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Cas Management Patagonia

Étude de cas : Cas Management Patagonia. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Mars 2016  •  Étude de cas  •  1 260 Mots (6 Pages)  •  5 058 Vues

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Morgane GUEROT B1COM

MANAGEMENT :

Cas Patagonia :

PARTIE 1 : Analyser la situation de l’entreprise :

1) Un domaine d’activité stratégique est un élément de l’entreprise qui constitue, après une segmentation stratégique, une entité homogène composée de produits et de services pouvant faire l’objet d’un diagnostic et de la définition d’une stratégie adaptée. Chaque entreprise dispose de DAS, ce dernier peut être vu comme une sous-partie de l’entreprise dédiée à un marché spécifique.

Dans le cas de l’entreprise Patagonia, le DAS sur lequel l’entreprise exerce son activité est la conception, la production et la vente d’équipement (chaussures, vêtements) dédié au sport extérieur appelé aussi outdoor.

2) La finalité de l’entreprise correspond à sa vocation, à sa valeur d’être ou bien à la mission qu’elle s’est fixée. Pour P. Drucker, la finalité de l’entreprise est la satisfaction du client, c’est-à-dire, répondre aux attentes de la demande. La finalité de l’entreprise peut prendre différentes formes :

  • Finalité financière : faire du profit.
  • Finalité économique : assurer la pérennité de l’entreprise et satisfaire la demande.
  • Finalité sociale : créer des emplois dans des conditions de travail favorables ainsi que de bonnes relations avec l’ensemble des sous-traitants.
  • Finalité environnementale : utiliser des moyens de production et des ressources respectueux de l’environnement. Elle s’inscrit dans le cadre du Développement Durable.

Dans le cas proposé, la finalité de l’entreprise correspond à la description qu’en fait P. Drucker : satisfaire ses clients tout en faisant du profit mais nous retrouvons aussi une finalité environnementale.
La notion de profit est certes présente mais elle se souci également du Développement Durable, elle utilise les techniques les moins polluantes et les moins destructrices de l’environnement. Ce qui lui vaut une finalité dite environnementale.

3) Yvon CHOUINARD est un entrepreneur au sens de Schumpeter car il innove de façon régulière que ce soit avec son matériel de varappe, qui est non seulement une innovation de produits, mais aussi une innovation de matière première avec l’aluminium, ou avec ses vêtements fabriqués à l’aide de nouveaux tissus (Synchilla, Capilene...) et de textiles conçus avec des fibres respectueuses de l’environnement. De plus, il semble aimer le risque, en inventant ces nouvelles techniques, il n’était pas sûr de son bon fonctionnement et surtout de son succès, en ce sens, Y. CHOUINARD prend des risques notamment financiers. Cependant, il n’est pas à la recherche du profit maximal.

4)  La logique entrepreneuriale est une logique d’entreprise qui combine un ensemble d’actions : repérer des opportunités, innover et prendre des risques à la fois financier et social. Ainsi qu’un engagement dans un projet collectif puisque l’ensemble de l’entreprise doit participer. Yvon Chouinard est le fondateur de l’entreprise, et son actuel dirigeant, ce qui fait de lui, un entrepreneur.
De plus, il a défini le domaine d’activité de l’entreprise, ses finalités, et les stratégies à mettre en œuvre pour être le plus performant possible. Il sait également motiver son personnel. Par exemple, il a récemment choisi d’engager Patagonia sur un nouveau marché : celui des sports nautiques. Il a aussi pour objectif de se diversifier en amenant son entreprise sur le marché alimentaire. Yvon CHOUINARD sait donc repérer les opportunités, innover et prendre des risques.
Tandis que la logique managériale, qui est également une logique d’entreprise, est caractérisée par l’optimisation des ressources exploitées pour mettre en œuvre divers projets et réaliser la stratégie établie précédemment. Yvon CHOUINARD optimise les ressources de son entreprise afin de réaliser la stratégie fixée : il a, par exemple, choisi de commencer par produire du saumon d’élevage pour entrer sur le marché de l’alimentaire ; il a également mis en œuvre une filière de revente, de don ou de recyclage des produits que les clients ne veulent plus porter. Il se préoccupe donc de ses ressources et leurs réutilisations.

Il y a donc, au sein de l’entreprise, à la fois une logique entrepreneuriale et managériale.  

5) Le style de direction est une manière spécifique de diriger une entreprise fondée sur les interactions entre les responsables et les subordonnés que sont les employés. Likert distingue quatre styles de direction :

  • Autoritaire : management centralisé, fondé sur la peur où les sanctions tombent facilement.
  • Paternaliste : management centralisé, fondé sur les relations, les sanctions et les récompenses.
  • Consultatif : le manager cherche à susciter l’adhésion chez ses collaborateurs en les consultant régulièrement mais sans prendre de décision.
  • Participatif : management non directif où l’implication des salariés est recherchée, la participation est totale.

De ce fait, Yvon CHOUINARD semble être un dirigeant de style participatif : il recherche l’implication des salariés, notamment en les laissant libres de choisir leurs horaires ou leurs tenues.

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