou de digère pas le gluten, pour ces personnes le régime sans gluten est indispensable pour rester en bonne  santé. Depuis ces dernières années de nombreuses personnes (5 millions) se sont lancées dans le régime sans gluten pensant que cela était un bon choix pour leur santé sans pour autant être allergique.

De ce fait, la production du sans gluten a énormément augmenté, les industriels de l'agroalimentaire ayant bien compris qu'un nouveau marché s'ouvrait à eux, ils ont décliné de nombreux produits sans gluten pour satisfaire les besoins des consommateurs. Mais le sans gluten coûte deux à quatre fois plus cher que les produits  avec gluten.

L’association 60 millions de consommateur s’est intéressée à ce nouveau phénomène. Elle dénonce les bienfaits de ce régime restrictif sans gluten pour les personnes non intolérantes. Après avoir analysé plusieurs produits, l’association a mis en avant que pour remplacer le gluten de certains aliments les industriels sont contraints d'utiliser de nombreux additifs parce qu’effet, il est difficile d'obtenir le même goût et la même texture qu’avec gluten. Les produits sans gluten sont aussi moins riches en protéine. Ce qui met encore plus en danger la santé de certains partisans qui sont également végétalien et/ou végétariens.

Plusieurs nutritionnistes sont dubitatifs et ne pensent pas que cette nouvelle alimentation sans gluten soit plus équilibrée et permette de ne pas grossir. Le gluten est souvent remplacé par des sucres ou dérivés de maïs qui ont tendance à faciliter la prise de poids. Et au contraire le fait de déshabituer son organisme à digérer le gluten, engendrerait un stockage  immédiat dans les graisses dès que l’on en remangera.

1.3. Document 3

Ce troisième document est un article de presse intitulé « L’OBSESSION DU MANGER SAIN » écrit par Pascale Santi et publié par le Monde en mars 2012. Nous sommes confrontés à un texte informatif. Dans cet article nous allons retrouver des renseignements donnés par des professionnels à propos d’un trouble du comportement alimentaire (TCA) : l’orthorexie un trouble qui se développe de plus en plus dans nos sociétés où manger devient une obsession.

L’article mentionne de nombreuses informations sur l’orthorexie. Ce terme a été inventé en 1997 pour qualifier les personnes qui font de ce qu'ils vont manger une obsession. Ce TCA (non reconnu en psychiatrie) pousse les personnes qui en sont atteintes à vouloir manger sainement à l’extrême. De nos jours bien manger est important et nous sommes souvent sollicités par des publicités pour adopter des régimes "sains".

Gérard Apfeldorfer, psychiatre, explique que l’individu qui en est atteint, écarte de son alimentation tous les aliments qu’il juge « mauvais pour sa santé », elles pensent au moins trois heures par jour au repas qu'elle va se préparer, elle va éviter les graisses, la viande et les produits chimiques...  D’après Claude Fischler, membre du comité scientifique de l’Observatoire des habitudes alimentaire (OCHA), les orthorexiques pratiquent des régimes très restrictifs, ils deviennent rapidement végétalien, végétarien, mangeurs « sans »… et ils rejettent l’industrie agroalimentaire qui représente pour eux les empoisonneurs.

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